Lumière sur le Ponce

L’atelier de « l’écrivant »

Une rencontre avec un écrivain : « Nicolas Turon »

Dès la première semaine après les vacances d’hiver, nous avons eu 2h d’atelier d’écriture, où un célèbre écrivain du nom de Nicolas Turon, est venu nous faire découvrir son métier. Durant ces séances, il nous a parlé de ses débuts, des doutes qu’il pouvait avoir,…
Au total, nous avons eu huit heures de cet atelier sur cinq semaines. L’objectif final étant de faire un livre commun. En tout premier lieu, nous avons amorcé le sujet de l’écriture et du livre en apprenant les bases de la publication d’un ouvrage. Nicolas Turon nous a partagé son rythme de vie, ses voyages, ses découvertes, son ouverture d’esprit, ses aventures, en tant qu’écrivain en nous faisant plonger directement dans son univers. Il nous a d’ailleurs donné quelques uns de ses ouvrages comme « Une EPINAL dans le pied » ou encore « Les SAINT DIE sont jetés ».


De cette manière, il nous a totalement décrochés de nos a priori sur la vie d’écrivain, lui-même ne se qualifiant pas comme tel, mais comme « écrivant ». Il nous a introduits dans le sujet de la rédaction en nous demandant tout d’abord de remarquer les petits détails dans la salle de classe. Des détails que l’on n’aurait pas remarqués si on n’avait pas à le faire. Le but était que l’on regarde autour de nous d’un autre œil, plus observateur.
A partir de là, il nous a demandé d’imaginer une histoire, petite ou grande, à travers cette dernière observation. Le but second était donc de nous aider à structurer notre créativité et l’aiguiser davantage. Par exemple, le miroir accroché à la porte, en partant de ce simple détail Nicolas Turon nous avait imaginé l’histoire d’une professeure qui s’admirait tous les jours.


Durant la séance suivante, nous avons dû lire à haute voix chacune de nos histoires à propos d’objets ou de détails qui auraient notamment attiré notre attention dans la salle. Les histoires pouvaient être réalistes comme fantastiques du moment qu’on utilisait et développait ainsi notre imagination. Cette démarche a pu nous mettre en confiance en notre écriture et envers le regard des autres, ainsi que la prise de parole devant les autres. Puis, peu à peu, nous sommes arrivés à l’idée de créer un recueil du nom « Au temps pour moi ». Un manuel de résolution de la crise adolescente.
Le but de ces séances était que chacun d’entre nous écrive une petite histoire sur des sujets proposés, qui nous parlent le plus. Ainsi, on a appris à faire la différence entre s’adresser à nous même comme on pourrait le faire dans un journal intime, et s’adresser aux autres comme dans un vrai ouvrage. Aujourd’hui, grâce à lui, nous avons appris qu’écrire ce n’est pas seulement avoir du talent, mais plutôt d’oser commencer, de réessayer, encore et encore.

Fanny Challoit et Shaden Mameri en classe de Seconde 2

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