Rencontre avec Rosane, une « munitionnette » de l’ARGUS !

« Nous avons une très grande chance, mais on la mérite ! ». Rosane, bénévole à l’ARGUS (Association Rosselangeoise des Gens Unis et Solidaires) explique sa vie quotidienne, son engagement, ses ressentis et ses envies.


Petite allure, sérieuse et appliquée, corrigeant les petites imperfections autour d’elle, Rosane, une retraitée de 68 ans, consacre la plupart de son temps à aider dans un entrepôt aux milles trouvailles, l’ARGUS de Rombas.

Bénévole depuis 2016

Originaire du Sud de l’Italie, elle fait partie de cette aventure depuis maintenant sept ans. Avec ses cheveux coupés courts et ses habits sombres, elle semble autoritaire, mais s’engage tous les jours pour une noble cause.

Son long manteau noir cache un grand cœur et un immense sens du partage. Elle parle avec désinvolture et ne se gêne pas quand il faut resserrer les vis : « Elle est travailleuse, honnête et gentille », confie l’une de ses amies. Être bénévole n’est pas de tout repos, mais avec ses idées et sa liberté, l’Italienne n’hésite pas à se lever quatre jours par semaine pour aider l’association : « c’est normal de faire du bénévolat », déclare-t-elle avec conviction.

Rosane, toujours en pleine action.

Une retraitée active

L’ARGUS a été créée il y a vingt-trois ans, à Rosselange, une commune voisine de Rombas. Rosane a rejoint l’aventure à 61 ans. Dans l’association, elle range, lave, réapprovisionne et étiquette. Une routine qui semble fastidieuse et fatigante, cependant la retraitée ne se voit pas vivre sans les exécuter. Elle vit au jour le jour, sans imaginer le futur, comme ses collègues du troisième âge.

Rendre le monde meilleur… à son échelle

Eh oui, à l’ARGUS on ne trouve que des seniors ! Tout le monde se supporte, mais tout le monde s’apprécie. Même si des conflits sont parfois nécessaires pour améliorer les idées, les anciens restent soudés, quoiqu’il arrive dans leurs activités. C’est pourquoi, lorsqu’elle rejoint cet endroit, Rosane se démène afin d’aider les autres et de rendre le monde meilleur, à son échelle. C’est une femme libre, affirmée, qui n’hésite pas à se salir les mains pour arriver à ses fins.

Elle tend la main aux plus démunis et miséreux, comme on la lui a tendue, lorsqu’elle en avait besoin.

Ambre Furgoni, 2nde 5

Lycée Julie Daubié Rombas

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