Quelques
minutes avant que le crépuscule ne tombe,le combat des
deux chevaliers débute. Les chevaliers se préparaient
chacun de leur côté avec l’aide de leur écuyer.
Le combat pour la belle princesse Evangéline aurait lieu dans
la clairière au cyprès près du château. Avant chaque combat
qui avait lieu dans cette clairière, tous les
spectateurs priaient sous le cyprès le plus haut et le plus
majestueux en faveur du chevaliers pour qui ils voulaient la
victoire.
Ce combat,
différent des autres commencerait plutôt vers le soir au
crépuscule. L’avantage de la clairière aux cyprès, c’était
qu’il n’y faisait jamais noir, ni sombre. Pour une
raison inconnue, elle était toujours claire et lumineuse.
L’un des chevaliers était une jeune fille nommée Leyal
(signifiant «Nuit» en arabe), elle était la plus forte en
maniement de l’épée et elle était celle qui lançait sa lance
le plus loin et le plus précisément. Le second chevalier qui
allait se battre contre Leyal portait le nom de Kiri
(signifiant «Ombre» en japonais), lui était un barbare, il
possédait une grande renommée. Kiri a toujours voulu se battre
contre «Léo» (c’était le nom de camouflage de Leyal) et il
avait juré qu’il le battrait.
Le crépuscule fut enfin arrivé. Les deux chevaliers,
leur armure sur le dos, Leyal avec sa masse d’arme, son
bouclier ornée d’une fleur de lys et Kiri tenant sa lance avec
fierté, son bouclier, orné d’une tête de loup.
Ils arrivèrent
chacun de leur côté, sur leur destrier; les écuyers les
suivant de près.
La princesse était
dans sa tribune en compagnie de son père, le roi. Leyal se
moquait de gagner sa main, elle voulait juste remporter le
tournoi, rien de plus.
Leyal et Kiri se
mirent en place chacun de leur côté. Le dos droit, serrant
leur armes et leur bouclier. Installés sur leur destriers,ils
se concentrèrent. Le signal fut donné, les destriers prirent
le départ. En quelques minutes, les deux chevaliers arrivèrent
au bout de la barrière. Il n’y a plus un bruit, les
spectateurs retenaient leur souffle. Ils regardaient
attentivement les deux combattants. Soudainement,Leyal
s’effondra sur le sol lumineux de la clairière. Kiri descendit
de son destrier. Il empoigna son épée et se mit debout à côté
de Leyal. Kiri était sur le point de la tuer.
Sous les regards
stupéfaits des spectateurs, Leyal attrapa la lame de l’épée.
Elle se releva, tant bien que mal, prit sa masse d’arme et
d’un coup sec, elle fit voler Kiri. Il gisait sur le sol à
quelques mètres de là, probablement dans le coma.
Comme promis,le vainqueur gagna la main de la
princesse. Leyal, bien sûr, refusa sa main et laissa la
princesse à Kiri.
Elle continua son
entraînement et attendit le prochain combat.
LILIA A., 5°4