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"Les élèves de 6è5 sur les pas d'Homère..."
Voici des textes écrits par les élèves de 6ème5.

La première situtation est la suivante... Imagine le récit qu’Ulysse fait à son retour pour raconter à Pénélope : comment a-t-il résisté aux Sirènes?

De retour à Ithaque, Ulysse raconte à Pénélope :
« Oh, ma chère et douce Pénélope, à l’âme aussi pure que le chant des sirènes… Tu m’as tellement manqué ! Tiens, les sirènes, justement… Tu sais, ce n’est pas qu’un mythe. Je les ai vues et entendues. Voici ce qu’il s’est passé…
    Mes compagnons et moi avions chargé nos vivres sur notre nouveau et magnifique bateau, don de Caly… fait de nos propres mains – à raison de dur travail et de quelques nuits blanches. Un vieux marin m’avait parlé auparavant de ces superbes femmes-oiseaux, à la voix aussi envoûtante que leurs beaux visages… Dont toute cette beauté n’égalera la tienne, bien sûr. Je désirais les entendre moi-même, bien que le marin me l’ait défendu, en me garantissant qu’il en allait de ma vie.
Ainsi, le lendemain, à l’aube, nous quittâmes la berge. Après plusieurs heures de voyage, nous dépassions le premier rocher de la Crique des Sirènes, endroit soigneusement évité par tout marin averti. A ce moment-là, ma raison et ma bonne conscience auraient pu m’ordonner de faire demi-tour et de passer par un chemin moins risqué, si elles n’avaient pas tout de suite été contrées par ma curiosité et mon goût prononcé pour l’aventure.
Évidemment, il ne s’agissait pas de foncer sans crainte dans la gueule du loup. Alors, j’ai mis au point un plan, qui, je l’avoue, était très rusé mais très simple. Mes compagnons ne souhaitant pas particulièrement entendre leur chant, même attachés à des mâts par de fortes cordes, je décidai que ce serait moi qui y serai lié. Quant à mes hommes, j’allais protéger leur conscience en leur bouchant les oreilles.
La cire, dorée comme le soleil et chauffée par mes mains habiles et puissantes (sans fausse modestie), devint vite assez molle pour boucher les oreilles de mes courageux matelots. Après qu’ils se la soient enfoncée dans les oreilles, je leur demandais avec des gestes de me lier solidement au mât principal. Si, ensorcelé, je leur demandais d’un signe de me détacher, ils devaient serrer encore plus fort. Nous convînmes d’un signal si je désirais être relâché, tout en sachant bien qu’aucun n’enfreindrait sa promesse en m’obéissant. Et enfin, nous atteignîmes l’endroit où siégeaient les Sirènes.
Leur chant, cristallin et sublime, était sans aucun doute destiné à me frapper en plein cœur : malheureusement, leur enchantement réussit et je fronçai les sourcils, ordonnant à mes amis de me laisser rejoindre ces belles femmes-oiseaux aux plumes de feu. Mais, comme prévu, ils n’ont pas cédé, ont resserré mes liens, et nous avons enfin pu dépasser la Crique et le chant ensorcelant des Sirènes qui aurait pu nous être fatidique.
Oh, je vois ton visage aux traits tirés par l’inquiétude. Rassure-toi, il ne m’est rien arrivé, ni à moi ni à mes compagnons, puisque je suis là, avec toi.
Inès


Ma chère Pénélope, voici le récit d'une de mes nombreuses et périlleuses aventures .... Un jour, alors que Circée - une vieille déesse même très vieille, avec beaucoup de rides - et moi discutions, la vieille déesse me fit part d'une prédiction ; je devais boucher les oreilles de mes compagnons avec de la cire et m'attacher solidement au mât du navire pour lutter contre le chant envieux et mélodieux des sirènes. Alors mes compagnons et moi même "l'ingénieux Ulysse" partîmes sur les mers. Lorsque nous fûmes assez près de leur repère, je décidais de faire ce que la vieille et hideuse Circée m'avait prédit; sans oublier de leur dire que si je me laissais charmer par les sirènes et que je leur demandais par mes expressions du visage de me détacher, ils devaient resserrer mes liens. C'est alors que les sirènes arrivèrent; elles chantèrent leur douce et envoûteuse mélodie. Ma ruse fonctionnait parfaitement personne hormis moi n'entendait leurs chansons. Voici comment je réussis à vaincre les sirènes ma chère Pénélope.
Amy


