Pourquoi "petit déjeuner" ?

Intérêts du petit-déjeuner

L’apport énergétique du matin doit permettre de compenser les dépenses de la matinée. S’abstenir de petit-déjeuner, c’est obliger son organisme à puiser dans ses réserves. Les performances sportives du matin s’en trouvent également altérées.

L’absence de petit déjeuner conduit inévitablement à mettre l’organisme en situation de faiblesse, dont la sensation de faim en milieu de matinée est un des révélateurs. Une telle attitude conduit inévitablement à avoir recours au grignotage, dont on connaît les désordres qu’ils induisent sur la santé.

Il a été démontré qu’un petit déjeuner équilibré incite indirectement à rechercher un équilibre nutritionnel au cours des autres repas de la journée. Commencer sa journée par un petit déjeuner équilibré, c’est en quelque sorte « équilibrer sa journée ».

Les principales erreurs

Pas le temps…
L’une des raisons évoquées fréquemment est le manque de temps, pour des raisons de réveil déjà très matinal, ou d’impératif d’horaire de transport en commun pour se rendre à l’établissement scolaire.
Il est pourtant simple d’anticiper le réveil de quelques minutes, ne serait ce que 10 minutes, pour prendre un petit déjeuner.

Exemple de petit déjeuner à emporter : yaourt à boire, produit laitier céréalier, fruit ou jus d’orange en briquette individuelle, tartines garnies de beurre confiture ou pâte chocolatée, bouteille d’eau.

Je n’ai pas faim…
Il s’agit là d’un effet secondaire à de mauvaises habitudes. Ne pas prendre de petit déjeuner conditionne l’organisme à s’en priver, d’où absence de sensation de faim au réveil. Il suffit en général de reconditionner l’organisme par une prise alimentaire, même minime
au début, pour que l’organisme intègre la possibilité d’un apport énergétique le matin. Peu à peu, la faim réapparaît, et l’organisme réorganise ses apports.

Il faut aussi éliminer les causes éventuelles qui suppriment l’appétit du matin, à savoir un dîner trop consistant la veille, ou des grignotages au coucher.

Que penser des céréales ?
Les céréales constituent un bon aliment glucidique pour le petit déjeuner. Encore faut il savoir les choisir ? Une grande variété existe, souvent au détriment de la qualité. La qualité nutritionnelle diminue avec l’enrichissement en sucre rapide et en graisses (miel, céréales chocolatées…), dont les plus mauvaises sont de loin les céréales fourrées d’une pâte chocolatée.

Trop gras ou trop sucré…
Phénomène de mode ou solution de facilité, les petits déjeuners des adolescents sont devenus une cible publicitaire et commerciale. Les traditionnels pain beurre confiture, ou pâte chocolatée ne sont plus les favoris, au profit d’autres produits tels que les viennoiseries (souvent chocolatées), et plus récemment les biscuits soit disant spécifiques au petit déjeuner.

Certains de ces biscuits présentent une composition intéressante, et ont l’avantage d’être bien conditionnés (emballage individuel). Mais beaucoup restent trop riches en sucres simples et acides gras. D’autre part, ces produits habituent l’enfant ou l’adolescent à consommer un aliment transformé sucré, ce qui l’écarte des aliments de base.

Les viennoiseries sont également devenues de consommation courante, mais constituent un apport sucré et gras important (un pain au chocolat ou un croissant équivaut à 6 sucres et une cuillère à soupe d’huile de matière grasse !) Ces produits doivent répondre à une consommation occasionnelle.


Pour savoir si tu as bien lu, réponds à ces questions:
a) Pourquoi est-il important de prendre un petit déjeuner ?
b) Quelles familles d'aliments doit-on trouver dans un petit déjeuner équilibré ?
c) Le petit déjeuner fait-il grossir ? Justifie.
d) Quels sont les désagréments (problèmes) liés à l'oubli du petit déjeuner ?