Olympias Tulli apud Leucos
Tel est le titre qui a réuni le 19 mai 2008 les 255 élèves latinistes des cinq collèges du bassin de Toul.
Le but de cette rencontre était de découvrir le patrimoine de la ville et les réminiscences de l’antiquité dans l’architecture de certains bâtiments. Nous voulions montrer aux élèves que l’étude du latin peut servir à poser un autre regard sur des lieux qu’ils fréquentent, devant lesquels ils passent sans forcément faire le lien avec ce que nous faisons en cours de latin.
Un parcours leur a été proposé ainsi qu’une énigme policière à résoudre. A l’issue de ce parcours, les élèves ont été en mesure d’établir le tracé de l’enceinte romaine dont deux vestiges sont encore visibles, d’évaluer son périmètre ainsi que la superficie de la ville intra muros.
Au début du parcours, les équipes ont découvert une première épitaphe latine annonçant le meurtre d’un courrier impérial et la disparition de sa missive. Le messager assassiné étant un Sabin et sa stèle funéraire étant à Trêves, nous avons imaginé qu’il aurait pu emprunter la via Agrippa qui menait de Lyon à Trêves en passant par Toul. La ville en a conservé la trace dans l’une de ses rues, « la rue Michâtel », dont le nom est issu de medium castrum et qui traverse la ville du nord au sud, l’antique cardo.
Pour obtenir des renseignements leur permettant de reconstituer le message contenu dans la lettre, les élèves ont été confrontés à différentes épreuves. Ils ont enquêté dans différents lieux qu’ils ont eu à observer ou se sont rendus chez des personnes susceptibles de les renseigner. Mais ils découvraient que ces personnes avaient également été assassinées et qu’il ne restait d’elles qu’une tombe avec une inscription funéraire ; ils ont alors travaillé sur des épitaphes qui leur ont livré des renseignements précieux. Lors de chacune de ces épreuves « Epitaphe », les équipes ont été accueillies par deux élèves latinistes du lycée Majorelle qui leur ont fait une lecture théâtralisée de l’épitaphe et de sa traduction. Deux épreuves sportives, encadrées par des professeurs d’EPS, ont complété le parcours.
Chaque énigme résolue permettait à l’équipe d’obtenir une ou plusieurs syllabes du message contenu dans la lettre. En fin de parcours, chaque équipe était en mesure de reconstituer le message en latin dans son intégralité. Ce message indiquait l’emplacement d’un trésor, lieu où toutes les équipes se rassemblaient pour une compétition amicale. Les élèves du lycée, vêtus de costumes réalisés par les élèves de la section couture du lycée Camille Claudel, ont ouvert les « jeux » par une pompa autour de la salle du gymnase, puis chaque collège étant représenté par une équipe, une course de chars a été réalisée : quatre élèves constituaient l’attelage et étaient dirigés par un cinquième qui faisait office d’aurige.
Quel bilan tirer de cette journée ? Les élèves ont participé activement aux épreuves proposées et ont été enthousiasmés par les étapes sportives, ils ont apprécié l’observation de la ville et certains ont reconnu avoir fait des découvertes.
Sommes-nous prêts à recommencer ? Sans doute, car nous avons trouvé un grand intérêt à travailler ensemble, à bâtir une journée en fédérant notre travail. Les échanges que nous avons eus ont été précieux et enrichissants, d’autant plus que nous sommes souvent isolés dans notre discipline au sein de nos établissements.
Quand recommencer ? Etant donné l’investissement nécessaire pour organiser une telle rencontre, nous n’envisageons pas de la renouveler chaque année, mais plutôt tous les trois ou quatre ans. Cependant nous cherchons une forme plus allégée de manière à maintenir une attente et un intérêt du côté des élèves et à ménager une liaison 3ème–2nde, en espérant ainsi créer chez les élèves le désir de poursuivre l’étude du latin au lycée. Nous sommes donc ouverts à toutes les suggestions…
Le but de cette rencontre était de découvrir le patrimoine de la ville et les réminiscences de l’antiquité dans l’architecture de certains bâtiments. Nous voulions montrer aux élèves que l’étude du latin peut servir à poser un autre regard sur des lieux qu’ils fréquentent, devant lesquels ils passent sans forcément faire le lien avec ce que nous faisons en cours de latin.
