Lorsque la Horda Frénetik pète les plombs
Samedi, pour 16ème rencontre de ligue 1, le FC-Metz rencontrait l’Olympique Lyonnais au stade Saint Symphorien à 20h. L’ambiance à l’entrée du stade était déjà tendue entre les supporters de Metz et les Bads Gones ou des projectiles en verre (bouteilles et verres) ainsi que des pétards ont commencé à être envoyés vers les supporters Lyonnais.
Les CRS ont repoussé les supporters Messins au bouclier anti émeute et au gaz lacrymogène afin de permettre aux ultras lyonnais de pouvoir entrer dans le stade. La police ayant dispersé la foule et stoppé les bagarres qui ont éclaté devant le stade, l’entrée des supporters s’est poursuivit normalement.
Il est 20h le coup d’envoi est donné, le stade et mort, les chants sont absents et les banderoles des ultras sont froides suite à la défaite du derby face au club nancéien (4-0) «Aucun Honneur aucune fierté l’amour du maillot vous connaissez », « Branleur » « on voulait voir des guerriers pas des plots de chantier ».
Après une quinzaines de minutes les supporters reprennent leurs chants et à la 30ème minute le jeune Gauthier Hein ouvre le score, mais des pétards jetés depuis la tribune de la Horda Frénetik sur le gardien lyonnais (Anthony Lopes) viennent gâcher la fête: deux pétards viennent exploser près de lui. Le match est interrompue. Les joueurs sont renvoyés au vestiaire, et le gardien transporté à l’hôpital de Mercy. Après 30 minutes de longue attente, la préfecture décide d’interrompre la rencontre. Les tribunes commencent à être vidées sauf celle de la Horda Frénetik ou les personnes ayant lancé les pétards ont pu être identifiées via la surveillance vidéo, ils seront arrêtés.
Le FC-Metz encourt de lourdes sanctions (amandes et des matchs à huis-clos) pour ce qui et de savoir si le match sera rejoué ou gagné par l’Olympique Lyonnais 3-0 sur tapis vert, la réponse sera prise fin Décembre. Anthony Lopes souffre uniquement de surdité traumatique et sera absent deux semaines, il ne pourra donc pas jouer contre Seville.
Luc Scharff