Jadis, dans une forêt, l’hiver était arrivé et la neige avait étendu son blanc manteau. Tous les oiseaux avaient migré vers les pays chauds. Or le petit Moineau avait oublié de migrer et il ne pouvait partir maintenant car une tempête éclata. Alors, dans le froid, le petit Moineau cherchait un arbre pour s’abriter. Il arriva devant le Pommier et lui dit : «Pommier s’il te plait pourrais-je m’abriter sur tes branches jusqu’à la fin de l’hiver ?» Et le Pommier répondit : «Alors ça non, tu saliras mes belles feuilles !» Et le Pommier chassa le Moineau. Le Moineau vit le Chêne et lui demande : «Chêne pourrais-je m’abriter sur tes branches jusqu’à la fin de l’hiver, je ne salirais pas tes belles feuilles.» Et le Chêne lui dit : «Moi, je n’abrite personne donc, va t’en !» Le Moineau avait toujours de plus en plus froid et il tomba sur la terre gelée. Le Sapin le vit et lui dit : «Moi, je veux bien que tu t’abrites sur mes branches jusqu’à la fin de l’hiver.» Le Moineau tout joyeux s’agrippa à ses branches jusqu’à la fin de l’hiver.
Mais, mère Nature qui avait tout vu, punit les arbres. À chaque hiver tous les arbres sauf le Sapin  perdraient leurs  feuilles.
C’est pour ça que certains arbres n’ont pas de feuilles en hiver.        
Et en hiver certains animaux restent chez eux et hibernent.

Roch Léna 6°3


 
Par une belle journée d’été, madame Tortue se prélasse au bord d’un lac.
Le cou tendu et les pattes écartées elle profite du soleil bouillant.
Tout à coup, des éclats de voix viennent perturber sa sieste.
« Mais que se passe - t- il dans cette eau si calme d’habitude ? » dit-elle.
Mr le Brochet tout énervé, sort sa bouche de l eau et hurle :
« Mêlez-vous de ce qui vous regarde ma commère la Carpe ne mérite aucun respect.
Elle ne cesse de venir chasser dans mes eaux. »
Ne laissant pas le temps à la Tortue de répondre,
Le Brochet replonge de plus belle en traitant la Carpe de tous les noms d’oiseaux.
Ne pouvant se faire laisser,
Madame Tortue approche du bord et dit au Brochet :
« Mr le Brochet, vous ne pourrez jamais trouver une solution avec un tel langage ! »
« Vous ne faites qu’empirer la situation. »
Se tournant vers la Carpe ,la Tortue lui explique posément et clairement que l’immensité du lac lui permet de trouver de la nourriture ailleurs.
Ayant compris le message, la Carpe salue le Brochet et s’en va .
Madame Tortue , fière de ce qu’elle vient d’accomplir dit au Brochet :
« Rien ne sert d’être vulgaire et de manquer de respect.
La parole doit toujours être impeccable pour arriver à ses fins. »

MARIE