L’évolution des machines à calculer, à travers le temps.

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De nos jours, les calculs se font très régulièrement à la calculatrice. D’où vient le terme “calcul”? Comment calculait-on avant ? Quelles sont les origines des premières machines à calculer ? Comment effectuait-on des calculs longs et compliqués avant les machines à calculer ? Voici les réponses à ces questions et bien plus …

Les origines du terme “calcul”:

Le terme « calcul », qui vient du latin calculus, désigne un petit caillou qui servait soit à voter lors des assemblées et des procès, soit à compter en dénombrant les unités.

Dans l’Antiquité, on comptait avec des bouliers ou des abaques qui sont des tableaux sur lesquels on déplace des jetons ou des cailloux donc, on suppose que ce mot viendrait du mot “caillou”.

L’évolution des machines à calculer au fil du temps :

L’Homme depuis qu’il sait dénombrer ne cesse de se poser une question : comment simplifier les calculs ?

Au fil des années, les machines à calculer n’ont pas cessé d’évoluer. Les premiers procédés opératoires connus sont le calcul sur les dix doigts de la main et le calcul grâce à des bâtonnets ou des cailloux, il y a environ 40 000 ans. On nomme “abaque” tout instrument permettant de calculer. Voici donc, ci-dessous, les machines à calculer les plus célèbres de l’histoire :

Le boulier chinois :

L’invention du boulier chinois remonte à environ 1300 ans avant notre ère.

Les unités sont placées en haut de la tige inférieure, les multiples de cinq en bas de la tige supérieure, le nombre se lit donc au milieu du boulier ; chaque colonne peut représenter les nombres de 0 à 15 pour le report des retenues par multiples de 5. Cet instrument a pour but de prolonger nos mains et nos doigts.

La pascaline :

La pascaline est une calculatrice mécanique inventée par Blaise Pascal et considérée comme la première machine à calculer. Elle a été conçue en 1642 et permettait d’additionner et de soustraire deux nombres d’une façon directe et de faire des multiplications et des divisions par répétitions. Les roues dentées qui la constituent comportent 10 positions (de 0 à 9). A chaque fois qu’une roue passe de la position 9 à la position 0, la roue immédiatement à sa gauche, avance d’une position. Elle permet de faire les quatre opérations.

La mécanographie :

Elle fut inventée par Herman Hollerith en 1890 et apparaît en Europe peu de temps après la première Guerre Mondiale. La mécanographie regroupe un ensemble de techniques mécaniques ou électromécaniques permettant le calcul, le traitement et la publication de l’information. Elle consiste essentiellement à rechercher et à étudier les possibilités offertes par un système ou un moyen mécanique ou électromécanique afin d’exécuter rapidement un algorithme donné et d’en afficher le résultat.

L’ABC (Atanasoff Berry Computer) :

Cette invention est due à un professeur de physique et de mathématiques : John Vincent Atanasoff et à un de ses étudiants : Clifford Berry. Créée entre 1937 et 1939,

Les deux panneaux situés à l’avant de la machine comprenaient en tout 210 lampes et 1350 résistances constituant les circuits permettant les opérations arithmétiques et logiques. Sur le dessus de la machine étaient placés deux cylindres mis en rotation par un moteur électrique. Sur la surface interne de chacun de ces cylindres étaient placés 1600 condensateurs, qui permettaient de mémoriser les nombres en représentation binaire, selon la polarité des condensateurs.

En effet, les condensateurs chargés positivement représentaient un 0, alors que ceux chargés négativement signifiaient 1. Un de ces deux cylindres servait à mémoriser les données et le second était utilisé pour les résultats des calculs.

Les générations d’ordinateurs :

Ce n’est qu’en 1951 que fut fabriqué le premier ordinateur commercial destiné à une utilisation civile : l’UNIVAC 1.

Les UNIVACs furent créés par Mauchly et Eckert. Le bureau du recensement américain ainsi que General Electric furent deux des premiers acquéreurs d’UNIVACs. C’est aussi un UNIVAC qui, en 1952, a permis de prévoir l’élection de Dwight Eisenhower à la présidence américaine.