JOURNÉE MONDIALE DU DIABÈTE

14 NOVEMBRE 2021

« Dans la santé, il y a la liberté. La santé est la première de toutes les libertés. » Henri Frédéric Amiel

Le thème de la Journée du diabète 2021-2023 est : « Accès aux soins du diabète – Si ce n’est pas maintenant, quand? ».

Cette année marque les 100 ans de la découverte de l’insuline mais malheureusement, des millions de personnes atteintes de cette maladie dans le monde, n’ont toujours pas accès aux soins qui leurs sont nécessaires, pourtant, elles en ont besoins pour gérer leur pathologie et les complications que cela entraîne. Aujourd’hui, 463 millions d’individus sont touchés, c’est-à-dire, 1 adulte sur 11. Ce nombre a pratiquement quadruplé depuis 1980. Les causes sont complexes, mais cette hausse s’explique particulièrement avec l’augmentation du nombre de personne en surpoids, en notant une amplification de l’obésité et de la sédentarité. Un régime alimentaire sain, de l’activité physique, des médicaments, un dépistage régulier et le traitement des complications permettent de traiter le diabète et d’éviter ou de retarder les conséquences qu’il peut avoir.

Quelle est sa définition ?

Selon l’OMS ( organisation mondiale de la santé )

«  Le diabète est une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ( une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang ) ou que l’organisme ne l’utilise pas correctement. L’hyperglycémie, est un effet fréquent du diabète non contrôlé qui conduit avec le temps à des atteintes graves de nombreux systèmes organiques et plus particulièrement des nerfs et des vaisseaux sanguins. »

Concrètement, le diabète se caractérise par une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire un excès de sucre dans le sang, donc un taux de glucose (glycémie) trop élevé.

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Les différents types de diabète :

– Le type 1 ( DID )

Anciennement appelé diabète insulinodépendant, il touche environ 6 % de diabétiques ( 1 110 000 personnes ) et, est généralement découverts chez les jeunes individus de moins de 20 ans. Cette maladie se déclare souvent pendant l’enfance ou l’adolescence .

Les symptômes sont les suivants : des urines abondantes, soif intense, fatigue excessive, amaigrissement, faim constante. Ces signes peuvent apparaître subitement.

Les causes ne sont pas réellement connues, certains scientifiques pensent que c’est une maladie génétique qui attaque de multiples cellules du pancréas, tandis, que d’autres, pensent qu’il s’agit d’un virus qui aurait pour conséquence d’inciter le système immunitaire à agresser cet organe.

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune car l’organisme ne reconnaît plus ces propres cellules donc les détruits ( avec des anticorps, des lymphocytes ), le glucose ne pouvant plus rentrer dans celles-ci, retourne dans le sang.

Le corps ne fabriquant plus d’insuline, il lui faut donc un apport, à vie, qui est, actuellement, l’unique traitement. Le traitement passe par des injections ( avec une seringue ou un stylo ) ou avec une pompe ( appareil portable/implantable, pouvant administrer de l’insuline en continu )

En conclusion, il est, pour l’instant, avec les connaissances actuelles, pas évitable.

– Le type 2 (DNID )

Précédemment nommé diabète non insulinodépendant, il empiète sur la santé d’environ 90 % de personnes atteinte de cet maladie, et apparaît communément chez les individus de plus de 40 ans. Cependant, il touche de plus en plus les enfants ainsi que les jeunes adultes à cause de leur mode de vie actuel ( manque d’exercices, nourriture trop riche ).

Le développement de ce type de diabète peut passer inaperçu pendant plusieurs années ( entre 5 et 10 ans entre l’ apparition des premières hypoglycémies et le diagnostic ) car les symptômes sont moins marqués que le diabète de type 1, néanmoins, une alimentation déséquilibrée et une origine génétique sont des facteurs favorisants l’apparition de cette maladie.

Pour le diabète de type 2, la glycémie n’est plus réguler par l’insuline ( l’organisme y est devenu résistant ), ce qui épuise le pancréas et ralentit la production de celle-ci. Cela est dû a deux anomalies : l’insulinopénie ( fabrication d’insuline mais plus assez par rapport à la glycémie ) et l’insulinorésistance ( cellules répondent moins bien à l’insuline ). Le glucose ne va plus dans les cellules et reste dans la circulation sanguine.

Il peut être traité avec des antidiabétiques oraux/injectables mais pour que cela fonctionne, ce traitement doit être associé à un rééquilibrage alimentaire ainsi qu’une activité physique régulière. Par la suite, dans certains cas, l’injection de l’insuline peut être proposée en complément lorsque cela est nécessaire.

– Le diabète gestationnel

Également surnommé « le diabète de grossesse », il concerne approximativement 8 % des femmes enceintes. Cela peut se contracter au cours du 2e trimestre, et, est couramment diagnostiqué lors d’un dépistage prénatal.

Il se distingue par une hyperglycémie, la teneur en sucre du sang est supérieure à la normale mais reste inférieures à celle du diabète. Généralement, ce type disparaît après la naissance du bébé mais la femme enceinte est susceptible d’en souffrir encore lors de sa prochaine grossesse et de développer un diabète de type 2 par la suite ainsi que son nourrisson.

Cependant les risques de complications sont élevés pour la mère (accouchement prématuré/césarienne), de même pour le nouveau-né ( détresse respiratoire, hypoglycémie néonatale ). Il existe, de nos jours, de nombreuses manière de traiter le diabète gestationnel comme l’autosurveillance glycémique, les mesures hygiéno-diététiques et l’observation des divers médecins qui suivent l’évolution de la maladie.

Néanmoins, plus la femme est âgé, plus le risque de développer ce diabète au cours de la grossesse est élevée.

Quelles sont ses conséquences ?

– Insuffisances rénales

– Multiplication par 2/3 des risques cardiovasculaires, cérébraux

– Rétinopathie diabétique ( cécité )

– Neuropathie + diminution débit sanguin engendre la probabilité d’avoir des ulcères des pieds, ainsi que des infections pouvant aller jusqu’à l’amputation.

Le diabète peut endommager le cœur, les reins, les yeux, les nerfs et les vaisseaux sanguins .

Pourquoi le 14 novembre ? Que représente cette date ?

C’est en 1991 que cette journée est née, suite à l’initiative de la FID ( Fédération internationale de la santé ) soutenue par l’OMS, jugeant préoccupant la hausse du diabète dans le monde mais ce n’est qu’en 2006 que l’Assemblée générale de l’ONU a décidé de l’officialiser. Grace à cette institutionnalisation, les États membres sont encouragés à façonner les politiques de prévention ainsi que les traitements et la prise en charges des malades.

Ce jour désigne la date anniversaire de Frederick Banting ( médecin et scientifique ayant découvert l’insuline avec son confrère Charles Best ).

Comment est-elle célébrée ?

Divers organisations, prestataires de soins de santé ou indépendantes mettent en œuvres à travers le monde, de nombreuses activités ou évènements :

Ainsi, nous pouvons constater lors de cette journée, diverses manifestations sportives, test de dépistage gratuits, campagnes d’affiches, ateliers, réunions d’information du public, émissions télévisées …

«  Prends soin de ton corps, c’est le seul endroit permanent dans lequel tu es amené à vivre.  » Jim Rohn

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