Sommet de Chèvre-Roche : 4. Activités réalisables
- Roche magmatique plutonique : le granite de Remiremont. Mis en place lors de l’orogenèse varisque (Paléozoïque, Carbonifère, Viséen, environ 330 Ma). Roche grise à texture grenue, équante, saccharoïde à grains millimétriques. On peut y reconnaître les minéraux cardinaux suivants : quartz (gris, pour 26%), des feldspaths alcalins (blancs ou légèrement teintés de rose, pour 23%), des feldspaths plagioclases (blancs, pour 43%) ; le reste est constitué de mica noir (biotite, pour 5%) et de mica blanc (muscovite, pour 3,5%). Dans la tranchée du point 5, il est fortement altéré et arénisé au contact du grès, puis de plus en plus frais.
- Roches sédimentaires : les grès vosgien. Mésozoïque, Trias moyen, Buntsandstein, environ 245 Ma. Résultent de l’épandage en conditions deltaïques d’un gigantesque fleuve sous climat subtropical (couleur rouge donc oxydation du fer). Les faciès sont nombreux (voir schéma de synthèse du point 5).
- La géomorphologie : interprétation du point de vue du sommet (point 4) : histoire géologique du Massif vosgien, tectonique des plaques, érosion, sédimentation, glaciations…
- Le contact granite et grès. Notions de discordance, lacune…
- Les plus : l’occupation humaine du site, les tranchées et les abris de la dernière guerre, l’exploitation d’une ancienne carrière, l’exploitation d’une tourbière, les acensements du XVIIIème siècle, la circulation de l’eau, les sources, les croix de chemins (point coté 768 mètres), la géolocalisation (bornage militaire en métal et bornage civil en granite), l’aire d’envol des parapentistes, la gestion électrique de la ferme de Bénicôte (panneaux solaires)…
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