Le vendredi 26 mai 2023, au lycée Poncelet, des élèves de seconde et tous ceux des options artistiques du lycée ont pu assister au sein de l’établissement, en salle Europe, à une pièce de théâtre intitulée Skolstrejk (ce qui signifie « grève scolaire » en suédois). Cette pièce, écrite par Guillaume Cayet et mise en scène par Julia Vidit, revient sur le combat de Greta Thunberg et ses divers mouvements de grève scolaire comme moyen de lutte contre le dérèglement climatique et en faveur des mesures écologiques. Cette pièce encourage les nouvelles générations à agir.
« Skolstrejk för klimatet » (grève scolaire pour le climat), c’est le slogan écrit sur le panneau de Greta Thunberg, rendue célèbre mondialement par son discours sur les changements climatiques. Greta Thunberg dit à sa génération : « Nous n’avons plus de temps pour s’excuser. Nous n’avons qu’une seule possibilité : agir. » Dans Skolstrejk, deux jeunes gens qui partagent les convictions de cette jeune femme se permettent d’imaginer la transition d’une simple grève lycéenne en une grande révolution internationale.
Dans cette fiction, le personnage principal, une lycéenne du nom de Louise, interprétée par la comédienne Morgane Deman, tombe un jour sur une vidéo de cette fameuse Greta Thunberg, dans laquelle elle parle du dérèglement climatique. Après des recherches plus approfondies, Louise décide de poursuivre son parcours, qui avait été stoppé en raison de la pandémie de Covid-19, en motivant les camarades de son lycée afin de pouvoir agir à son échelle avant d’avoir un impact international. Elle rencontre alors un autre étudiant du nom d’Aube, interprété par Sébastien Poirot, qui milite également, en partageant ses convictions, et l’aide alors à agir, notamment avec le concept d’« immobilité contre-productive ».
Pour le dramaturge G. Cayet, cette pièce de théâtre est un moyen de redonner vie à ce mouvement en cherchant à le comprendre à travers l’examen d’une génération mettant en ordre une lutte pour défendre des convictions. Ainsi, il démontre la force des combats qui peuvent se développer à partir de banales actions comme la discorde quotidienne entre les lycéens et leurs figures d’autorité, ou parfois même le manque d’engagement des jeunes dans ce genre de mobilisation. Ces différentes représentations des gens de la société permettent au public, jeune comme plus âgé, de se retrouver dans la pièce, permettant ainsi pour les adolescents de prendre conscience du fait que l’on peut changer les choses avec de la conviction, et pour les adultes de ne pas chercher à entraver ces envies de changement des nouvelles générations. Cette fiction nous invite donc à nous interroger sur l’engagement de la jeunesse aujourd’hui et le regard qu’elle peut porter sur une fin du monde continuellement représentée dans notre société.
Léa Salandre, élève en 104