LE BATIMENT DU MUSEE JUIF













La maquette du bâtiment






Une explication en vidéo:






Une sensation de vide... (vidéo):





Le vide et la métaphore
Chaque allée, chaque angle, chaque vide doit retenir l'attention. Plutôt que dans un musée, c'est dans une immense métaphore que l'on pénètre. Elle emprunte trois allées grises qui s'entrecroisent : l'axe de l'Holocauste, l'axe de l'Exil et l'axe de la Continuité. Tandis que les deux premières allées présentent les lettres et les objets du quotidien des victimes du nazisme, l'axe de la Continuité est un immense escalier, qui mène à l'exposition retraçant, sur 14 paliers, 2000 ans d'histoire juive. Mais Libeskind a nommé son bâtiment : Between the lines, et c'est en effet entre ces axes thématiques, dans les "vides", que le musée devient une expérience presque physique. Ainsi une porte ouvre sur le "Jardin de l'Exil", 49 colonnes en plein air, dans un espace sans aucun angle droit. Le visiteur, désorienté, est soudain dans la peau des exilés qui se retrouvèrent en terre inconnue. "The Memory Void" est plus déstabilisant encore : le sol est recouvert de milliers de pavés en acier qui représentent des visages, le bruit du métal qui s'entrechoque ressemble à des cris. Aucune pancarte n'interdit de parcourir la pièce et les enfants courent gaiement sur les visages sculptés, tandis que les adultes semblent plus gênés. Cette pièce est à l'image du musée, qui happe et interpelle le visiteur, et surtout l'invite à s'impliquer.  SOURCE 








RETOUR AU SOMMAIRE DU MUSEE JUIF
Retour au SOMMAIRE