Objectif LANGUE : Aborder l’ablatif absolu et le Génitif absolu

  • Objectifs : Construire la notion de génitif absolu
Rendre les élèves actifs dans un domaine (la langue) qu’ils jugent plutôt négativement
Fixer les apprentissages par un travail collaboratif
  • Compétences :

    Restituer, expliquer, décrire, justifier, argumenter à l’oral

Etablir des comparaisons entre les deux langues en terme de syntaxe

  • Contexte

Mois de mars

Séquence sur le discours : « le discours dans tous ses états »

ici le discours judiciaire

Classe de 36 élèves

  • Supports , dans le manuel GREC Hatier Première, Les Belles Lettres

Texte 1 : Les malheurs conjuguaux d’Euphilétos, Lysias, Sur le meurtre d’Erastosthène p. 14

Texte 2 : Euphilétos se fait justice, Lysias, Sur le meurtre d’Erastosthène , p. 16
  • Déroulement

1h

–Texte 1 Les malheurs conjuguaux d’Euphilétos p. 14

Traduction l. 1 à 9 par binômes

Traduction de la suite du texte ( l. 9 à 31) donnée en juxtalinéaire.

Rappels sur le participe présent et aoriste à partir des participes lus dans le texte (morphologie)

1h

Exercices : former des participes présents et aoristes

1h

–Texte 2 Euphilétos se fait justice p. 16

Ligne 1 à 10

Salle informatique

Traduction collaborative par groupes de 2 ou 3 élèves sur Google Docs

Confrontation de traductions de deux génitifs absolus présents dans ces deux extraits,cf. paragraphes récapitulatifs ci-après, l.19 texte 1, proposé en juxtalinéaire ( non traduit par les élèves) + l. 9 texte 2, traduit en classe.

1h

Temps collaboratif :

Elaboration de la leçon : qu’est-ce qu’un génitif absolu ?

A établir selon les critères suivants : caractéristiques, fonctionnement, valeurs circonstancielles.

Echange en binôme puis mise en commun avec un autre groupe de deux.

Le professeur désigne dans le groupe le rapporteur, ici, celui qui parle le moins en cours

La mise en commun permet d’élaborer la leçon.

Leçon complétée par la professeure pour les valeurs conditionnelle et concessive

Leçon fixée par un exercice : 5 phrases : transformer une subordonnée en génitif absolu

Correction de l’exercice l’heure suivante.

  • Rôle du professeur

Evalue les compétences en situation et répond aux besoins spécifiques des élèves en traduction ou lors de l’élaboration de la leçon lors des moments collaboratifs.

  • Bilan du dispositif

Les exercices sur les participes ont pris plus de temps que prévu en raison des difficultés des élèves à construire le participe aoriste ( disparition de l’augment et du radical différent du présent) ou à le reconnaître.

Difficulté des élèves à verbaliser les caractéristiques de cette forme c’est à dire le fait que cela soit un groupe détaché du reste de la phrase et crainte de ne pas être en mesure de trouver la valeur circonstancielle.

L’ élaboration de la leçon à plusieurs a été véritablement un temps fort de l’apprentissage, davantage que la mise en commun, répétitive, en raison du grand nombre de groupes, les réponses ont vite été communes à tous.

TEXTES :

Texte 1 : Les malheurs conjugaux d’Euphilétos

Un homme trompé par sa femme a tendu un piège à l’amant de celle-ci, un certain Eratosthène. Avec quelques camarades, sollicités pour lui prêter main forte, il a surpris les amants et a égorgé Eratosthène en prétextant qu’une ancienne loi qui remontait au législateur Dracon permettait à un citoyen déshonoré de rendre lui-même une justice expéditive… Or, en -400 environ, deux-cents ans plus tard, les mœurs ont évolué et, d’ordinaire, ce genre d’outrage se réglait avec de l’argent, sans mise à mort. Ici, l’accusé veut mettre en avant le déshonneur qui est venu le frapper en se présentant comme naïf et inoffensif.

