Voici le texte d’une élève rédigé à la manière de Gael Faye
Ma vie ressemble à une tempête. Chaque petite réussite finit par être détruite par un coup de massue. Je me vois dans mon coin, régnant avec ma solitude. Je me demande où est la petite fille joyeuse de mon enfance. Autour de moi, le noir, un nuage, l’orage. Mes amis eux sont une tornade, ils m’amènent la joie puis le désespoir. Ma famille est l’image d’un tremblement de terre. Rien de stable. Mon cœur abimé par les ronces se bat pour s’en libérer. La lueur de mon esprit s’en va au rythme de mes souffrances. Chaque mot plante une épine dans mon cœur de verre. Mon cerveau lutte contre l’abîme. Je vois le vide, un gouffre, le noir. Mes idées noires se répètent, un film, une histoire, toute une vie. Dans ses yeux un reflet, le mien sûrement. Je vois une ombre, une présence sans vie, emmenée par un tsunami. Dans ces yeux l’alerte, un précipice, la chute. Place à ma couleur et au vide d’autrui.