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Sources thermales de Martigny-les-Bains : 3. Description

  1. Histoire de la station

L'exploitation des sources de Martigny-les-Bains est mentionnée dès 1767 mais les premières analyses chimiques ne sont réalisées et publiées qu'en 1829.  En 1859, des analyses officielles sont validées par l'Académie de Médecine qui reconnaît ainsi les bienfaits des eaux de Martigny, autorisant en conséquence leur exploitation à des fins thérapeutiques.

Les premiers travaux d'aménagement d'un établissement thermal (pavillon des sources, piscines, douches, cabines de bain, logements...) voient le jour en 1860. Dans les années 1870, un parc d'agrément de 3 ha est également conçu, comprenant le creusement d'un petit lac, toujours présent aujourd'hui dans le Parc Thermal de la cité. 

Les cures à Martigny-les-Bains connaissent un essor spectaculaire avec l'arrivée du chemin de fer en 1881 mais la fréquentation ne suffit pas encore à rendre l'établissement thermal rentable. 

Fig.3 : Etiquette d'une bouteille d'eau lithinée

Au cours de la décennie 1890, de nouveaux investisseurs agrandissent et reconstruisent le Pavillon des Sources détruit par une tempête (fig.4), diversifient les activités autour du thermalisme et une usine d'embouteillage (à l'emplacement de l'actuelle salle polyvalente) voit le jour (fig.3). "Le parc passa de 8 à 18 ha. Quatre hôtels furent construits, Hôtel international, Grand Hôtel, Hôtel d'Alsace et Hôtel du Château, ainsi que le casino-théâtre, le nouveau pavillon des sources et le kiosque. (...) Pour attirer les curistes en nombre, de nombreuses activités et installations furent proposées : théâtre de verdure, concert de l'harmonie municipale, pêche, canotage, tir, vélo et golf, avec l'aménagement d'un vélodrome du Haut-Mont et du golf en 1898." (1) - fig.5.

Martigny est alors surnommée le "petit Versailles thermal" et reçoit chaque saison (du 25 mai au 25 septembre) de nombreuses célébrités du monde du sport ou du spectacle et autres personnalités politiques (le Shah de Perse y séjournera par exemple en août 1902) qui viennent y prendre les eaux...

Fig.4a : Le Pavillon des Sources et sa Galerie au début du XXème siècle (cartes postales anciennes - source : Delcampe) et aujourd'hui (été 2018), restaurés.

Fig.4b : Pavillon des Sources, Galerie Thermale et Grand Hôtel des Bains au début du XXème siècle (carte postale ancienne - source : Delcampe)

En 1912, Martigny devient officiellement, par décret, "station hydrominérale (= thermale)", ce qui, avant l'institution de la Sécurité Sociale, permettait d'accorder des tarifs de cure réduits aux indigents et aux personnes chargées de famille.

Les grands hôtels (fig.5a) et leurs annexes, le casino (fig.5b) et des galeries commerciales (fig.4) accueillent alors jusqu'à 400 curistes en même temps.

A la grande époque, lorsque les trois villes thermales exploitant des eaux sensiblement proches étaient "en concurrence", la devise locale restée dans les mémoires pouvait se résumer par : "à Vittel on s'amuse !... à Contrexéville on boit !...  à Martigny on se soigne !"

L'essor balnéo-touristique est stoppé durant les conflits de la Première Guerre Mondiale et l'établissement thermal restera fermé jusqu'en 1923. Cependant, l'activité ne redeviendra jamais aussi florissante qu'elle a pu l'être à la Belle Époque et la station ne retrouvera jamais son aura d'antan.

