Le CVL et son vice-président

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Sophie :

Bonjour Dahman !

Dahman :

Bonjour Sophie

Sophie :

Alors, pour commencer nous aimerions savoir qui est au CVL ?

Dahman :

Cette année nous sommes neuf élèves: Alexis Haubensack, Eddy Léger, Daniel Solinas, Xavier Stortini, Clémentine Isembart, Maximilien Schiel, Sarah Ouadah, Yanis Ben Ali et moi (Vice-président du CVL ndlr). Il y a également le Proviseur : Mr Crémer (Président du CVL ndlr), l’infirmière : Mme Seebald, des professeurs : Mr Diedrich, Mme Kocquely, Mme Keita et Mme Juste, la documentaliste : Mme Koppe, une surveillante : Mme Merdjett Yasmina, tous les CPE : Mr Frenzel (Référent CVL ndlr), Mme Michelotti, Mme Mottier et Mr Burg. De plus, cette année j’ai créé la fonction de « consultant du CVL » avec Joris Coreia, Lucien Pawlak et Thomas Pieron, tous trois en terminale Pro ELEEC.

Sophie : Comment peut-on faire pour y entrer ?

Dahman :

Pour entrer au CVL, c’est relativement simple, il faut d’abord trouver un suppléant, de seconde ou première obligatoirement, puis poser sa candidature auprès de son CPE référent. Votre CPE vous donnera ensuite une « profession de foi », où vous écrirez votre nom, votre programme, vos motivations et les raisons de votre engagement, c’est la partie la plus importante, des fautes d’orthographe et l’absence d’idées précises vous garantiront une défaite, alors faîtes attention. Ensuite c’est aux élèves de choisir qui les représentera selon les programmes, l’élection n’a qu’un tour et ce sont les 5 candidats ayant eu le plus de voix qui l’emportent. Un mandat au CVL dure 2 ans, c’est pour ça que seuls 5 membres sont renouvelés chaque année.

Sophie :

Pourquoi es-tu au CVL et depuis quand ?

Dahman :

Je suis au CVL depuis la seconde. J’y suis entré car je voulais me rendre utile, participer à quelque chose et rencontrer de nouvelles personnes.

Sophie :

En parlant de ce que vous pouvez y faire, qu’avez-vous fait ces trois dernières années ?

Dahman :

Il y a 3 ans, le CVL est parti réaliser un reportage au salon de l’agriculture à Paris, afin de dénoncer le traitement réservé aux animaux et y sensibiliser les lycéens. Nous avions, grâce à l’aide de 2 femmes employées de l’agence de communication du lycée, filmé et monté le documentaire. C’est également en seconde, que nous avions pris comme micro projet pour l’année suivante la mise en place d’une borne des métiers qui, malheureusement, fut un échec.

Sophie :

Et l’année dernière ?

Dahman :

. C’est l’année dernière que nous avons mis en place les Jeux et le kiosque de la MDL, créé la boîte à idées et la page Facebook du CVL, dans un souci de plus de démocratie participative, que nous nous sommes dotés d’un bureau à la MDL et d’un ordinateur, pour mieux nous organiser, que nous avons voté un règlement du CVL et ainsi redonné à ce conseil son utilité, sa solennité.

Sophie :

Qu’avez vous déjà réalisé cette année ?

Dahman :

Nous avons fait un grand sondage pour les élèves, fait vivre le groupe Facebook, avons rajouté des tables et des chaises à la MDL, demande récurrente depuis trois ans, avons maintenu le Bal de Promo en faisant désormais choisir son thème par l’ensemble des lycéens, avons créé le système des clubs qui sera sûrement conservé les prochaines années, avons permis aux Jeux de la MDL d’être plus utilisés en leur donnant un règlement, avons également rédigé un règlement de la salle cinéma, avons mis en place un Book Point pour promouvoir la culture et j’en passe ! Les choses à faire sont infinies, et il faudra des années pour les mener à bien et garder ce que nous avons déjà.

Sophie :

On ne se rend pas toujours bien compte de ce que le CVL fait pour nous, qu’avez-vous prévu de faire encore cette année ? Quel est le programme pour l’année prochaine ?

Dahman :

Avant la fin de l’année nous aimerions faire plusieurs choses : baisser le prix du Bal de Promo à 5 € me semble logique, réapprovisionner les toilettes de la MDL en préservatifs, et préparer la Journée de l’Engagement et la Fête des Talents pour qu’elles soient des succès.

La majeure partie de notre travail sera désormais faite pour les années futures. Déplacer les cours du samedi matin au mercredi après-midi, comme voulu par le sondage aux lycéens, transformer la salle au fonds de la MDL en salle de travail de terminales, déplacer le bureau de la conseillère d’orientation, qui est à la MDL, pour donner la salle à des clubs, des ateliers artistiques, préparer pour le CVL et le Web-Journal un voyage au Parlement Européen de Strasbourg, travailler avec les BTS sur la création d’un Mini-Market dans le bar de la MDL et beaucoup d’autres choses.

Sophie :

Tu sembles très touché par le devenir du CVL, comment aimerais-tu le voir évoluer ?

Dahman :

Le plus important pour moi, c’est que tous les progrès des dernières années ne soient pas perdus et que le CVL conserve sa dynamique. Au-delà du CVL c’est l’engagement de tous les lycéens qui est crucial, pour le faire vivre nous pensons créer une heure de vie de classe. Cela consisterait en une heure par semaine que les professeurs principaux seraient libres d’utiliser, ou non, pour distribuer les papiers administratifs, préparer les conseils de classe et parler de la vie lycéenne. Une fois par trimestre, les élèves rédigeraient durant cette heure une lettre au CVL avec leurs recommandations, leurs remarques et leurs propositions.

Sophie :

Depuis le temps que tu es au CVL, quel est ton meilleur souvenir ?

Dahman :

Mon meilleur souvenir a été ma réélection, au CVL d’abord, à la Vice-présidence ensuite.

Sophie :

Quel est ton pire souvenir ?

Dahman :

Mon pire souvenir n’est pas vraiment un souvenir, c’est plus un sentiment, le sentiment que je n’en fais pas assez. Je sais que nous n’avons jamais autant travaillé, pourtant chaque réunion a son lot de « si j’avais su » et de « j’aurais pu mieux faire », il y a tant de choses urgentes à accomplir, je culpabilise de savoir que je ne pourrai pas tout mener à bien, même avec l’aide des meilleurs membres du CVL.

Sophie :

Que conseilles-tu aux futurs membres du CVL ?

Dahman :

De ne pas se décourager, les obstacles sont partout, les désillusions nombreuses mais la réussite est au bout du chemin. Il ne faut pas se laisser faire par ceux qui ne veulent pas avancer, il faut combattre l’immobilisme et travailler sans relâche à la réussite des projets. Il ne faut pas avoir peur d’entendre ou de dire la vérité, tout est difficile mais rien n’est impossible, il suffit de savoir ce que l’on veut et de parler aux bonnes personnes.

Sophie :

Je te remercie pour cette interview Dahman, un mot pour conclure ?

Dahman :

C’est moi qui te remercie. Pour conclure, je dirais que les lycéens sont les seuls à pouvoir, et à vouloir, changer les choses et que c’est d’eux que doit venir le sursaut, alors n’attendez pas qu’on vienne à vous, réveillez-vous et écrivez l’Histoire.

12650749_1024149324293156_1068266193_n S. Nold

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