Vendredi 16 février 2018

Deuxième sortie « Collège au cinéma » pour les sixièmes !

«  Les Bêtes du Sud sauvage » 

   

Le vendredi 16 février, les élèves du niveau 6ème se sont rendus au Cinéma Palace à Epinal pour leur deuxième séance cinéma de l'année. « Les bêtes du Sud sauvage », réalisé par

ZEITLIN Benh, est un long-métrage oscillant entre réalisme, drame et merveilleux qui a étonné, ému, parfois choqué les élèves.  Le personnage principal, une petite fille de 6 ans, surmonte en effet une série d'épreuves, liés à  la maladie de son père et à une catastrophe environnementale, l'ouragan Katrina. Celui-ci dévasta la Louisiane en 2005.
   
L'affiche du film ( version française) souligne la vivacité du personnage, son énergie

Les liens tissés avec le père malgré les épreuves et les difficultés de la vie

Habilement, le réalisateur mêle la dimension documentaire d'une catastrophe naturelle et la féérie en sublimant cette jeune héroïne, dans un film qui se veut également une dénonciation des conditions de vie des habitants des bayous de Louisiane. Les élèves ont été touchés, parfois troublés par cette deuxième séance aux thèmes et aux enjeux bien différents du premier film de l'année.

Les élèves dans la salle de cinéma

Séance de préparation en salle de classe

   

Le pitch

Hushpuppy, une jeune fille de six ans, vit dans le bayou de Louisiane avec son père au milieu de la mangrove, dans une cabane délabrée et miséreuse avec d’autres abandonnés de la société américaine. Un jour, une violente tempête provoque la montée des eaux, mettant en péril leurs vies déjà fort précaires. Les changements climatiques ont libéré des aurochs — auparavant prisonniers des glaces polaires — qui migrent jusqu’en Louisiane. Le père de Hushpuppy, alcoolique, violent et déboussolé, voit sa santé décliner, mais refuse, avec ses semblables, l’aide humanitaire. L’enfant, à la recherche de sa mère disparue, croit en voir les signes dans le clignotement d’un phare au large de la côte. Elle mène, grâce à une force de caractère instillée par l’éducation à la dure de son père, un combat quotidien de survie et de débrouillardise, mais cherche aussi des réponses affectives auprès de personnes rencontrées au gré de son errance.
 

Extrait d'une critique du film

Marc Weitzmann écrit dans le journal Le Monde : « C’est un très beau film. On pense un peu à La Tempête de Shakespeare, à Moby Dick , etc… C’est l’interrogation sur une ruralité américaine, et un retour sur une essentialité américaine qu’on sent profondément dans le film. Les personnages sont dans un affrontement constant avec les éléments, avec la nature. Il y a aussi la scène où la petite fille apprend à défaire un crabe avec des outils, et son père lui dit de le briser avec ses mains, pour lui montrer qu’elle est forte. Voilà le sujet de fond du film : cette espèce de résilience, et le fait de ne compter que sur soi dans l’adversité. Les personnages refusent l’aide qui est censée leur être apportée. »