La COP 26 entre progrès et frustrations

Comment rendre le sujet de la COP26 intéressant auprès des jeunes ? Allez-vous être intéressé au point de le lire jusqu’au bout ?

La COP 26, en quelques mots, c’est une réunion annuelle de 196 chefs d’Etats et l’Union européenne qui se rassemblent pour trouver des solutions afin de ralentir le réchauffement climatique.

Cependant, cette année cette conférence fait débat. Plusieurs chef d’Etats parlent de frustrations et d’autres de progrès. Quelques pays n’étaient également pas présents. Nous allons aujourd’hui analyser cette réunion, essentielle pour l’avenir de notre environnement.

Une militante suédoise, Greta Thunberg a dit suite à la conférence « La COP26, se résume à du blabla. Le vrai travail continue en dehors de ces salles et nous n’abandonnerons jamais, jamais »

Beaucoup d’attentes étaient fixées sur les annonces de projets de la COP 26 qui n’a pas eu lieu l’année dernière. Cependant, de nombreuses personnes ont été déçus par le manque de décisions prises. De nombreuses personnalités mettent en avant le manque de décision et d’investissements pris par la conférence. Plusieurs pays n’étaient d’ailleurs pas présents à la COP26, parmi eux la Chine, la Russie et le Brésil, états qui émettent une part importante des émissions de gaz à effet de serre.

Les états maintiennent l’un de leurs objectifs les plus importants, maintenir la hausse de la température mondiale en dessous de 1.5°C. Cependant, selon les experts du climat les décisions ne sont pas assez importantes. En continuant sur cette pente nous atteindrons un réchauffement de +2.4°C d’ici 2100. Le dossier de l’aide aux pays pauvres n’a pas encore vu le jour, ils sont en effet les pays les plus touchés par le réchauffement climatique, ils souhaitent donc une compensation financière. L’engagement sur la baisse du charbon a été reformulé. La version finale est « intensifier les efforts vers la diminution progressive du charbon (…) » sachant que la version initiale était « disparition progressive du charbon ».

C’est en partie pour cela que de nombreuses manifestations ont eu lieu un peu partout dans le monde, comme à Sydney et à Londres. Dans notre capitale, une banderole a été affichée devant la mairie « Inactifs à la COP26, mourants en 2050 » ou encore en Angleterre avec « changement systémique, pas climatique »

Des ambitions trop grandes pour des actions minimes, c’est ce que pense un bon nombre de militants qui ont peur pour l’avenir de notre planète.

DI MICHELE Anaëlle

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