Brigitte une bénévole essentielle
« Je ne supporte pas l’idée de jeter des livres » explique Brigitte Crelier. Elle est entrée à l’Argus car elle a la fibre écolo et y vient deux à trois fois par semaine.
En entrant dans l’Argus il y a une odeur de cigarette, les locaux sont très bien rangés, il n’y a pas de poussière sur le sol et sur les différents objets. Tous les objets que l’Argus vend et récolte, échappent à la destruction. Les gens sont très soudés entre eux, ils ont un lien particulier qui les uni et n’hésitent pas à s’entraider malgré les difficultés, ils se voient comme une deuxième famille.
Elle ne laisse pas sa famille entrer à l’Argus. : « C’est ma bulle ».
C’est une femme de soixante-sept ans, née en 1954 à Belfort. Elle a été institutrice et professeure de yoga puis a pris sa retraite en 2005. Elle entre à l’Argus grâce à une amie qui lui en a parlé. Elle est fille unique, de parents de classe moyenne, a un mari avec lequel elle a trois enfants.
Un personnage haut en couleur.
Brigitte est une femme de taille moyenne avec des cheveux courts et indisciplinés, elle a des lunettes. Pour contrer le froid, elle est vêtue d’une polaire bleu ciel et d’une doudoune voilette, de mitaines orange et de sous mitaines rouges, des baskets et a toujours le sourire. Un personnage haut en couleur à l’image de sa tenue qui lui permet de surmonter les courants d’air. Si elle avait une baguette magique, la seule chose qu’elle aimerait changer à l’Argus c’est d’avoir du chauffage.
Brigitte, une personnalité haute en couleurs
Déformation professionnelle
Elle a aidé des immigrés à apprendre la langue française et à s’intégrer. Ce sont sans doute ses qualités d’enseignante et sa gentillesse qui lui ont permis de les aider à s’adapter à leur nouvelle vie. Pour faire bénévole il faut le vouloir, ce n’est pas facile de travailler dans le froid, il faut être une passionnée de l’écologie, aimer, aider les gens qui sont dans le besoin, ce n’est pas tout le monde qui peut réussir à faire ça. Brigitte est courageuse, c’est une battante. Elle n’hésite pas à se dévouer pour toutes ses nombreuses et bonnes actions.
Selon Alba et Mimosa, deux albanaises arrivées en France il y a 7 ans et dans l’association depuis 5 ans, « elle est une personne calme, travailleuse et qui dit ce qu’elle pense. »
L’Argus sert les plus démunis. L’association récolte les vêtements et objets pour les donner aux personnes qui en ont le plus besoin. L’argent que récolte l’Argus est majoritairement envoyé aux restos du cœur, aux banques alimentaires, aux voyages scolaires mais aussi aux orphelinats qui se situent à Madagascar. L’autre partie des bénéfices sert à payer le loyer. A l’Argus les objets sont plus accessibles que chez Emaus et 99% des objets de l’Argus sont recyclés prouvant par là sa volonté d’œuvrer en faveur de l’écologie.
Ruben T et Mickaela M