Mardi 16 octobre 2018

Sortie cinéma des 3ème "Pride"

   
   

Dans le cadre d’un projet conduit par les enseignantes de français du collège d’Eloyes, les élèves de troisième ont assisté le mardi 16 octobre à la projection, au cinéma Le France de Remiremont, du film « Pride » du réalisateur Matthew Warchus, sorti en 2014. Le propos du fil est tiré d’une histoire vraie. Lors de la longue grève des mineurs au Royaume –Uni en 1984 contre la fermeture de 20 mines de charbon, de jeunes activistes homosexuels décident de collecter de l’argent pour les grévistes. Pride raconte cet élan de générosité et la rencontre inattendue de deux communautés qui vont apprendre à se découvrir dans la lutte et faire tomber les barrières de la différence. Ce film profondément humain a été l’occasion pour les élèves de troisième, au-delà de sa valeur d’exemplarité, d’évoquer l’homophobie, les stéréotypes qui lui sont liés, le harcèlement, et de réfléchir aux valeurs qui fondent la tolérance et permettent d’assurer le respect de l’égale dignité de tous.

 Le pitch !

Inspiré d'une page authentique de l'histoire britannique récente, le film de Matthew Warchus dépeint très justement la rencontre entre un groupe londonien de militants gay et lesbien et la population d'un petit village minier du Pays de Galles. Cette expérience riche d'enseignement en matière de tolérance et de respect mutuels plonge en réalité ses racines dans la décision que prennent quelques homosexuels de récolter lors de la Gay Pride de juin 1984 des fonds pour les familles des mineurs alors en grève. Il faut dire qu'à l'époque, le gouvernement ultralibéral de Margaret Thatcher s'apprête à fermer un grand nombre de puits de charbon jugés non rentables, notamment dans des régions où il n'existe que très peu sinon aucune perspective de reconversion, en même temps qu'il ignore magistralement les revendications d'égalité et de liberté du mouvement gay et lesbien. Face à cet ennemi commun, les deux communautés qu'au départ rien ne prédisposait à se rencontrer vont peu à peu tisser de vrais liens de solidarité mais aussi d'amitié, réussissant chacune à dépasser leurs propres a priori et réticences.

Les enseignantes de Français