Amalthée
Il est raconté que Zeus a été amené par sa mère Rhéa, sur le mont Ida, en Crète, afin de le protéger de son père Cronos (dieu du temps) qui voulait le dévorer. Mais, plusieurs versions existent à propos de ce mythe.
1ère version : Amalthée désignerait une chèvre qui aurait nourri Zeus enfant grâce à son lait. Le dieu récompenserait l’animal en faisant d’elle une constellation, celle du Capricorne. Quand la chèvre est morte, Zeus fait de sa peau un bouclier contre lequel s’émousse la plus dure des lames. Il le protège dans sa lutte contre les Titans. Plus tard, ce bouclier devient l’égide de l’Athéna. | 2e version : Selon d’autres, Amalthée désignerait une naïade qui aurait alimenté Zeus avec le lait d’une chèvre. celle-ci casse un jour l’une de ses deux cornes : « Amalthée ramassa cette corne brisée, l’entoura d’herbes fraîches, la remplit de fruits, et la présenta ainsi aux lèvres de [Zeus] » (v. 124–125). C’est ainsi qu’est née la corne d’abondance. |
Hippocampe ou « Cheval marin »
Qu’est-ce que c’est l’Hippocampe ?
Dans la mythologie grecque ; l’Hippocampe est une créature fantastique : la partie haute est un cheval et la partie basse est un poisson-serpent, vivant dans les fonds marins. Sa queue est recouverte d’écailles vertes et des nageoires y sont accrochés. « Hippocampe » signifie « cheval marin monstrueux » en grec !
C’est cette ‘race’ de monstre qui tire le char de Poséidon, en attelage de 2 ou 4. Elle sert aussi de montures aux divinités marines (Néréides par exemple).
Où peut-on voir l’Hippocampe ?
L’Hippocampe est un peu décrit dans les textes. Il est plutôt en représentations artistiques. La très connue Fontaine de Trévi à Rome arbore le Dieu de la mer accompagné de ses hippocampes.
Et de nos jours ?
L’Hippocampe mythologique apparaît sur certains logos notamment l’ancien logo d’air France et celui d’air Orient.
Textes fondateurs
Un épisode des Mille et Une Nuits évoque le premier voyage de Sinbad le marin, où il rencontra le roi Mahrajan. Celui-ci faisait conduire ses pouliches de son haras royal au bord de la mer, où des chevaux marins jaillissaient et essayaient de les entraîner dans la mer.
Les Hippocampes sont très peu décrits dans les textes fondateurs mythologiques. Homère parle des hippocampes dans son texte l’Illiade « aux sabots d’airain ».