Jeudi 12 avril 2018 Phantom Boy, troisième sortie au cinema pour les élèves d'Eloyes ! |
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Le
jeudi 12 avril, les élèves de sixième du collège d'Eloyes ont participé
à leur troisième sortie au cinéma dans le cadre de l'opération « Collège
au cinéma », organisée par leurs professeurs de lettres ( Mmes Boisset,
Hechinger, Ifri et Salvetti) .
Ils ont visionné cette fois un film d'animation intitulé « Phantom
Boy », réalisé en 2015 par Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol,
produit par le studio français Folimage. Les
deux réalisateurs ont choisi de mélanger le film policier et le
fantastique, deux genres qui ne sont pas souvent associés dans les
dessins animés. Ils ont conçu un film policier pour enfants. Ils puisent
aussi une partie de leur inspiration dans les histoires de super-héros américains,
inspirés des comics conçus dans les années 60,
des super-héros faillibles et de ce fait proches du monde réel.
Ils entremêlent dans le scénario des éléments typiques des films
policiers (les personnages portant chapeau et imperméable, l'enquête, la
journaliste prêtant
assistance au policier à l'occasion) et d'autres empruntés aux aventures
de super-héros (le pouvoir extraordinaire de Léo, les « super-vilains »
reconnaissables à leurs signes particuliers). Les deux genres se
rejoignent dans un New-York réinventé et enchanteur.
Les élèves ont apprécié ce mélange des genres ainsi que la qualité du
graphisme. « Phantom Boy » clôt ainsi un cycle organisé autour de trois
films qui auront su susciter l'intérêt, la curiosité et le débat auprès
des élèves. |
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L'affiche du film (version américaine) | Des élèves devant l'affiche du film |
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Le pitch Léo, 11 ans, est un jeune
adolescent qui vit à New
York de nos jours. La vie n'est
pas drôle pour lui : il est hospitalisé à cause d'une maladie.
Heureusement, il possède un pouvoir extraordinaire : celui de se
dédoubler pour planer en l'air sous une forme immatérielle, invisible et
impalpable, tandis que son corps physique reste endormi. Sous cette
forme, il peut se déplacer partout et même traverser les murs. Au même
moment, Alex, un policier, se trouve hospitalisé dans le même hôpital
après s'être cassé une jambe. Il se trouvait sur la trace d'un bandit
surnommé « l'homme au visage cassé », qui projette de prendre le
contrôle de la ville à l'aide d'un virus informatique dans les
vingt-quatre prochaines heures. Léo et Alex vont alors s'allier pour
sauver la ville, le tout en moins d'une journée et avec l'aide de Mary,
une journaliste intrépide qui tentera de mettre hors d'état de nuire le
bandit mégalomane... . |
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L'affiche française |
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Critique extraite de Télérama
du 03/09/2016 « Nouvel univers, nouvelle
enquête : Léo, le petit garçon, s'allie à un jeune flic et à une
frétillante journaliste pour déjouer les plans de l'ennemi public numéro
un. Mégalomane, retors, étique, la gueule déglinguée — quasi cubiste —
sous son chapeau mou, à la fois drôle et inquiétant, cet épouvantail
(doublé par Jean-Pierre Marielle) remporte la palme du « plus meilleur
méchant » de dessin animé. Toute la trame de Phantom Boy est ainsi
tissée de références et d'inventions : Léo est le rejeton fragile et
astucieux de Batman et de Tintin. Mais la douceur des couleurs, la
souplesse et la grâce du trait n'appartiennent qu'au film. Ludique et
brillant, c'est un formidable conte sur le pouvoir du rêve : plus fort
que la pesanteur et la maladie. »— Cécile Mury |
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