
Le musée de Pont-Aven organise cet été une exposition en partenariat avec le musée d’Orsay qui met à l’honneur la figure de la sorcière au XIXe siècle. Au cœur de notre imaginaire collectif, les sorcières ont longtemps incarné l’allégorie de la vieillesse, de la mort, du vice et du mal. Elles sont associées au surnaturel, à la nature, à ce qui fait peur et que l’on ne maîtrise pas. Mais 1862 marque une rupture avec la publication de La Sorcière de l’historien Jules Michelet : la sorcière devient alors à la fois un emblème de révolte, de connaissance et d’harmonie avec les éléments naturels, posant les bases de l’écoféminisme.
Le parcours de l’exposition se déploie en trois grandes sections qui forment un cercle, la première section rejoignant la dernière : la nuit, le corps, le savoir.
Ces trois grandes sections s’articulent autour de la notion de transgression et de désir :
- Le feu de la nuit : la nuit, domaine de la liberté, de l’imaginaire et des possibles, des débordements des frontières, des métamorphoses.
- Le feu au corps : le corps féminin, territoire de l’immensité du désir, de la sexualité qui fascine et effraie, support des fantasmes.
- Le feu du savoir : c’est l’une des sources de la peur que la sorcière inspire : un savoir à la fois occulte et organique, une communication avec l’invisible et une connaissance de la nature, qui lui donne un pouvoir de vie et de mort sur les naissances et les récoltes.
Plusieurs ressources en ligne accessibles à tous accompagnent l’organisation de cette exposition :
- Un dossier pédagogique accompagnant l’exposition :
- Un riche dossier presse qui approfondit le propos de l’exposition :
- Une sélection de podcasts en lien avec le thème des sorcières proposée par France Culture.