Fig.5a : Cartes postales anciennes (source : Delcampe) montrant l'Hôtel International (clichés du haut) et le Grand Hôtel des Bains (clichés du bas) au début du XXème (cartes postales anciennes - source : Delcampe) et aujourd'hui (photos été 2018 - le Grand Hôtel est amputé d'un étage suite à sa reconstruction après l'incendie de 1945)

 

Fig.5b : L'Hôtel International et le Casino (aujourd'hui détruit) au début du XXème siècle (carte postale ancienne - source : Delcampe)

Transformé en hôpital militaire durant le Seconde Guerre Mondiale, l'établissement thermal subit d'importantes dégradations et l'incendie du Grand Hôtel des Bains par l'armée allemande en 1945 portera un coup fatal à la station.

L'Hôtel des Bains sera bien reconstruit mais amputé de son étage supérieur (fig.5a). Durant les années 1950-1960, la cité et la tentative de reprise du thermalisme à vau-l'eau souffriront de la lutte fratricide entre les trois cités thermales de l'Ouest vosgien (Martigny, Contrexéville et Vittel).

Les bâtiments seront ensuite cédés à l'évêché de St.-Dié. Ainsi l'Hôtel Internationnal deviendra, d'abord une annexe du Séminaire, puis un pensionnat de collégiens pour l'Institution Saint-Clément.

Le pensionnat ayant été reconstruit à un autre endroit pour répondre aux nouvelles normes, les hôtels seront vendus sur plans pour être réhabilités : le Grand Hôtel des Bains pour devenir un centre de traitement de la fibromyalgie et l'Hôtel International pour être divisé en luxueux appartements. Ni l'un, ni l'autre des projets ne sera jamais concretisé. L'argent investi et englouti par des particuliers s'est volatilisé avec les investisseurs peu scrupuleux... Ainsi l'affaire est aujourd'hui en suspens... "La Ville tente de faire jouer une clause sur l'absence de travaux réalisés par le propriétaire et ainsi récupérer l'établissement dans l'espoir de dénicher un autre investisseur." (Edition du Quotidien Vosges matin du 06/09/2018)

La commune redevenue de fait propriétaire après le dépassement du délai de 10 ans alloué à la réhabilitation a été contrainte de prendre des arrêtés de péril pour les bâtiments qui se dégradent et qui sont parfois vandalisés par des visiteurs inopportuns (fig.5a). Du fait des risques encourus, l'accès à ces bâtiments est bien entendu interdit.

  1. Le Pavillon des Sources

Le Pavillon des Sources a été restauré suite à son classement à l'Inventaire des Momuments historiques en 1996 (fig.4 et 6).

Cette construction de type Baltard abrite les deux fontaines de la Source Lithinée (fig.12), l'une des trois sources de la station. Le captage de cette source originellement établi à -4 m est maintenant descendu à -14 m sous le niveau du sol après réfection avec amélioration et sécurisation du captage. Une conduite amène l'eau jusqu'aux fontaines.

Fig.6 : Le Pavillon des Sources classé Monument Historique en 1996 (été 2018)

Une association de bénévoles et la municipalité de Martigny-les-Bains s'occupent aujourd'hui de faire vivre et d'entretenir le Parc Thermal et le Pavillon des Sources.

Le Pavillon des Sources n'est plus ouvert au public que pendant les mois de juillet et Août de 15h à 18h et lors des Journées du Patrimoine. Le Parc Thermal et la Source Savonneuse sont libres d'accès toute l'année.

  1. Les sources et le contexte hydrogéologique

Les trois sources qui étaient reputées il y a un siècle coulent encore de nos jours à Martigny-les-Bains : la source de la Fontaine au fer, la Source Lithinée (ou Jeanne d'Arc) avec ses deux fontaines (Fontaine des Dames et Fontaine Lithinée - fig.12), et la Source Savonneuse, toutes accesibles depuis le Parc Thermal ou à proximité, près de la salle polyvalente (fig.2b). Un rapport du BRGM, rédigé par G. Minoux en 1959 (2), fait aussi état d'une autre source (à 380 mètres en amont des sources de l'établissement thermal(4)) : la source Saint-Epvre ou du Dr. Payen (à usage privé), découverte en 1899 par un pharmacien de Martigny, nommé Sollier.  L'eau, qui a la même composition que celles "lithinées" du Parc thermal, est captée par forage à 22 mètres de profondeur, en rive droite de l'Aune, un cours d'eau traversant Martigny-les-Bains. L'emplacement de cette source doit se situer au niveau du puits numéroté 70 sur l'extrait de la carte géologique de Vittel.