 

Ἐπειδὴ δέ μοι ἡ μήτηρ ἐτελεύτησε, πάντων τῶν κακῶν ἀποθανοῦσα αἰτία μοι γεγένηται. 8 Ἐπ’ ἐκφορὰν γὰρ αὐτῇ ἀκολουθήσασα ἡ ἐμὴ γυνὴ ὑπὸ τούτου τοῦ ἀνθρώπου ὀφθεῖσα, χρόνῳ διαφθείρεται· ἐπιτηρῶν γὰρ τὴν θεράπαιναν τὴν εἰς τὴν ἀγορὰν βαδίζουσαν καὶ λόγους προσφέρων ἀπώλεσεν αὐτήν.

9 Πρῶτον μὲν οὖν, ὦ ἄνδρες, (δεῖ γὰρ καὶ ταῦθ’ ὑμῖν διηγήσασθαἰ) οἰκίδιον ἔστι μοι διπλοῦν, ἴσα ἔχον τὰ ἄνω τοῖς κάτω κατὰ τὴν γυναικωνῖτιν καὶ κατὰ τὴν ἀνδρωνῖτιν. Ἐπειδὴ δὲ τὸ παιδίον ἐγένετο ἡμῖν, ἡ μήτηρ αὐτὸ ἐθήλαζεν· ἵνα δὲ μή, ὁπότε λοῦσθαι δέοι, κινδυνεύῃ κατὰ τῆς κλίμακος καταβαίνουσα, ἐγὼ μὲν ἄνω διῃτώμην, αἱ δὲ γυναῖκες κάτω. 10 Καὶ οὕτως ἤδη συνειθισμένον ἦν, ὥστε πολλάκις ἡ γυνὴ ἀπῄει κάτω καθευδήσουσα ὡς τὸ παιδίον, ἵνα τὸν τιτθὸν αὐτῷ διδῷ καὶ μὴ βοᾷ.

Καὶ ταῦτα πολὺν χρόνον οὕτως ἐγίγνετο, καὶ ἐγὼ οὐδέποτε ὑπώπτευσα, ἀλλ’ οὕτως ἠλιθίως διεκείμην, ὥστε ᾤμην τὴν ἐμαυτοῦ γυναῖκα πασῶν σωφρονεστάτην εἶναι τῶν ἐν τῇ πόλει. 11 Προϊόντος δὲ τοῦ χρόνου, ὦ ἄνδρες, ἧκον μὲν ἀπροσδοκήτως ἐξ ἀγροῦ,μετὰ δὲ τὸ δεῖπνον τὸ παιδίον ἐβόα καὶ ἐδυσκόλαινεν ὑπὸ τῆς θεραπαίνης ἐπίτηδες λυπούμενον, ἵνα ταῦτα ποιῇ· ὁ γὰρ ἅνθρωπος ἔνδον ἦν· ὕστερον γὰρ ἅπαντα ἐπυθόμην. 12 Καὶ ἐγὼ τὴν γυναῖκα ἀπιέναι ἐκέλευον καὶ δοῦναι τῷ παιδίῳ τὸν τιτθόν, ἵνα παύσηται κλᾶον. ἡ δὲ τὸ μὲν πρῶτον οὐκ ἤθελεν, ὡς ἂν ἀσμένη με ἑωρακυῖα ἥκοντα δὶα χρόνου· ἐπειδὴ δὲ ἐγὼ ὠργιζόμην καὶ ἐκέλευον αὐτὴν ἀπιέναι (..) ἀναστᾶσα καὶ ἀπιοῦσα προστίθησι τὴν θύραν, προσποιουμένη παίζειν, καὶ τὴν κλεῖν ἐφέλκεται.

Κἀγὼ τούτων οὐδὲν ἐνθυμούμενος οὐδ’ ὑπονοῶν ἐκάθευδον ἄσμενος, ἥκων ἐξ ἀγροῦ.

