Dr Strange Critique
La magie arrive dans le Marvel Cinematic Universe mais est-ce qu’elle tient la route ?
Stephen Strange est un neuro-chirurgien extrêmement talentueux (il fait même un blind test lors d’une opération) et arrogant, enfin c’est ce que nous dit le film parce qu’on ne voit pas vraiment en quoi il est arrogant. Il est juste confiant en ses capacités. Mais comme dans tous les scénarios, cela va lui coûter cher puisqu’il va avoir un accident de voiture, très bien mis en scène, qui va littéralement lui briser sa vie car il se brise les mains et c’est pas beau à voir, on a mal pour lui. Pour pouvoir guérir, il va faire appel à un gourou qui va lui apprendre l’immensité du monde, des réalités et de la magie. Rien que ça !
Comme je l’ai dit précédemment, le personnage de Strange n’est PAS arrogant, il est juste très confiant en lui. Et si ce personnage vous fait penser à quelqu’un, c’est normal, c’est exactement les caractéristiques de Tony Stark alias Iron Man et c’est plutôt dommage d’avoir deux fois le même personnage dans un univers. Malgré ça, on arrive à avoir de la sympathie pour le personnage grâce surtout à Benedict Cumberbatch qui joue toujours aussi bien. Tout le casting est formidable et arrive à rendre des personnages intéressants malgré un vide de personnalité pour certain. Pour continuer avec les défauts, l’humour du film est lourd et omniprésent et seulement quelques blagues (la blague du WIFI par exemple) sont assez marrantes. Malgré ces défauts, le film reste agréable et l’ambiance graphique est sublime. Pour une fois la 3D sert vraiment à donner une profondeur à l’image, c’est très très beau et toujours lisible même avec des décors qui tournent dans tous les sens. Les scènes de combat sont dantesques (elle rattrape celle de Civil War) et logiques dans les sorts utilisés. Seul le dénouement fait tâche mais je ne spolierai pas.
Dans l’ensemble, le film reste très agréable malgré des défauts qui sont récurrents au film Marvel et ça commence à devenir chiant de voir tout le temps les mêmes erreurs à chaque fois.
Gabriel