Il s'agit de sources initialement artésiennes provenant de nappes captives superficielles desquelles jaillissent des eaux froides dites hypothermales, à une température de 11°C à 12°C.

Fig.7 : Composition chimique des eaux de la Source Lithinée (données d'après Grandpierre, 1985 (4)) et diagramme de Piper (d'ap. Risler, 2006 (3)) permettant de déterminer le faciès "sulfaté-calcique" des eaux thermales de Martigny

D'après leur composition, les eaux minérales des sources Lithinée (fig.7) et de la Fontaine au fer possèdent les mêmes propriétés que celles de Contrexéville et de Vittel, qui sont originaires du même bassin et qui proviennent des mêmes aquifères du Muschelkalk sédimentaire (fig.8): elles appartiennent à la famille des eaux sulfatées, calciques et magnésiennes (fig.7 - voir les fiches correspondantes sur les eaux minérales de Contrexéville et Vittel). Les eaux de Martigny sont fortement minéralisées : avec un résidu sec d'environ 2,5 g.L-1 (fig.7 et 13), la charge dépasse celle des eaux de Contrexéville ou de Vittel. À titre de comparaison, la composition chimique d'une eau destinée à la distribution publique ne doit pas excéder une concentration de 1,5 g.L-1  en sels minéraux.

Fig.8 : Coupe géologique schématique montrant les principales stations thermales (cf. carte de localisation des stations) et les principaux réservoirs hydrominéraux de Lorraine et d'Alsace (illustration d'après J.-J. Risler, 2006 (3))

Les aquifères qui constituent des gîtes hydrominéraux et qui alimentent les sources thermales des plateaux de l'ouest des Vosges sont situés dans les couches carbonatées du Trias, à travers lesquelles les eaux souterraines circulent en se chargeant progressivement en éléments minéraux (fig.9).

Fig.9 : Coupe géologique schématique à travers le bassin d'alimentation des nappes du Muschelkalk (redessinée d'après G. MInoux, 1959) - cliquer sur l'image pour l'agrandir

Dans le secteur géographique de Contrexéville et de Vittel, au nord-est de Martigny, deux gîtes hydrominéraux (cf. fiches de Contrexéville  et de Vittel sur ce site) sont identifiés dans le Muschelkalk ou la Lettenkohle du Keuper inférieur (fig.9 et 10) :

  • le gîte A, le plus superficiel, localisé dans les couches marneuses gypsifères et dolomitiques du Keuper inférieur (Lettenkohle) et dans les dolomies de Vittel du Muschelkalk supérieur ;
  • le gîte B, un peu plus profond dans la série, situé dans le Calcaire à entroques (cf. fiche Marey sur ce site) et les Couches blanches et grises (marnes gypseuses) du Muschelkalk moyen.

Fig.10 : Position des gîtes hydrominéraux du Muschelkalk dans la série stratigraphique (illustration © BRGM)

La dissolution du gypse (CaSO4, 2H2O) des formations gypsifères traversées est à l'origine de la minéralisation et du caractère sulfaté de la composition des eaux thermales.

Les deux gîtes A et B sont séparés par un ensemble étanche en profondeur, constitué par les alternances marno-calcaires des Couches à Cératites (Muschelkalk supérieur) dont la puissance est d'environ 25 mètres. En progressant vers le sud-ouest depuis Vittel (secteur de Morizécourt-Martigny), ce faciès tend toutefois à disparaître, remplacé par un ensemble de nature dolomitique.