De retour à Ithaque, Ulysse raconte à Pénélope :
Pour entendre et résister au chant des sirènes, mes matelots m’attachèrent au mât. Avant, par précaution, je mis de la cire dans les oreilles de mes courageux  compagnons. Je donnai les consignes :
« Si je demande avec le regard  de me détacher, venez resserrer mes liens ! » 
Nous traversâmes la mer des sirènes. Leur chant était magnifique, il était si joli que je voulais que mes compagnons me détachèrent du mât ! Grâce à mes consignes, ils resserrèrent mes liens et nous traversâmes la terrible mer.
Et voilà tendre épouse, comment s’est passé mon voyage chez les sirènes.
Enzo



La seconde situtation est ...  Imagine la suite de « La pêche d’Ysengrin » et sa fin à partir de la phrase : les autres chasseurs l’entendent et se dirigent vers l’étang avec leur meute.
Voilà Ysengrin en mauvaise posture...

Renart se dit alors qu’il y avait beaucoup à gagner, car il était rusé et avide. Alors, il mit une tenue de scientifique et alla se présenter aux chasseurs en leur disant : « Je crois que vous avez vu un beau loup. Je suis un scientifique et j’aimerais avoir un loup vivant pour pouvoir l’étudier.
« C’est très dur de se procurer un loup vivant car ils sont dangereux et ne se laissent pas facilement approcher » rétorqua Constant
Le goupil déguisé répondit : « Justement, je vois que celui-là est coincé. Et en plus, je vous paierai cher pour en avoir un ».
Le maitre des lieux est intéressé par la proposition mais, au cours de sa carrière, il avait appris à se méfier de certaines  offres et demanda « Alors, qu’avez-vous à me proposer, Monsieur ?»
« Je pourrais, répondit Renart, vous indiquer l’emplacement de la tanière du célèbre Renart. A ce qu’il parait il est fourbe et rusé ».
Constant acquiesça en disant « Il m’a déjà joué des centaines de vilains tours. Mais comment l’avez-vous trouvé ? »
Maitre Renart, qui s’attendait à cette réponse, expliqua : « En arrivant j’ai vu Renart dans le coin. En me voyant, il a fui, mais je pense que nous pouvons retrouver ses traces. Elles se situent près d’un énorme chêne »
Constant se rendit à l’énorme chêne en laissant Ysengrin encore coincé. Le chasseur était si excité de pouvoir enfin piéger Renart qu’il ne vérifia pas les traces de pas. Sinon, il aurait vu que ce n’était pas des traces de goupil mais d’ours ! Après avoir suivi le chemin laissé par les traces de pas, les chasseurs arrivèrent dans la grotte de Maitre Brun l’ours. Ce dernier n’aima pas se faire réveiller pendant son hibernation et fit un rugissement féroce qui fit fuir tous les chasseurs.
Pendant ce temps, Renard disait à Ysengrin « Que me donnez-vous pour ce service ? »
« Quel service ? S’esclaffa le loup. C’est vous qui m’avez mis dans ce pétrin ! »
« Vous voulez, répondit Maitre Renart, que je vous laisse ici ? Les chasseurs ne vont pas tarder à se rendre compte de la supercherie, vous savez… »
« Je vous donnerai toutes mes prises du mois » marmonna Ysengrin
Une fois Ysengrin libéré, Renart partit en disant « Sachez, mon cher ami, que toutes les choses ont un prix »
Et ils s’enfuirent en voyant les chasseurs rentrer.
François


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