Anticlinal de Morhange : 5. Annexe I
EXPLICATIONS
Sédimentation au keuper
On trouvera des informations relatives aux terrains concernés dans les fiches Florémont ou Kemplich.
Formation de l'anticlinal de Morhange
Cette structure est à relier aux déformations récentes subies par la couverture sédimentaire du sous-sol lorrain en réponse à l'orogenèse pyrénéo-alpine.
La notice de la carte géologique précise que des failles dans le socle accompagnent souvent les ondulations du revêtement. Leurs effets se traduisent en surface par une ondulation anticlinale et une ondulation synclinale, plus ou moins parallèles. Cet aspect relatif à l'origine de l'anticlinal sera développé dans la fiche circuit : déformations de la couverture mosellane.
Genèse du relief
Le relief de ce secteur se singularise par l'existence de synclinaux perchés et d'une vaste boutonnière anticlinale.
Figure du haut : dès leur apparition (régime de compression/flèches), l'érosion s'attaque aux reliefs en formation, ici les rides anticlinales. L'action érosive est facilitée par la fissuration existant à l'extrados. Ainsi, même les couches réputées résistantes sont entamées. Le passage à une couche sous-jacente tendre augmente l'affouissement. Figure du bas : une combe destinée à s'élargir se creuse en deça des reliefs moins exposés que sont les synclinaux. Si la forme concave vers le haut de ces derniers favorise l'écoulement, les roches en compression dans l'intrados résistent mieux. Une vallée s'y installe formant un val. Au final, les anticlinaux surcreusés se retrouvent dans une position plus basse que les synclinaux. On parle de relief inversé. A terme, le synclinal perché est destiné à disparaître. Entamé par ses rebords, il persistera quelque temps sous forme de butte-témoin.