Fig.11 : Extrait de la coupe géologique réalisée par G. Minoux (1959) montrant la profondeur du forage de captage de la Source Lithinée et les niveaux traversés (échelle des longueurs env. 1/3000 ; chiffres = altitudes en mètres)

Il existe peu de données récentes sur l'environnement hydrogéologique local du captage des eaux minérales de Martigny-les-Bains. Dans son rapport de 1959, l'ingénieur G. Minoux note que les griffons de la Source Lithinée sortent par une diaclase, à 13 mètres de profondeur, dans des niveaux carbonatés coincés entre la Lettenkholle sus-jacente et le toit du Calcaire à entroques sous-jacent, soit l'équivalent latéral stratigraphique des Couches à Cératites (fig.11). Le conduit de forage-captage perforant un sous-sol fortement diaclasé, une origine plus profonde des eaux de source s'écoulant par ces fissures n'est certainement pas à exclure. Sur ces constatations, il apparaît donc vraisemblable que les eaux sulfatées de Martigny proviennent d'une nappe captive d'un aquifère correspondant au gîte hydrominéral B (Calcaire à entroques ou Couches blanches du Muschelkalk - fig.9).

  1. Bienfaits des eaux minérales de Martigny

Fig.12 : Intérieur du Pavillon des Sources avec ses deux fontaines "des Dames" et "Lithinée" au premier plan

Au XIXème siècle et jusqu'au début du XXème siècle, la Source Lithinée (fig.12) et le lithium qu'elle contient sont réputés pour soigner les maladies des reins (lithiases, calculs, cystites...), la goutte, certains rhumatismes chroniques. Les eaux thermales soulagent ainsi les maux des curistes de l'époque (la station pouvait en accueillir jusqu'à 400). La source est en effet reconnue d'intérêt public par l'Académie de Médecine depuis 1859. Les méthodes thérapeutiques consistaient en une cure de boissons, l'eau se buvant le matin, à jeûn, en position couchée(4).

Fort de son succès et pour prolonger les effets de la cure thermale, l'eau de la Source Lithinée est mise en bouteilles durant un temps (production de 150 000 cols par an) mais sa conservation pose problème. Des comprimés "lithinés", popularisés par le Dr. Gustin(5), fabriqués à base de poudre obtenue par évaporation de l'eau, sont également commercialisés dans le monde entier : une fois dissoutes dans toutes sortes de boissons (y compris le vin), ces pastilles effervescentes "pour combattre l'acide urique dans toutes ses manifestations" étaient censées recréer artificiellement l'eau minérale bienfaisante de Martigny. Bien d'autres produits "lithinés" dérivés (sirops, limonades, sucres d'orge, cachets antinéphrétiques et antigoutteux, sels de bain...) naissent de cet engouement.  On confère même aux composants lithinés des effets (purement fantaisistes) contre l'épilepsie, les néoplasies (= cancers)(4)...

Le "lithium" perd progressivement en popularité et ses usages curatifs finissent pas tomber dans l'oubli par manque d'efficacité ou de rentabilité commerciale de ces nombreux sous-produits.

Actuellement l'utilisation thérapeutique du lithium reste préconisée en psychiatrie pour ses pouvoirs antidépresseurs et pour soigner les troubles de l'humeur (troubles bipolaires) ou en traitement adjuvant de l'hyperthyroïdie en endocrinologie. 

La teneur de la source en lithine (aujourd'hui l'hydroxyde de lithium LiOH mais à l'époque désignant le bicarbonate de lithium LiHCO3) qui a fait sa renommée est significative (mais peut-être pas exceptionnelle). En 1883, les analyses du Pr. Jacquemin (fig.13) révélaient une concentration en ion lithium supérieure à 3 mg.L-1. Cependant, au regard des analyses les plus récentes réalisées dans les années 1980, les données du Pr. Jacquemin paraissent erronées (probablement du fait des imprécisions dues aux méthodes de dosage de l'époque) et la concentration en lithium semble plus proche d'une valeur de 1 mg.L-1 (fig.13B). En comparaison les eaux thermales des stations voisines de Vittel-Contrexéville, issues des mêmes réservoirs, ont une concentration en lithium bien moindre comprise entre 0,03 mg.L-1 (source Grande Source) et 0,07 mg.L-1 (source Hépar) ; les eaux chaudes des stations de Nancy ou d'Amnéville, issues de l'aquifère des Grès du Trias inférieur (Buntsandstein), présentent des teneurs plus importantes, autour de 10 mg.L-1 (respectivement 8 mg.L-1 et 11 mg.L-1)(4). Des eaux de consommation, celles de Vichy sont certainement les plus riches en lithium (de 3,2 à près de 5 mg.L-1) - voir la carte des teneurs en Li de quelques eaux thermales et/ou minérales.

