L’auteur de Pompéi retrouve encore une fois l’Antiquité romaine pour notre plus grand plaisir. Tiron, jeune secrétaire particulier d’un sénateur romain, encore peu connu, laisse entrer chez son maître un Sicilien terrorisé. Il vient chercher l’aide de ce sénateur, avocat de surcroît. L’hôte s’appelle Sthenius de Therme, et il vient porter plainte et chercher secours contre un certain gouverneur vicieux et corrompu, un certain Verrès…
Et c’est donc de « l’intérieur » que nous vivons cette affaire et surtout la lente ascension de Marcus Tullius Cicero jusqu’à son consulat. A travers la voix de Tiron, devenu très vieux (certains textes authentiques le présentaient centenaire), nous revivons toutes les difficultés, les luttes délicates de Cicéron pour accéder au sommet – c’est bien le pouvoir, le pouvoir politique, officiel, celui que nous connaissons en latin sous le nom d’imperium – le pouvoir de vie et de mort dont un individu est investi par l’Etat. Cicéron, c’est par son talent (et aussi la fortune de sa femme Terentia ) qu’il y parvient.
On vit donc aux côtés de cet avocat ses enquêtes en Sicile, ses efforts pour faire venir témoigner à Rome des hommes qui craignent des représailles. Et ce célèbre procès ne nous est pas « redonné », « traduit » à nouveau mais ce sont les doutes, les tractations de Cicéron, les « peaux de bananes » jetées par les défenseurs de Verrès (et ils sont nombreux, même en haut de l’Etat !) qui nous sont offerts et que nous revivons.
Puis Cicéron nous est montré dans toute son intimité, avec ses défauts, ses qualités, son entourage (avec sa femme souvent colérique). On croise aussi bien Pompée le Grand, César, encore jeune, Crassus qu’un certain Catilina…
Voilà, ce livre nous présente un monde qui ressemble par beaucoup de côtés à celui d’aujourd’hui, avec en toile de fond, un véritable thriller politique. Pour nous, cela peut être une base de données, d’extraits pour aborder la fin de la République ou l’affaire Verrès, ou encore les débuts des Catilinaires.
A lire, aussi, bien sûr, pour son propre plaisir…
Et c’est donc de « l’intérieur » que nous vivons cette affaire et surtout la lente ascension de Marcus Tullius Cicero jusqu’à son consulat. A travers la voix de Tiron, devenu très vieux (certains textes authentiques le présentaient centenaire), nous revivons toutes les difficultés, les luttes délicates de Cicéron pour accéder au sommet – c’est bien le pouvoir, le pouvoir politique, officiel, celui que nous connaissons en latin sous le nom d’imperium – le pouvoir de vie et de mort dont un individu est investi par l’Etat. Cicéron, c’est par son talent (et aussi la fortune de sa femme Terentia ) qu’il y parvient.
On vit donc aux côtés de cet avocat ses enquêtes en Sicile, ses efforts pour faire venir témoigner à Rome des hommes qui craignent des représailles. Et ce célèbre procès ne nous est pas « redonné », « traduit » à nouveau mais ce sont les doutes, les tractations de Cicéron, les « peaux de bananes » jetées par les défenseurs de Verrès (et ils sont nombreux, même en haut de l’Etat !) qui nous sont offerts et que nous revivons.
Puis Cicéron nous est montré dans toute son intimité, avec ses défauts, ses qualités, son entourage (avec sa femme souvent colérique). On croise aussi bien Pompée le Grand, César, encore jeune, Crassus qu’un certain Catilina…
Voilà, ce livre nous présente un monde qui ressemble par beaucoup de côtés à celui d’aujourd’hui, avec en toile de fond, un véritable thriller politique. Pour nous, cela peut être une base de données, d’extraits pour aborder la fin de la République ou l’affaire Verrès, ou encore les débuts des Catilinaires.
A lire, aussi, bien sûr, pour son propre plaisir…
Denis Ferlin,
collège de Neuves-Maisons
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