Lysias, Sur le meurtre d’Eratosthène, 7-13

τελευτάω :mourir

αἴτιος, α, ον :cause, responsable

ἡ ἐκφορά, ᾶς :le convoi funèbre

ἁκολουθέω :accompagner

ὤφθην :aoriste passif deὁράω : voir

διαφθείρω : détruire, corrompre, séduire

ἐπιτηρέω :épier, guetter

ἡ θεράπαινα :la servante

βαδίδζω :marcher, aller

ἀπόλλυμι :causer la perte, corrompre

διηγέομαι :raconter en détail

διπλοῦς, οῦς, οῦν :double (rez-de-chaussée + étage)

ἄνω en haut

κάτω en bas

ἡ γυναικωνῖτις, ιδος l’appartement des femmes

ἴσος, η, ον :+ datif : égal à

θηλάζω nourrir au sein, allaiter

λούω laver, baigner

ἡ κλῖμαξ, ακος l’échelle, l’escalier

διαιτάομαι passer son temps

συνεθίζομαι avoir l’habitude

ἀπέρχομαι : imparfait ἀπῄειν, -εις, -ει : s’en aller.

καθεύδω dormir

ὁ τιτθός le sein

δίδωμι, donner, subjonctif présent :διδῶ, -ῷς, -ῷ

ὑποπτεύω avoir des soupçons

διάκειμαι : être disposé de telle ou telle manière, être.

ἠλιθίος sot, idiot

οἴομαι,οἶμαι : imparfait ᾤμην : penser, croire, estimer.

 Mais lorsque ma mère vint à mourir, cet événement sur l’origine et l’occasion de tout le désordre. [8] Ma femme suivait les funérailles ; Ératosthène l’aperçut, et par l’entremise d’une servante qui allait au marché, il lui sit faire des propositions, et vint enfin à bout de la séduire et de la perdre.

[9] Il faut vous observer, Athéniens, que ma maison a deux étages, dont les appartements sont également distribués : les femmes habitent le haut, et le bas est habité par les hommes. Comme la mère nourrissait son enfant, je craignais que, les soins maternels l’obligeant souvent de monter, elle ne se trouvât exposée à quelque accident ; je me transportai donc en haut, et je sis descendre les femmes. [10] J’étais accoutumé à voir mon épouse aller coucher en bas auprès de son fils, afin de prévenir ses besoins et d’empêcher ses pleurs.

Nous vécûmes ainsi pendant plusieurs mois : j’étais sans soupçon, assez simple pour croire que ma femme était la plus sage de toute la ville. [11] Quelque temps après, j’étais arrivé de la campagne sans être attendu, et j’avais soupé en haut avec elle. L’enfant pleurait et criait : la servante le tourmentait à dessein ; Ératosthène, je l’ai su depuis, était alors dans la maison. [12] Je disais à ma femme de descendre pour allaiter son fils, et le calmer. D’abord elle refusait, sous prétexte qu’elle me revoyait avec plaisir après une longue absence. Mais comme je me fâchais, et que je la pressais de descendre(…) [13] elle se lève, et en se retirant elle tire sur elle la porte, la ferme par manière de plaisanterie, et prend la clef.

Je ne pensais à rien, je ne soupçonnais rien, je dormais profondément comme quelqu’un fatigué d’un voyage. 

http://remacle.org/bloodwolf/orateurs/lysias/eratosthene.htm

Texte 2 : Euphilétos se fait justice.

Euphilétos finit par avoir des doutes sur la fidélité de sa femme. Il menace la servante et celle-ci confirme ses soupçons. En vertu d’une loi de Dracon, Euphilétos pense que le guet-apens qu’il va tendre à l’amant de sa femme sera considéré comme entrant dans le respect de la loi. Les paroles rapportées par Euphilétos tendent à transformer une vengeance jalouse en acte civique.

