Le foot, un lien avec l’écologie?

Vu l’attractivité et l’importance du sport sur notre territoire national, les différentes compétitions annuelles qui s’y tiennent doivent faire figure d’exemples. Plusieurs d’entre elles se sont engagées à réduire au maximum leur empreinte carbone. Avec l’entretien des pelouses, la gestions des déchets, le chauffage et autres. Alors que la Ligue de Football Professionnel incite ses clubs à réduire leur bilan carbone on pourrait donc se demander dans quelles actions le site Saint- Symphorien s’est-il engagé pour préserver l’environnement ?

La rampe de luminothérapie, rachetée au club Arsenal en 2015, a coûté près de 500 000 €. Photo Karim SIARI

Récemment, Hélène Schrub, directrice générale du FC Metz parlait du devoir des sportifs de haut niveau de « montrer l’exemple » en matière de protection de l’environnement. Avec la diminution de l’utilisation de produits phyto entre 2016 et 2019. L’objectif étant de baisser de 50 % l’utilisation de produits phytosanitaires d’ici à 2025 sur les pelouses sportives. Autre exemple, qui a mécontenté plusieurs personnes et associations au moment de sa mise en place ; l’usage d’un système de luminothérapie pour booster la croissance du gazon messin. De plus le FC Metz est loin d’être un cas isolé puisque la plupart des clubs s’appuient sur des installations similaires.

Mais le site est-il vertueux en matière de tri et de diminution de ses déchets ?

L’un des pionnier de la Ligue 1, a décidé de s’engager de manière déterminée sur « un plan de réduction des déchets à trois ans » grâce à des actions de sensibilisation auprès du public. On peut donc remarquer les effets bénéfiques de cette engagement puisqu’une trentaine de pensionnaires du centre de formation ont ramassé ordures, plastique, papier et autres sur l’îles Saint- Symphorien. Cette opération pourrait prendre de l’ampleur durant les années à venir.

Est-ce que d’autres actions écologiques ont été menées à bien ?

Plan du Frescaty

Plutôt discret sur le sujet ces dernières années, le club mosellan a pourtant engagé pas de projets pour réduire son empreinte carbone. Par exemple avec le chauffage. C’est sans doute l’action écolo la plus emblématique menée par le FC Metz ces derniers mois.

Son centre d’entraînement de Frescaty, qui s’étend sur 30 hectares et inclura, toutes les structures du centre de formation, le club a fait installer une chaudière biomasse en partenariat avec l’UEM. Un investissement de plus d’un million d’euro qui permet d’économiser 500 tonnes de CO2 par an.

Le stade est alimenté grâce au réseau de chauffage urbain de Metz qui s’appuie sur la centrale biomasse de Chambière, qui produit une énergie 100 % locale, alimentée pour plus de 60 % par des énergies renouvelables.

Bilan : Toutes ces actions sont bénéfiques comme on a pu le constater dû à la réduction de l’empreinte carbone grâce aux projets mis en place ainsi que la mobilisation des personnes qui se sont sentis concernés afin de conservé l’environnement.

 

Taïna.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *