Vendredi 5 mai 2023, trois élèves de 3ème se sont rendus au collège de Vitry-sur-Orne qui recevait, dans le cadre du concours Mosel’lire 2023, l’autrice Marie Colot. En compagnie d’une classe de 4ème, elles ont eu la chance de pouvoir participer à cette rencontre.
Dans un premier temps les élèves de 4ème ont présenté à l’autrice les booktubes qu’ils avaient réalisés puis ils ont lu des extraits du roman “Eden fille de personne “. Lors de la deuxième partie de la rencontre, les élèves ont pu poser des questions sur le roman lui-même et sur le travail de l’écrivaine.
Tout savoir sur “Eden fille de personne”
Un mot-clé pour résumer son roman : PLACE. Car le thème principal est la recherche de soi. Où est notre place ? Comment trouver sa place dans un monde qui ne nous en fait pas ?
Votre personnage favori ? Clyde, sans hésiter. Pour rappel, il est le meilleur ami d’Eden qui l’a quittée pour vivre la vie dont il rêvait. L’autrice est particulièrement attachée à ce personnage car il est fidèle à lui-même. Et trois ans après la publication de son roman, elle pense toujours à lui. Elle le garde dans un coin de sa tête pour, pourquoi pas, le faire apparaître dans un nouveau roman.
La famille ? Elle a un rôle essentiel et multiple. Chacun a sa propre famille. Eden, qui n’ a pas de parents, en cherche une, Clyde n’en a pas et n’en veut pas, pour Elisabeth, sa famille, c’est les animaux….
L’idée de ce roman : Marie Colot a vu un reportage intitulé “Etats-Unis, enfants jetables”. Cette histoire de ré-adoption l’a bouleversée et ce thème est resté au fond de son esprit. Cela pourrait faire l’objet d’un roman.
Le premier titre de son livre : “Jetable” comme le nom du fameux reportage. Trois ans après l’avoir visionné, elle a écrit ce livre, en seulement quatre mois. La planète était en confinement suite à la pandémie du coronavirus. Les élèves ont pu voir les 3 cahiers rédigés à la main qui contiennent toute l’histoire d’Eden.
Un message à faire passer ? La plupart des lecteurs ont reçu cette histoire comme un message contre cette pratique de ré-adoption. Marie Colot insiste : elle n’écrit pas de livres pour faire passer un message. Ce qu’elle souhaite avant tout c’est de réussir à écrire de belles histoires. Pour elle, un livre ne doit contenir aucune vérité ou plusieurs. Car il faut prendre les choses à demi-mesure. Rien n’est jamais tout blanc ni tout noir, même dans ce système d’adoption en Amérique.
L’envie d’écrire ? L’écriture est une passion qui l’anime depuis toute petite. A seulement six ans, elle écrivait déjà des histoires. D’ailleurs, elle a montré aux élèves ses 2 “romans” reliés et illustrés de l’époque, que sa mère a gardés précieusement. Petite, elle rêvait de devenir écrivaine. Chose faite !
Un livre peut-il changer une vie ? Elle a directement répondu avec un grand “Oui !” enthousiaste. D’après elle, les livres peuvent modifier intérieurement une personne.
Marie Colot est une autrice et une personne géniale. Et si les livres, que les élèves lisent, peuvent changer leur vie, sans aucun doute, les trois élèves ne sont pas prêtes d’oublier cette rencontre.
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