Vendredi 29 mars 2019 Troisième séance « Collège au cinéma » |
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L'affiche du film en 1964 |
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Le
vendredi 29 mars, les élèves de sixième se sont rendus avec grand
plaisir à leur troisième séance de cinéma pour vivre les aventures
de Jean-Paul Belmondo dans la célèbre comédie d'aventures, intitulée
« L'Homme de Rio », réalisée en 1964. Ce film comique doté de
rebondissements multiples a remporté un vif succès auprès des
élèves, charmés par les facéties et l'énergie de Bébel dans un
contexte brésilien jubilatoire, plein de fantaisies, de danses et de
mystères. L'aventurier, aux allures de Tintin, affronte tous les
dangers pour sauver Agnès, son amoureuse, des mains de malfaiteurs
cupides et sans cœur. C'est ainsi que s'achève le cycle cinéma qui
aura permis aux élèves de découvrir trois films différents,
enrichissants appartenant à notre patrimoine commun ! Dispute entre Jean-Paul Belmondo et Françoise Dorléas Le pitch
Le soldat de 2e classe Adrien Dufourquet arrive
de Besançon à
la gare de Lyon à Paris pour
une permission d'une semaine au cours de son service militaire. Il
laisse sur le quai son camarade de régiment Lebel1en
lui donnant rendez-vous au même endroit pour reprendre le train huit
jours plus tard. Une statuette
brésilienne de la civilisation maltèque (une civilisation précolombienne
imaginaire) est volée au Musée
de l'Homme. Elle faisait partie d'un ensemble de trois
statues, découvertes et emportées par trois explorateurs : le professeur
Catalan qui travaille au Musée de l'Homme, le professeur Villermosa
tragiquement disparu et Mario de Castro, un riche homme d'affaires
brésilien. Appelé au musée suite au vol, le professeur Catalan est à son
tour enlevé devant le musée.
Adrien rejoint
chez elle sa fiancée Agnès Villermosa qui est la fille du professeur
disparu et auprès de qui un inspecteur enquête. Agnès est enlevée et
Adrien vole une moto pour se lancer à la poursuite de la voiture des
ravisseurs. Ils arrivent à l'aéroport d'Orly, pour constater qu'Agnès
embarque dans un avion entre deux hommes. Il réussit à embarquer aussi.
Dans l'avion, il retrouve Agnès, mais probablement droguée, elle déclare
ne pas le connaître. Pour éviter la police à l'arrivée à Rio
de Janeiro, Adrien s'enfuit de l'avion et rejoint la ville. Il se lie
d'amitié avec un petit cireur de chaussures qu'il surnomme « Sir
Winston ». Ils suivent l'un
des hommes qui ont enlevé Agnès jusqu'au Mirante
de Dona Marta, où « Sir Winston » amène des touristes pour
faire fuir les hommes qui essayaient de tuer Adrien. Ils repèrent
l'hôtel où les hommes sont descendus, en supposant qu'Agnès s'y trouve
aussi. Adrien réussit à s'en échapper avec Agnès complètement droguée.
Ils se retrouvent sur la plage pour une soirée musicale très romantique.
Ils passent la nuit dans la maison de « Sir Winston » au sommet de la
colline. Le lendemain,
Agnès est totalement dégrisée. Ils se rendent dans la villa où Agnès
habitait avec son père et réussissent à déterrer la statue dans le
jardin. Mais ils se la font voler. Ils cherchent dès lors le troisième
archéologue, le richissime Mario de Castro, pour le prévenir que sa
statuette, la troisième, risque d'être voléé. Pour trouver de Castro,
ils vont en voiture jusqu'à Brasília (alors
en construction). Sur le trajet, ils libèrent le professeur Catalan de
ses ravisseurs. À Brasilia,
Adrien, Agnès et le Pr. Catalan retrouvent De Castro qui est devenu un
homme d'affaires prospère faisant fortune dans la construction de la
nouvelle capitale du Brésil. Ce dernier les invite chez lui et donne une
fête somptueuse en leur honneur. Au cours de la soirée, De Castro finit
par céder à l'insistance de Catalan et l'emmène voir où il cache ses
« trésors », dont la fameuse statuette. Mauvaise idée : Catalan tue le
milliardaire et vole la statuette, dévoilant ainsi qu'il est le méchant
de l'histoire. De retour à la
fête, Catalan annonce à Adrien, qui s'en inquiétait, que de Castro s'est
retiré car il était fatigué, puis se montre très impatient auprès
d'Agnès. Le jeune homme se méfie de plus en plus du professeur d'autant
qu'il remarque qu'il porte tout à coup une rose à sa boutonnière, comme
celle que portait de Castro ! Adrien entre dans la villa et finit par
trouver le cadavre de De Castro. Il se précipite au dehors mais ne
parvient pas à empêcher Catalan qui s'est épris d'Agnès, de l'enlever. Le soleil se
lève sur Brasilia.
Les hommes de main de Catalan se lancent aux trousses d'Adrien pour le
tuer. Quelques cascades à la Belmondo lui permettent finalement
d'échapper à ses poursuivants en leur faisant croire à une chute
mortelle du haut d'un immeuble en construction. Adrien réussit à
s'échapper, mais voit Agnès enlevée à bord d'un hydravion Catalina.
Il s'empare d'un petit avion de tourisme pour s'élancer à sa poursuite,
mais doit sauter en parachute quand l'hydravion se pose sur le fleuve
entouré par la forêt amazonienne. Quand il se
pose, il manque d'être dévoré par un crocodile, mais il est sauvé par un
Français qui l'amène dans un bar tenu par une chanteuse, Lola. Il
s'avère que le professeur Catalan est chez Lola qui l'a aidé à financer
ses recherches. Il lui dit qu'avec les trois statues il va découvrir le
trésor des Maltèques, mais Lola est sceptique et surtout jalouse
d'Agnès. En profitant
d'une bagarre générale, le professeur Catalan emmène Agnès pour remonter
le fleuve à la recherche du trésor, mais Adrien réussit à monter sur le
bateau en cachette. Arrivés à destination, Catalan et ses hommes
s'enfoncent en forêt en compagnie d'Agnès. Il découvre une grotte où il
positionne les trois statues pour refléter les rayons du soleil et il
découvre ainsi un coffre plein de diamants. Mais des explosions se font
entendre. Pendant ce temps, Adrien arrive pour sauver Agnès. Les
explosions s'enchaînent et ensevelissent la grotte où le professeur
Catalan est tué. Adrien et Agnès essaient de fuir les explosions qui
abattent les arbres, mais finalement ils découvrent que ce ne sont que
les explosions destinées à ouvrir la route transamazonienne avec
d'énormes bulldozers. Ils rentrent en
France sans encombre. Adrien a le temps d'arriver à la gare pour
reprendre le train vers sa caserne de Besançon, sa permission étant
terminée. Il y arrive même avant son camarade Lebel. Ce dernier, qui
vient de Viroflay,
est exténué après avoir passé trois heures dans les embouteillages et ne
prête pas attention à ce qu'Adrien veut lui raconter : « Tout
Paris à traverser ! - Quelle
aventure ! » |
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