Vendredi 18 mai 2018 Sortie cinéma pour les troisièmes |
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Le vendredi 18 mai, les classes de troisièmes ont assisté à la projection du film «Les figures de l'ombre» qui retrace les destins de Katherine Johnson, Mary Jackson et Dorothy Vaughan, trois femmes noires dont les travaux ont permis de grandes avancées pour la Nasa dans un contexte de ségrégation raciale aux Etats-Unis. Ce film, choisi par les professeurs de français, fait suite à l'étude d'une œuvre sur le même thème, intitulée « Sweet Sixteen », écrite par Annelise Heurtier. Tous deux s'inscrivent pleinement dans les objectifs de l'année de troisième « Dénoncer les travers de la société » et « Agir dans la cité » et ont permis une ouverture culturelle certaine. |
Le pitch |
L'affiche |
Critique du
film extraite de Télérama 11/03/2017
« Dans les coulisses de l'exploit, elles calculent la trajectoire de John Glenn, qui va devenir le premier Américain à entrer dans l'espace, en 1962. Bien moins connues que lui, maintenues dans l'ombre parce qu'elles étaient femmes et parce qu'elles étaient noires, les mathématiciennes du programme Mercury sont les héroines de ce film que en fait de vraies stars, interprétées par des actrices pleines de tempérament. Une belle revanche. " - Frédéric Strauss |
Avis des élèves
« Intéressant malgré quelques longueurs », Hugo
« Emouvant, touchant, marquant », Eva P
« Un film qui permet d’enrichir ses connaissances, de développer
sa culture générale ! », Chloé
« Les personnages sont fort attachants ! », Erwan
« Film sérieux comportant quelques touches d’humour », Eva T |
Le film, une adaptation du roman de Margot Lee
Shetterly |
Sweet sixteen, d' Annelise Heurtier |
Little Rock, Arkansas, Sud des Etats-Unis, fin des années 50. La ségrétation entre Blancs et Noirs est plus que jamais d’actualité, mais les mentalités changent petit à petit. Rosa Parks est rentrée dans l’Histoire en refusant de céder sa place à un homme blanc dans un bus. C’est au tour de jeunes lycéens de marquer les mémoires. Une loi d’intégration votée par le Congrès américain autorise des étudiants noirs triés sur le volet selon leurs performances scolaires, à intégrer un établissement public pour Blancs. La petite ville fait office d’expérience. Et les choses ne s’annoncent pas simples… |
La jeune Grace
est une adolescente de la bonne société blanche de Little Rock,
Arkansas. Elle et ses amies écoutent de la musique rock, lisent des
magazines pour midinettes et rêvent à l’organisation de leur 16e
anniversaire parfait, le fameux Sweet
Sixteen. Lorsque la loi pro-intégration est votée et que leurs mères
apprennent que neufs étudiants Noirs se présenteront aux portes de leur
lycée le jour de la rentrée scolaire, elles décident de prendre les
choses en main. Organisation d’actions de protestation, distribution de
tracts, pétitions… tout est bon pour empêcher la mixité, vue d’un très
mauvais œil par ces Blancs qui craignent que ce premier pas soit la
porte ouverte à un mélange total entre les gens de couleurs et les
Blancs, jusque dans les unions civiles. Ces deux
communautés se côtoient au quotidien, les uns servant les autres, mais
n’apprenant jamais à mieux se connaître. Les Noirs sont bons à servir de
domestiques, à élever les enfants des Blancs, tenir leur maison, mais
pas à utiliser les mêmes toilettes.
Parmi les neufs élèves noirs sélectionnés pour
cette première expérience d’intégration, Molly s’est portée volontaire.
Elle n’avait certainement pas mesuré l’ampleur de la mobilisation à
l’encontre de cette mesure. Les élèves, influencés par le comportement
haineux de leurs parents, ne réfreinent pas leurs actes de
discrimination et d’agression, jamais sanctionnés. Les Noirs doivent
adopter l’attitude appropriée, baisser la tête et ne pas réagir, car
aucune incartade ne leur sera tolérée. Tout est guetté comme prétexte
d’exclusion. Ce harcèlement moral et physique entre adolescents prend
une ampleur difficilement imaginable, au point que le président lui-même
se sent l’obligation d’intervenir et de prendre les mesures qui
s’imposent… |