Fig.13A : Plaque historique de composition de l'eau de la Source Lithinée par le Pr. Jacquemin (déposée à la Mairie de Martigny les Bains)

Fig.13B : Variations des teneurs en lithium calculées** ou mesurées pour la Source Lithinée selon l'époque (modifié d'ap. Granpierre, 1985 (4))

** calculs réalisés en tenant compte du % massique de Li (= 10,21%) pour le bicarbonate de lithium ou lithine lorsque le dosage est connu.

La Source Savonneuse ne fait pas l'objet d'un captage avec fontaine. Elle sourd d'un enrochement et s'écoule dans un fossé qui rejoint le bassin du Parc thermal (fig.14). Sa qualité bactériologique n'est donc pas contrôlée. Elle tient son nom du fait que les ménagères l'utilisaient autrefois pour laver le linge sans savon (en raison de sa teneur élevée en sels dissous). Cette eau est impropre à la consommation mais elle est réputée pour guérir les maladies de la peau (eczéma, acné, herpès...) en usage externe par applications cutanées (fig.15). Après application, il est nécéssaire de la laisser s'évaporer naturellement sans essuyer. La peau est alors agressée par les sels alcalins la rendant comme parcheminée.

Fig.14 : Griffon de la Source Savonneuse (été 2018)

Fig.15 : Plaque historique de composition de l'eau de la Source Savonneuse (déposée à la Mairie de Martigny les Bains)

 

Remerciements

Nous tenons à remercier Mme Sylvette Dupont Adjointe au Maire de Martigny-les-Bains et Présidente de l'association, ainsi que Mme la Secrétaire de Mairie pour leur accueil, leur disponibilité et leurs précieux conseils.

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Eléments de bibliographie et sitographie

(1) LELARGE Delphine (2010) - Fonds de la Société des Eaux Minérales et Établissements Thermaux de Martigny-les-Bains (1865-1995) - 290 J - Isabelle CHAVE dir. - Archives départementales des Vosges - Épinal, pdf

(2) MINOUX Georges (1959) - Étude hydrogéologique pour une alimentation complémentaire en eau potable de la commune de Martigny-les-Bains (Vosges). BRGM - rapport BRGG-A1445

(3) RISLER Jean-Jacques - (2006) - Eaux thermales et minérales in Aquifères & eaux souteraines en France - tome 2, J.-C. Leroux dir. - BRGM éd.

(4) GRANDPIERRE Christine (1985) - Martigny-les-Bains (Vosges). Son histoire, ses caractéristiques thermales, ses possibilités actuelles et futures. Le lithium dans l'eau et en thérapeutique. Thèse Doct. Médecine. Facultés A et B de Médecinbe - Université de Nancy I.

(5) RAYNAL Cécile (2007) - Un exemple d'eau minérale artificielle à reconstituer chez soi : les fameux « Lithinés du Dr Gustin ». In: Revue d'histoire de la pharmacie, 94ᵉ année, n°356, pp. 505-518 ; lien de consultation.

site web de la mairie de Martigny-les-Bains: http://martignylesbains.free.fr/index.php

Site "L'officiel du thermalisme": https://www.officiel-thermalisme.com/la-carte-des-stations-thermales/


Auteurs : Philippe MARTIN - Didier ZANY - Date de création : 12/07/2018 - Dernière modification : 28/10/2025

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