Un parcours leur a été proposé ainsi qu’une énigme policière à résoudre. A l’issue de ce parcours, les élèves ont été en mesure d’établir le tracé de l’enceinte romaine dont deux vestiges sont encore visibles, d’évaluer son périmètre ainsi que la superficie de la ville intra muros.
Au début du parcours, les équipes ont découvert une première épitaphe latine annonçant le meurtre d’un courrier impérial et la disparition de sa missive. Le messager assassiné étant un Sabin et sa stèle funéraire étant à Trêves, nous avons imaginé qu’il aurait pu emprunter la via Agrippa qui menait de Lyon à Trêves en passant par Toul. La ville en a conservé la trace dans l’une de ses rues, « la rue Michâtel », dont le nom est issu de medium castrum et qui traverse la ville du nord au sud, l’antique cardo.
Pour obtenir des renseignements leur permettant de reconstituer le message contenu dans la lettre, les élèves ont été confrontés à différentes épreuves. Ils ont enquêté dans différents lieux qu’ils ont eu à observer ou se sont rendus chez des personnes susceptibles de les renseigner. Mais ils découvraient que ces personnes avaient également été assassinées et qu’il ne restait d’elles qu’une tombe avec une inscription funéraire ; ils ont alors travaillé sur des épitaphes qui leur ont livré des renseignements précieux. Lors de chacune de ces épreuves « Epitaphe », les équipes ont été accueillies par deux élèves latinistes du lycée Majorelle qui leur ont fait une lecture théâtralisée de l’épitaphe et de sa traduction. Deux épreuves sportives, encadrées par des professeurs d’EPS, ont complété le parcours.
Chaque énigme résolue permettait à l’équipe d’obtenir une ou plusieurs syllabes du message contenu dans la lettre. En fin de parcours, chaque équipe était en mesure de reconstituer le message en latin dans son intégralité. Ce message indiquait l’emplacement d’un trésor, lieu où toutes les équipes se rassemblaient pour une compétition amicale. Les élèves du lycée, vêtus de costumes réalisés par les élèves de la section couture du lycée Camille Claudel, ont ouvert les « jeux » par une pompa autour de la salle du gymnase, puis chaque collège étant représenté par une équipe, une course de chars a été réalisée : quatre élèves constituaient l’attelage et étaient dirigés par un cinquième qui faisait office d’aurige.
Quel bilan tirer de cette journée ? Les élèves ont participé activement aux épreuves proposées et ont été enthousiasmés par les étapes sportives, ils ont apprécié l’observation de la ville et certains ont reconnu avoir fait des découvertes.
Sommes-nous prêts à recommencer ? Sans doute, car nous avons trouvé un grand intérêt à travailler ensemble, à bâtir une journée en fédérant notre travail. Les échanges que nous avons eus ont été précieux et enrichissants, d’autant plus que nous sommes souvent isolés dans notre discipline au sein de nos établissements.
Quand recommencer ? Etant donné l’investissement nécessaire pour organiser une telle rencontre, nous n’envisageons pas de la renouveler chaque année, mais plutôt tous les trois ou quatre ans. Cependant nous cherchons une forme plus allégée de manière à maintenir une attente et un intérêt du côté des élèves et à ménager une liaison 3ème–2nde, en espérant ainsi créer chez les élèves le désir de poursuivre l’étude du latin au lycée. Nous sommes donc ouverts à toutes les suggestions…
Pauline Auzeloux, Véronique Cabrer,
Jean-Loup Hazael-Massieux, Claire Hellak,
Florence M’Baye, Philippe Schaut.
Jean-Loup Hazael-Massieux, Claire Hellak,
Florence M’Baye, Philippe Schaut.