Parasite et ses personnages

Ki-jung est la sœur de Ki-woo et la fille de Kim Ki-taek et Choong-sook. C’était la seule de sa famille qui avait un avenir brillant mais qui n’avait pas les moyens de financer ses études. Elle avait des difficultés, notamment avec ses parents. Elle est très bonne actrice et très bonne manipulatrice (haha.)

Kim Ki-woo est l’ainé de la famille Kim. Au premier abord, il est plutôt sympathique et simplet. Mais après que nous avons regardé une bonne partie du film, il nous parait « avide de pouvoir », dans le sens où il cherche à profiter au maximum de la famille Park, ce qui est lâche. Il passe d’attachant à exécrable au fil du temps.

Monsieur Park, le père de la famille bourgeoise, est présenté comme l’archétype du riche propriétaire, homme d’affaires à qui on ne refuse rien. C’est un homme très occupé, souvent absent. C’est un personnage secondaire, cependant très important, car c’est lui qui embauche Ki-taek, le père de la famille des protagonistes.

Yeon-kyo (mère de la famille Park) est une épouse et une mère attentionnée, mais elle est surtout crédule et naïve. Elle embauche son personnel très facilement et sans beaucoup de réflexion. Elle est plus influencée par son entourage que par la raison (par exemple, elle vire sa femme de ménage car on lui dit qu’elle a la tuberculose, sans même demander de visites médicales). Elle est très gentille, mais pas particulièrement profonde. On peut dire que la richesse l’a rendue impuissante et dépendante des autres.

Les deux enfants des bourgeois : ils ont un comportement différent. La fille se concentre sur ses études et est sérieuse alors que le jeune garçon est turbulent et ne pense qu’à s’amuser. La fille tombe amoureuse de son professeur d’anglais, fils de la famille Kim. Les deux enfants sont innocents, ils sont surprotégés et dépendants des personnes qui s’occupent d’eux.

By : Laguerre Maelyn

         Minet Alice

         Seddik Emma

         Currat Alicia

         Ilbrink Loryana

Thèmes :

La symbolique de la violence

Dans le film Parasite la violence entre les différentes classes sociales est un thème majeur .

Les deux familles évoluent à Séoul en Corée du Nord pourtant elles sont radicalement différentes.

On voit la famille Kim qui vit dans un cave délabrée ; ils vivent au jour le jour sans savoir si demain ils auront assez d’argent pour manger tandis que la famille Park vit dans une luxueuse maison et peut se permettre de nombreux privilèges comme embaucher des domestiques et avoir des problèmes futiles. La violence est aussi dans la naïveté de la famille Park :la famille Kim est habituée à ruser pour survire et va aisément les manipuler.

La violence physique
                On peut constater tout le long du film que la violence physique tarde à venir. Le film qui aux premiers abords se présente comme une légère comédie avec pour thème la lutte des classes, se transforme en véritable boucherie. L’élément déclencheur se trouve au moment où les deux familles pauvres se rencontrent. Chacune empêche l’autre de remonter, jusqu’au moment où la musique s’arrête en même temps que la gouvernante s’écrase la tête dans les escaliers avec un bruit affreux et sourd. A ce moment-là, le film prend une tournure dramatique avec les personnages qui réalisent leurs conditions suite à l’inondation…
                Le film, de manière étrange, dégage une grande violence mais sans véritables moments « gore », rien d’extravagant en termes de torture porn, et pourtant, les personnes touchées, la façon dont elles sont touchées (tête écrasée par un rocher, pique à saucisse dans l’abdomen…) suscitent une violence physique tout de même conséquente.
                Il est aussi intéressant de constater que seules les personnes pauvres usent de la violence physique.

La pluie

                La pluie est très présente dans le film Parasite. Elle a plusieurs utilités. Premièrement, elle apporte du suspense et met le lecteur sous tension : plus les personnages s’enfoncent dans la complexité de leur situation, plus la pluie s’intensifie. Deuxièmement, on peut voir que la pluie permet de marquer les inégalités. En effet, on peut voir les grandes maisons en hauteur où la pluie est jolie à regarder à travers les immenses baies vitrées, tandis que d’un autre côté, on peut voir les habitations modestes dans les quartiers pauvres complètement submergées par la pluie et les eaux usées.

La pauvreté

                              La pauvreté est très présente dans la famille Kim : ils habitent dans une cave pleine de parasites et d’insectes. Toute la famille fabrique des cartons de pizzas pour une entreprise et gagne que très peu d’argent donc ils ne se lavent pas beaucoup donc ne sentent pas très bon et n’ont que très peu de place dans leur cave et pas beaucoup de nourriture pour eux. On voit aussi à un moment du film qu’il y a une grosse inondation dans leur quartier et leur « maison » est totalement inondée : ils vont donc dormir dans un gymnase tous entassés les uns sur les autres avec les autres habitants de leur quartier.

Tom Z.C, Matthieu , Laurick , Alice, Marianne, Axelle, Louise et Baptiste et Aurore.

Ombre et lumière.

Les présentations ont lieu au sein du trois-pièces de la famille Kim, où la lumière du soleil pénètre à travers une fenêtre située entre le plafond et le niveau de la rue, où urinent les ivrognes et les chiens.

La lumière est jaune, artificiel à l’image des Kim et surtout de leur appartement insalubre : elle est terne, sale, sans saveur.

Les Park quant à eux jouissent d’une lumière blanc pur et d’un soleil quasiment toujours présent hormis à partir du moment où le film prend une sombre tournure ; la lumière dans le film est complémentaire à l’ombre, les secrets se cachent dans les profondeurs d’une cave ou d’un appartement inondé par des eaux déchainés.

Il n’y a pas de lumière sans ombre comme il n’y a pas de riches sans pauvres.

D’une manière générale la lumière s’accorde aussi avec les saisons aux détours d’un hiver blanc où Ki-Woo cherche la trace de son père, décryptant ses messages de lumière jaune. La lumière est assez froide en contraste avec les jours heureux où la famille était réunie. C’est ainsi déambulant mélancoliquement aux détours de la maison que les souvenirs reviennent et entrainent des perspectives meilleures.

Le jour concentre la lumière naturelle du soleil ; quant à la nuit elle se nappe de réverbères d’un jaune ou d’un blanc immaculé.

Dans le traitement de la lumière il y a une différence selon le statut social des personnages : les Park sont baignés de lumière quant aux Kim ils vivent comme des rats dans leurs appartement ou dans un gymnase.

Koenig Tristan 1°9.

Plans et mouvements de caméra

Les caméras sont la plupart du temps fixes, statiques pour filmer notamment des plans d’ensemble ou des plans poitrine: elles filment souvent de loin et illustrent la grandeur du décor riche de la famille Park. À noter également la lenteur du montage posant calmement l’ambiance insolite de Parasite. Dans les scènes où la tension monte, ce n’est pas un montage brutal qui montre la friction montante mais les notes de violon brusques. Ainsi, le montage reste très doux et c’est plutôt la musique qui se fait vive. Par ailleurs, les rares fois où la caméra n’est pas fixe, elle reste lente et suit les personnages et leurs gestes pour que le spectateur puisse bien être ancré dans l’action et les dialogues.

Arayici Tolga 1°2

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