Ἐγώ δ’ἐκάθευδον. Ὁ δ’ Ἐρατοσθένης, ὦ ἆνδρες, εἰσέρχεται, καὶ ἡ θεράπαινα ἐπεγείρασά με εὐθύς φράζει ὄτι ἔνδον ἐστί. Κἀγὼ εἰπὼν ἐκείνῃ ἐπιμελεῖσθαι τῆς θύρας, καταβὰς σιωπῇ ἐξέρχομαι, καὶ ἀφικνοῦμαι ὡς τὸν καὶ τόν, καὶ τοὺς μὲν ἔνδον κατέλαβον, τοὺς δὲ οὐκ ἐπιδημοῦντας ηὗρον. Παραλαβὼν δ’ὡς οἷόν τε ἦν πλείστους ἐκ τῶν παρόντων ἐβάδιζον. Καὶ δᾷδας λαβόντες ἐκ τοῦ ἐγγύτατα καπηλείον εἰσερχόμεθα, ἀνεῳγμένης τῆς θύρας καὶ τῆς ἀνθρώπου παρεσκευασμένης.Ὤσαντες δὲ τὴν θύραν τοῦ δωματίου οἱ μὲν πρῶτοι εἰσιόντες ἔτι εἴδομεν αὐτὸν κατακείμενον παρὰ τῇ γυναικί, οἱ δ’ ὕστερον ἐν τῇ κλίνῃ γυμνὸν ἑστηκότα.Ἐγώ δὲ, ὦ ἆνδρες, πατάξας καταβάλλω αὐτόν, καὶ τὼ χεῖρε περιαγαγὼν εἰς τοὔπισθεν καὶ δήσας ἠρώτων διὰ τί ὑβρίζει εἰς τὴν οἰκίαν τὴν ἐμὴν εἰσιών. Κἀκεῖνος ἀδικεῖν μὲν ὡμολόγει, ἠντεβόλει δὲ καὶ ἱκέτευε μὴ ἀποκτεῖναι, ἀλλ’ ἀργύριον πράξασθαι. Ἐγὼ δ’ εἶπον ὅτι « οὐκ ἐγώ σε ἀποκτενῶ, ἀλλ’ ὁ τῆς πόλεως νόμος, ὃν σὺ παραβαίνων περὶ ἐλάττονος τῶν ἡδονῶν ἐποιήσω, καὶ μᾶλλον εἵλου τοιοῦτον ἁμάρτημα ἐξαμαρτάνειν εἰς τήν γυναῖκα τὴν ἐμὴν καὶ εἰς τοὺς παῖδας τοὺς ἐμοὺς ἢ τοῖς νόμοις πείθεσθαι καὶ κόσμιος εἶναι ».

Lysias, Sur le meurtre d’Eratosthène, 23-26.

ἡ θεράπαινα, ης : la servante

ἐπ εγείρω : réveiller

εὐθύς : aussitôt

φράζω : expliquer

ἔνδον à l’intérieur

ἐπιμελέομαι + génitif : se soucier de

ἡ σιωπή, ης : le silence

ὡς τὸν καὶ τόν : chez l’un et chez l’autre

καταλαμβάνω : saisir, s’emparer de

ἐπιδημέω : résider, être chez soi

παραλαμβάνω : prendre avec soi

ἐκ τῶν παρόντων : parmi ceux qui étaient présents

βαδίζω : marcher, se mettre en route

ἡ δᾴς, δᾳδος : la torche, le flambeau

ἐγγύς : proche, près

τὸ καπηλεῖον : la boutique

ἀν οίγνυμι : ouvrir

ὠθέω : pousser, enfoncer

τὸ δωμάτιον, ου : la chambre

κατάκειμαι : être couché

ἡ κλίνη, ης : le lit

γυμνός, ή, όν : nu

ἕστηκα : je me tiens debout

πατάσσω : frapper

καταβάλλω : renverser

τὸ ὅπισθεν : l’arrière

δέω : attacher

ὁμολογέω : reconnaître, convenir

ἀντιβολέω : supplier

πράττομαι : faire payer, exiger

αἱρέομαι : choisir

τοιοῦτον ἀμάρτημα (ἐξ)αμαρτάνω : commettre une telle faute

κόσμιος, α, ον : honnête

  Moi, je me couchai.

