Retour ACCUEIL CLPF
METAMORPHOSES

METAMORPHOSE 1:

Il était une fois… toutes les belles légendes commencent ainsi.


Donc, il était une fois, à l’est de la nouvelle Angleterre, une jeune fille du nom d’Isis. Ses cheveux étaient roux clair et lui descendaient jusqu’à la taille. Quand elle souriait, ses joues pâles se creusaient de fossettes adorables, et ses yeux noisette pétillaient. Fille d’un riche mortel et de la déesse Aphrodite, Isis, chaque jour suscitait par sa beauté, sa grâce et son charme, les jalousies d’Athéna, l’une des ennemies jurées de sa mère. A chaque coucher de soleil, la déesse venait sur Terre et observait, invisible, tremblante de rage et d’envie, la lumière dorée mettre en valeur le beau visage d’Isis. Les rayons rouges et orangés se répercutaient sur les tenues enflammées de la jeune fille. Jusqu’à cette soirée chez un ami du père d’Isis où sa vie a basculé. La demi-déesse avait revêtue une splendide robe dans tous les reflets de rouge, de jaune et d’orangé agrémentée de colliers d’or, brillants et ornés de rubis.
Et maintenant, la jolie jeune fille dansait au bras de Félix, le fils des amis de son père, lequel conversait aimablement, avec mille manières, avec les invités de la réception en extérieur.

Ses bijoux captaient la lumière de la lune avec tant de beauté que Félix en fut subjugué… et Athéna verte de jalousie. Pour la déesse, la coupe était pleine : rassemblant sa magie, elle enveloppa la pauvre Isis dans une brume aussi dorée que sa robe aux reflets enflammés. Intriguée, elle essaya d’en attraper, mais soudain, elle vit le regard tendre de son prétendant s’affoler.

Instinctivement, Isis porta la main à ses cheveux lâchés… qui se hérissaient soudainement sur sa tête ! L’orchestre stoppa immédiatement sa valse ennuyeuse et toutes les têtes se tournèrent vers la fille d’Aphrodite. La jeune fille, terrifiée, essaya de parler, mais un cri d’oiseau jaillit de sa gorge. Les deux mains plaquées sur la bouche, elle se rendit compte qu’elles se couvraient de plumes des mêmes couleurs que sa robe de bal. Ses pieds, dans ses escarpins brillants, devinrent des serres, ses cheveux roux, une crête, et sa tenue colorée se transforma en plumage.
Malgré tout, l’éclat de sa robe restait inchangé, tout comme ses beaux yeux noisette. La jeune fille s’était métamorphosée en phénix, et elle s’envola, honteuse que tous la dévisagent, les yeux emplis de terreur.

Sa mère, la déesse Aphrodite, eut pitié d’elle et changea également Félix, son fiancé, en phénix. Les deux âmes sœurs s’envolèrent pour atteindre une montagne japonaise (inspiré de Cœur Cerise) au-dessus de laquelle flottaient des nuages multicolores.
Félix et Isis eurent deux enfants, qui en eurent quatre, et ainsi de suite. Ainsi, l’espèce des phénix (dont le nom avait été inspiré du fiancé) se perpétua, bien que beaucoup de gens les considèrent comme un mythe.    Et malgré le sortilège d’Athéna censé être défavorable à la belle Isis, leur espèce vécut heureuse en haut de leur montagne jusqu’à la fin des temps.

Et c’est bien la vérité, car comme tout le monde le sait, le phénix renaît toujours de ses cendres. 

INES, 6è5

METAMORPHOSE 2:

Milarosa et Maximus

Un beau jour, une jeune fille, qui s'appelait Milarosa croisa la route d'un beau, jeune et intelligent garçon : il se prénommait Maximus. Au bout de quelques jours  Maximus tomba fou amoureux de Milarosa, il lui demanda sa main. Avec joie Milarosa accepta, ravie, elle lui expliqua néanmoins qu'i devrait rencontrer ses parents. Maximus insoucieux des parents de la jeune fille, était très tranquille à l'idée de les rencontrer pour la première fois, celui-ci n'avait pourtant pas raison en réalité. Les parents de Milarosa étaient stricts, très stricts, sans pitié, ils étaient pourtant très protecteurs avec leur fille unique, par peur de la perdre. Le soir de leur rencontre fut programmé, au soir même. A l'heure de la rencontre, Maximus s'habillé avec soin : mise en garde de Milarosa, quand ils se mirent à table le père commença à poser des questions au jeune homme:
« Êtes vous riche ? Avez vous une belle demeure, Quelle âge avez-vous ?... »
Le jeune homme prit soin de bien répondre aux questions posées par le père de sa bien-aimée, mais cela n'avait pas l'air d'impressionner les parents de Milarosa, puisqu'à la fin du repas, le père se leva et dit:
« Ma chère Milarosa, je te défends de te marier avec cet incapable! Si tu me désobéis,  inutile  de revenir sous notre toit ! Et maintenant dehors jeune homme ! »
A peine le père acheva ces mots que Maximus claqua la porte, resta dehors, sous la pluie, seul. Il pria alors Vénus de faire entendre raison aux parents de Milarosa  ou bien de les laisser partir et de rester jusqu'à la fin des temps ensemble.  Vénus dut comprendre ce souhait car le lendemain, quand Milarosa partit discrètement rejoindre son futur époux, il se passa quelque chose de magique, merveilleux et pourtant terrifiant : se tenant par la main, ils commencèrent à durcir, leur cœur s'arrêtait de battre petit à petit...en seulement dix minutes, ils étaient devenus statues. C'est ainsi qu'ils purent s'aimer jusqu'à la fin des temps.

AMY, 6è5

Retour ACCUEIL CLPF