Il a été animé par Barbara Nazianzeno, Thierry Klein de l’INJS ( Institut National des Jeunes Sourds ) de Metz. Florian, Barbara, Ezio, Loricia et Clémentin les accompagnent. Ils sont tous sourds de naissance ou le sont devenus.
INTERVIEW réalisée par LALIE , ROSE et CELIA
Atelier 1 : avec Thierry, Ezio et Clémentin
Thierry et Ezio nous initie à la langue des signes. On appelle les lettres de l’alphabet dans la langue des signes : la dactylologie.
Ils nous montrent les lettres et nous on doit les reproduire.
Certains élèves ont essayé de faire deviner leurs prénoms à Thierry . Mais ce n’était pas facile.
Puis Ezio a dessiné des objets. On devait ensuite deviner comment on les signait.
On a appris que chaque prénom est représenté par un nom de signe basé sur le physique de la personne (mais pas pour se moquer) ou sur quelque chose qu’elle aime bien.
Atelier 2 : avec Barbara, Florian, Loricia et Barbara2
Barbara nous a expliqué l’histoire des sourds. Il y a aujourd’hui 6 millions de malentendants en France.
Dans le passé on tuait les sourds ou on les traitaient comme des animaux . On croyait que si les sourds ne pouvaient pas parler, ils ne pouvaient donc pas penser. En 1760, un homme a sauvé les sourds : l’ Abbé de l’Epée. Il a inventé la langue des signes . Cette langue est aujourd’hui universelle.
Mais en 1880, au Congrès de Milan, les scientifiques ont interdits la langue de signes. Ils ont choisi la méthode orale ( lecture sur les lèvres et production de mots). C’était un terrible retour en arrière. On attachait les mains des enfants pour ne pas qu’ils signent. Ces derniers se cachaient.
Il faudra attendre 1991 pour rétablir la LSF en France.
En 2005, dans le code de l’éducation, la langue des signes française est reconnue comme une langue à part entière. Tout élève concerné doit pouvoir recevoir un enseignement de la langue des signes française
Aujourd’hui, il existe un bac « langue des signes »
Et si cela vous intéresse , vous pouvez suivre AMBERG GALLOWAY , une rappeuse signeuse