Arrive Ératosthène, la servante me réveille aussitôt et me dit. Il est entré. Je la charge de garder la porte : je descends doucement, je sors, et je cours de tous côtés chercher mes amis. Je ne trouve pas les uns, les autres n’étaient pas même à Athènes. [24] J’amène avec moi tous ceux que j’avais pu trouver; et prenant des flambeaux dans le cabaret le plus voisin, nous entrons par la porte qui était ouverte, et que gardait la servante. Nous enfonçons la porte de la chambre ; les premiers de nous qui entrèrent aperçurent Ératosthène encore couché auprès de ma femme, les autres le virent nu et debout sur le lit. [25] Après l’avoir frappé et renversé, je lui lie les mains derrière le dos, et lui demande de quel front il était venu chez moi pour me déshonorer. Il reconnaissait sa faute, il me suppliait de lui laisser la vie, et de me contenter d’un dédommagement pécuniaire. [26] Ce n’est pas Euphilète, lui dis-je, qui te donnera la mort, mais la loi, cette loi que tu as violée, que tu as sacrifiée à tes débauches, aimant mieux couvrir d’un éternel affront ma femme et mes enfants, que d’obéir à nos ordonnances, et de régler ta conduite.

http://remacle.org/bloodwolf/orateurs/lysias/eratosthene.htm

Paragraphes récapitulatifs :

Extrait 1, Lysias, Sur le meurtre d’Eratosthène, Les malheurs conjugaux d’Euphilétos, p. 14

[11] Προϊόντος δὲ τοῦ χρόνου, ὦ ἄνδρες, ἧκον μὲν ἀπροσδοκήτως ἐξ ἀγροῦ, μετὰ δὲ τὸ δεῖπνον τὸ παιδίον ἐβόα καὶ ἐδυσκόλαινεν ὑπὸ τῆς θεραπαίνης ἐπίτηδες λυπούμενον, ἵνα ταῦτα ποιῇ .ὁ γὰρ ἅνθρωπος ἔνδον ἦν· ὕστερον γὰρ ἅπαντα ἐπυθόμην. [11] Quelque temps après, j’étais arrivé de la campagne sans être attendu, et j’avais soupé en haut avec elle. L’enfant pleurait et criait : la servante le tourmentait à dessein ; Ératosthène, je l’ai su depuis, était alors dans la maison.  Remacle.org, Abbé AUGER, 1783
[11] A quelque temps de là, je revins de la campagne sans être attendu. Après le dîner, l’enfant était méchant et criait : c’était la servante qui le tourmentait pour qu’il fit cette vie là, car l’homme était dans la maison ( j’ai tout appris plus tard). Bizos, Gernet, Les Belles Lettres, 1924

 

Extrait 2, Lysias, Sur le meurtre d’Eratosthène, Euphilétos se fait justice p. 16

 

24 Παραλαβὼν δ’ ὡς οἷόν τε ἦν πλείστους ἐκ τῶν παρόντων ἐβάδιζον. Καὶ δᾷδας λαβόντες ἐκ τοῦ ἐγγύτατα καπηλείου εἰσερχόμεθα, ἀνεῳγμένης τῆς θύρας καὶ ὑπὸ τῆς ἀνθρώπου παρεσκευασμένης. Ὤσαντες δὲ τὴν θύραν τοῦ δωματίου οἱ μὲν πρῶτοι εἰσιόντες ἔτι εἴδομεν αὐτὸν κατακείμενον παρὰ τῇ γυναικί, οἱ δ’ ὕστερον ἐν τῇ κλίνῃ γυμνὸν ἑστηκότα. 24 J’amène avec moi tous ceux que j’avais pu trouver; et prenant des flambeaux dans le cabaret le plus voisin, nous entrons par la porte qui était ouverte, et que gardait la servante. Nous enfonçons la porte de la chambre ; les premiers de nous qui entrèrent aperçurent Ératosthène encore couché auprès de ma femme, les autres le virent nu et debout sur le lit.

Remacle.org, Abbé AUGER, 1783

24.J’emmenai avec moi le plus grand nombre possible de ceux qui étaient là et me voilà en route. Nous prenons des torches à la boutique la plus proche et nous entrons ( la porte de la rue était ouverte et la servante à son poste). Ayant poussé la porte de la chambre, les premiers entrés et moi, nous eûmes le temps de voir l’homme couché près de ma femme ; les derniers le trouvèrent debout, tout nu, sur le lit.

Bizos, Gernet, Les Belles Lettres, 1924

Edwige FOURNY

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