Musées de la Cour d’Or à Metz …

La médecine antique

Mis à part le fait que l’ ensemble du vocabulaire médical nous vient de racines latines et grecques, la médecine moderne doit beaucoup à l’ Antiquité. Le premier à considérer la médecine comme une science et à s’ éloigner de la magie entourant la maladi e et la guérison est Hippocrate, médecin célèbre pour ses écrits et son serment. TI observe les symptômes de ses patients et analyse les effets des traitements prescrits.
Dans le cadre des nouveaux programmes de langues et cultures de l’Antiquité au collège et au lycée (le programme de terminale propose une séquence sur l’entrée « interrogations scientifiques »), mais aussi simplement par curiosité, il est intéressant de découvrir les textes de Celse savant et premier médecin romain à rédiger ses oeuvres en langue latine.
Ses écrits ont été éclipsés par la gloire de Galien, médecin personnel de l’Empereur Marc-Aurèle.
Si à l’époque de Molière, pour se faire passer pour un médecin, il suffisait de citer Hippocrate et Galien comme dans le Malade imaginaire, c’est que leur influence a été considérable en médecine jusqu’au XVIIe siècle environ.

Pour aborder le thème de la médecine, certaines pièces des Musées de la Cour d’Or peuvent servir d’objets d’étude :  la stèle de la Medica permet d’évoquer l’existence de femme médecin, le cachet d’ oculiste est la preuve que les maladies de l’ œil étaient déjà bien traitées en Gaule romaine, les scalpels et olivettes ressemblent étonnamment à nos instruments de chirurgie actuels, la stèle d’Hygie, fille d’Esculape et déesse de la guérison permet d’expliquer l’origine du caducée qui est toujours l’emblème des métiers de la santé.

Lien pour les textes de Celse Livre l, II et III :

http://agoraclass.fltr.ucl.ac.be/concordances/intro.htm#celse

Lien pour l’ œuvre numérisée et traduite de Celse :
http://remacle.org/bloodwolf/erudits/celse/table.htm

Pour le service éducatif des Musées de la Cour d’Or, Floriane Tourneur

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