Traître ! Je revois ton visage
Lorsque mes yeux se ferment
La colère se dissimule dans la peine
La douleur se dissimule dans la haine
Tu me préoccupes, ton visage me hante
Les questions fusent, inconvenantes
Seul compte les réponses
Mais malheureusement, toi seule les possède
Mais je ne veux pas de ton aide
Pas quand il s’agit de mes songes
Alors chaque soir, je redoute l’heure de dormir, de se coucher
Pour que le sommeil me terrasse sans que je ne puisse l’en empêcher
Ma vie est un film pathétique rempli de trahisons
De mensonges et d’action
M’exaspère la foule
M’exaspère le bruit
Au fond de moi, de mon être, je suis quelqu’un d’incompris
Je sens que mon enveloppe charnelle disparaît, coule
Je voudrais tant que tout cela cesse
Que mon âme, mon esprit, disparaisse
Et qu’enfin, sonne à ma porte, l’heure de la vengeance, du châtiment
Mais je suis trop charmante et attentionnée
Au fond, je veux juste partir, m’en aller
Dans les limbes et les méandres encore méconnues maintenant
