|
![]() |
L’unité de réaction est constituée d’un réacteur de 10 L de capacité utile, à double enveloppe, muni d’une vanne de vidange de fond de cuve et chauffé par circulation d’un thermofluide.
Le réacteur est muni d’un couvercle comportant des piquages permettant :
- l’introduction de réactifs liquides à partir de deux doseurs placés au-dessus du réacteur ; un dispositif permet le chargement de ces doseurs par le vide ;
- la liaison avec une colonne de rectification en verre, de diamètre intérieur 50 mm, garnie d’anneaux de Raschig de 5x5 mm,
- l’introduction directe d’un réactif solide ou liquide,
- le passage d’une sonde de pH reliée à une chaîne de régulation de pH pouvant commander le fonctionnement d’une pompe doseuse,
- le passage d’une sonde de température permettant la mesure et la régulation de la température du milieu réactionnel,
- le passage d’un arbre d’agitation équipé d’un agitateur de type " ancre ".
Un serpentin de refroidissement en acier inox est placé à l’intérieur du réacteur.
L’unité comporte également :
- un condenseur destiné à condenser les vapeurs obtenues en tête de colonne,
- un décanteur azéotropique permettant de séparer et de soutirer ou de recycler les phases constituant le distillat obtenu lors de la distillation d’un hétéroazéotrope,
- deux recettes pour la collecte du distillat,
- un groupe de chauffe du thermofluide.
- des sondes de températures (milieu réactionnel, tête de colonne, entrée et sortie de l’eau de refroidissement),
- un débitmètre pour la mesure du débit d’eau de refroidissement.
Une armoire électrique regroupe les afficheurs de température, de vitesse d’agitation, le timer commandant la vanne de reflux, l’interrupteur marche-arrêt de la pompe et du moteur d’agitation, le régulateur de pH et le régulateur de la température dans le réacteur.
La régulation de la température dans le réacteur est obtenue par action sur l’électrovanne du serpentin de refroidissement ; il est donc impératif d’ouvrir l’eau de refroidissement en début de toute manipulation.
La position " refroidissement " du tableau de commande force cette électrovanne en position ouverte ; dans ce cas, la température du réacteur n’est plus régulée.