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Ressoures régionales
LA RESERVE NATURELLE GEOLOGIQUE
d'HETTANGE GRANDE
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Le Grès
d'Hettange est
surmonté par la partie supérieure du Calcaire
à
gryphées, appartenant déjà
à
l'étage suivant : le Sinémurien. Un
arrêt de
sédimentation d'environ 150 000 ans
sépare ces deux
épisodes de dépôt. Pendant ce temps de
non-dépôt, le sédiment sableux,
correspondant
aujourd'hui au sommet du Grès
d'Hettange, a
été altéré et
érodé par
l'eau de mer et les courants, et perturbé par
l'activité des organismes qui vivaient dans le
sable ou
à sa surface : une remarquable SURFACE DURCIE rend compte de
tous ces phénomènes. Ultérieurement,
après
que les sédiments soient devenus des roches, une petite
FAILLE
verticale a recoupé l'ensemble des terrains de la
carrière en les décalant
légèrement.
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Flore
Anthémis
teinturier: Cota tinctoria
photo : M. HANZO J. Le GAC
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Avec ses 6 hectares de superficie et
l'originalité de son site, la Réserve
Naturelle
Géologique offre une large diversité
d'habitats qui
illustrent de façon spectaculaire
l'évolution de la
végétation, depuis la dalle minérale
nue
jusqu'au début de la recolonisation
pré-forestière. Sur les dalles par exemple, on
trouve des
espèces annuelles à cycle court telles que la
Sabline
à feuilles de serpolet, l'Alysson ou
l'Alsine
à petites feuilles. Les pelouses sableuses rases
à
Koelérie et Pâturin comprimé sont
mélées de Luzerne naine et d'Orpin
élégant avec ses feuilles crassulescentes. Les
zones
périphériques sur sol plus profond sont
occupées
par une riche prairie mésophile à Avoine
élevée, fermée par une
fruticée où
se mèlent Fusain, Aubépine, Cornouiller,
Noisetier,
Bouleau et Saule. Sur les fronts de taille et les éboulis,
s'épanouissent en été
l'Anthémis teinturier, la Potentille droite et le
Salsifis
pâle. A partir des cultures voisines sont arrivées
diverses espèces telles que le Bleuet ou le Miroir de
Vénus.
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Un inventaire entomofaunistique
(= insectes)
a été réalisé, afin de
reconnaître
les différentes variétés
d'animaux
présents sur le sol du site, en tenant compte de :
l'influence humaine par l'exploitation de la
carrière, du remblaiement et de l'entretien du
site, et
donc des modes d'adaptation des espèces aux
changements
d'habitats successifs.
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