Les épreuves de langues anciennes au baccalauréat 2007

1 Les épreuves de spécialité : (épreuves écrites)

Grec ancien

Nombre de candidats Moyenne <10 >10
8 13, 75 2 6

Le nombre des candidats, 8, a encore baissé (ils étaient 15 en 2004, 10 en 2005). Tous sont élèves de lycées publics : 2 en Meurthe-et-Moselle (Chopin et Marquette), 3 en Moselle (Georges de la Tour et Poncelet) et 3 dans les Vosges (Lapicque et Claude Gellée). La moyenne de cette année, 13,75, se rapproche de celle de 2005 (13,9) après la baisse constatée en 2006 (12).
A la lecture des copies la même remarque que les années précédentes s’impose : ce sont les questions qui sont bien traitées ; l’exercice de version fait apparaître d’importantes difficultés avec la langue grecque. Il devra  faire l’objet d’un entraînement au long de l’année, puisqu’il s’agit de spécialistes se destinant souvent à une poursuite d’étude en langues anciennes dans l’enseignement supérieur.

Latin

Nombre de candidats Moyenne <10 >10
26 13, 60 6 20

Le nombre de candidats, 26, a baissé par rapport à 2006, 34 candidats. On constate une diminution  régulière d’année en année : 46 en juin 2003, 41 en 2004, et 33 en 2005. Les élèves sont majoritairement scolarisés dans des lycées publics (8 dans l’enseignement privé dont 4 hors contrat, Eguelshart).
La moyenne est étonnamment stable par rapport à celle de l’an passé, 13,60 pour 13,65. Les candidats sont certes moins nombreux, mais obtiennent désormais de bonnes notes, essentiellement grâce aux réponses aux questions (moyenne en progression : 9,65 en 2003, 12,15 en 2004, 12,85 en 2005) : l’épreuve est maintenant bien connue, et donc mieux traitée. Il faut continuer à faire porter les efforts sur la partie « version » qui est nettement moins bien réussie.

2 Les épreuves facultatives (épreuves orales)

Un document, charte de l’oral a été rédigé par l’IA-IPR au terme d’un stage avec les professeurs. Il fixe le cadre, et les consignes pour la passation de l’épreuve orale, et est remis par le chef de centre à chaque interrogateur. L’IA-IPR désigne  les interrogateurs en concertation avec la DEC et  peut ainsi éliminer des professeurs qui n’ont pas respecté lors des années antérieures les caractéristiques de l’épreuve. L’épreuve se déroule bien, pas d’absentéisme des professeurs, pas de problème particulier.

Grec ancien

L ES S Total
Nombre de candidats 43 13 97 153
28% 8,5% 63,5%
Moyenne 15,44

Le nombre de candidats, cette année 153, a encore un peu augmenté par rapport à l’année précédente, 131. Pour mesurer l’évolution, rappelons qu’ils n’étaient que 74 en 2003 : en cinq ans le nombre de candidats a doublé, (91candidats 2004, 95 candidats en 2005).
Sur ce total de 153 candidats, 125 soit 82%, ont choisi l’épreuve facultative 1, coefficient 3. La moyenne de cette année est 15,44, stable par rapport à celle de l’année 2006 (15,13) et sans grand écart par rapport  aux années antérieures.
La moyenne des candidats qui ont présenté le grec en épreuve facultative 1 (coefficient 3) est légèrement inférieure, 15,30 à celle des candidats qui l’ont passé en épreuve facultative 2 (coefficient 2), 16,07.
Les candidats issus de la série S représentent comme les années précédentes deux candidats sur trois mais sans augmentation de la proportion par rapport à l’ensemble. La proportion de candidats issus de la série littéraire n’évolue pas.

Latin

L ES S Total
Nombre de candidats
(4 absents)
116 77 303 496
23,4% 15,5% 61,1%
Moyenne 15,60

Le nombre de candidats a encore un peu augmenté cette année, 496 (459 en 2006, 418 en 2005). Par rapport au nombre de candidats en 2004, 364, la progression est importante. Sur ce total de 496 candidats, 473, soit 95%, ont choisi l’épreuve facultative 1, coefficient 3. La moyenne de cette année est 15,60, étonnamment stable par rapport à celle de l’année 2006 (15,56) et sans grand écart par rapport aux années antérieures : 15,98 en 2005, 15,44 en juin 2004, 15,91 en juin 2003.
La moyenne des candidats qui ont présenté le latin en épreuve facultative 1 (coefficient 3) est égale (15,61) à celle des candidats qui l’ont passé en épreuve facultative 2 (coefficient 2) : 15,6O.
La proportion de candidats issus des classes de série L qui avait  augmenté les années précédentes passant de 17,6% à 24,2% reste stable, ce qui est très encourageant. Ce sont les candidats issus de la série S qui demeurent largement majoritaires.

Dominique Pierrel,
IA – IPR de Lettres

Etiquettes