Côtes de Meuse à Hattonchâtel : 3. Description
Arrêt n°1 : Étude d'un panorama et description du relief de côte.
Observation de la côte de Meuse et d'une butte témoin qui s'en détache : la butte du Montsec (fiche Butte témoin de Montsec).
Panorama depuis la mairie d'Hattonchâtel (cliquer sur l'image pour l'agrandir dans une nouvelle fenêtre)
Notions de géomorphologie correspondant au relief de côte :
Notions de géomorphologie correspondant au relief de côte :
- plaine
- front de la côte et revers de côte
- butte témoin
- front de la côte et revers de côte
- butte témoin
La côte de Meuse : Caractères morpholgiques, lithologiques et structuraux
(modifié d'après Haguenauer, La Géologie en Lorraine)
(modifié d'après Haguenauer, La Géologie en Lorraine)
Panorama annoté depuis la mairie d'Hattonchâtel (cliquer sur l'image pour l'agrandir)
L'ancienne carrière présente un front de taille d'environ 7 m.
D'après l'extrait de la carte géologique, cette carrière est localisée dans les terrains j6-5 : Oxfordien moyen (anciens étages du Rauracien-Argovien), Calcaire corallien.
Comment expliquer l'existence d'un tel paysage dans la région ?
Arrêt n°2 : Etude de la roche constituant le plateau (ou le revers de côte)
L'ancienne carrière présente un front de taille d'environ 7 m.
D'après l'extrait de la carte géologique, cette carrière est localisée dans les terrains j6-5 : Oxfordien moyen (anciens étages du Rauracien-Argovien), Calcaire corallien.
Front de taille de l'ancienne carrière constituée de strates calcaires avec des joints secs (survolez l'image)
Description de l'affleurement :
Description de la roche majoritaire constituant l'affleurement :
Arrêt 3 : Un lavoir à mi-pente, témoin du changement de la nature des roches entre la côte et la plaine
- affleurement de roche massive ;
- organisation en strates ou couches. C'est un ensemble de roches sédimentaires compris entre deux surfaces approximativement parallèles. Étant donné que c'est une roche dure, le terme de banc calcaire peut également être utilisé ;
- entre les bancs ou couches ou strates calcaires, il existe des joints. Un joint est qualifié de sec si aucune roche sédimentaire n'est visible entre les deux strates considérées, ou de joint marneux ou argileux, en fonction de la nature de la roche entre ces deux strates ;
- des structures verticales (perpendiculaires à la limite des strates) sont observables : ce sont des diaclases (fracture de la roche non accompagnée d'un déplacement).
- organisation en strates ou couches. C'est un ensemble de roches sédimentaires compris entre deux surfaces approximativement parallèles. Étant donné que c'est une roche dure, le terme de banc calcaire peut également être utilisé ;
- entre les bancs ou couches ou strates calcaires, il existe des joints. Un joint est qualifié de sec si aucune roche sédimentaire n'est visible entre les deux strates considérées, ou de joint marneux ou argileux, en fonction de la nature de la roche entre ces deux strates ;
- des structures verticales (perpendiculaires à la limite des strates) sont observables : ce sont des diaclases (fracture de la roche non accompagnée d'un déplacement).
Description de la roche majoritaire constituant l'affleurement :
- roche carbonatée (test à HCl dilué à froid positif : effervescence vive et brève) : c'est un calcaire ;
- roche pouvant être constituée de petites billes les oolithes, ou d'entroques ;
- fossiles observables : Gastéropodes, Ammonites...
- roche pouvant être constituée de petites billes les oolithes, ou d'entroques ;
- fossiles observables : Gastéropodes, Ammonites...
Arrêt 3 : Un lavoir à mi-pente, témoin du changement de la nature des roches entre la côte et la plaine
Lavoir localisé à mi pente en descendant la côte en direction de Vigneulles-les-Hattonchâtel
Localisation sur un extrait de carte IGN des différents points d'eau localisés à mi-pente dans la côte
Comment expliquer la présence de lavoir, de fontaine, de source, d'eau à mi-pente dans les côtes de Meuse ?
L'eau qui tombe sur le plateau (revers de côte), s'infiltre dans le calcaire (j6-5) par les discontinuités existantes (diaclases). Cette eau arrive au contact des roches sous-jacentes imperméables et ressort à la surface donnant naissance à des sources.
Ces sources sont exploitées par l'homme au niveau des sources captées, des fontaines et des lavoirs.
La présence de ce lavoir à mi-pente traduit donc le passage à une roche imperméable.
D'après l'extrait de carte géologique, les sources d'eau sont localisées à la limite j6-5/j4c ou à la limite j4c/j4b ou dans les terrains j4b. Les terrains d'âges j4c et j4b (Oxfordien inférieur) sont constitués partiellement de marnes (roche contenant des argiles qui ont la propriété d'être imperméable).
Dans la plaine, de nombreux lacs et étangs sont présents (lac de la Madine visible sur le panorama, autres lacs et étangs visibles en grand nombre sur une carte topographique). L'eau qui sort à mi-pente de la côte ne s'infiltre plus car le substratum de la plaine est constitué de terrains argileux : les Argiles de la Woëvre (j4a-j3 : Callovien supérieur et moyen) (voir annexe II).
Ces sources sont exploitées par l'homme au niveau des sources captées, des fontaines et des lavoirs.
La présence de ce lavoir à mi-pente traduit donc le passage à une roche imperméable.
D'après l'extrait de carte géologique, les sources d'eau sont localisées à la limite j6-5/j4c ou à la limite j4c/j4b ou dans les terrains j4b. Les terrains d'âges j4c et j4b (Oxfordien inférieur) sont constitués partiellement de marnes (roche contenant des argiles qui ont la propriété d'être imperméable).
Dans la plaine, de nombreux lacs et étangs sont présents (lac de la Madine visible sur le panorama, autres lacs et étangs visibles en grand nombre sur une carte topographique). L'eau qui sort à mi-pente de la côte ne s'infiltre plus car le substratum de la plaine est constitué de terrains argileux : les Argiles de la Woëvre (j4a-j3 : Callovien supérieur et moyen) (voir annexe II).
Auteurs : Aude HUMMEL - Floryse-Elodie BONTEMPS - Date de création : 19/10/2010 - Dernière modification : 25/03/2018