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Butte témoin de la Côte de Delme : 3. Description

  1. Butte témoin, panorama et contexte tectonique
  2. L'ancienne carrière de Liocourt
  3. Les sources de la Côte de Delme
  4. La Réserve naturelle de la Côte de Delme
  5. Les anciens fours à chaux du Haut du Mont à Tincry
  6. Le centre d'art contemporain de Delme

Remarque : Le site décrit ici est intégré dans le circuit "Synclinaux et anticlinaux en Moselle - Déformations de la couverture sédimentaire secondaire".

  1. Butte témoin, panorama et contexte tectonique

Dans le paysage, la Côte de Delme se présente comme un relief étiré selon une direction NNO-SSE, long de 5km et large d'un kilomètre environ. Son altitude maximale est de 404m à l'extrémité SE de la butte qui domine ainsi, de plus d'une centaine de mètres, les étendues de la plaine du Saulnois et de la vallée de la Seille à l'ouest, ou du Pays des Étangs à l'est (fig.4). La butte voisine du Haut du Mont est un relief plus modeste (2km x 1km) culminant à 342m.

Fig.4: La Côte de Delme au matin vue depuis le sud-ouest

La Côte de Delme et le Haut du Mont constituent deux buttes témoins éloignées de la Côte de Moselle. En effet, ces deux reliefs sont situées à 25 kilomètres à l'est de la ligne de côte (fig.5).

Fig.5A: Carte structurale de la Lorraine centrale montrant la position des buttes témoins de la Côte de Delme
(et du Haut du Mont) (modifié d''après Guide Lorraine-Champagne Masson 1980)

Fig.5B: Carte des principales failles du nord de la Lorraine (le trait fin de faille indique le côté du compartiment abaissé;  en rouge les failles mentionnées dans le texte)

L'explication de cet éloignement est à mettre en relation avec la présence de failles de direction NNO-SSE dont le rejet, d'une centaine de mètres, a engendré le mouvement relatif descendant des compartiments orientaux, apparaissant aujourd'hui en inversion de relief (fig.6). Il en résulte l'occurrence de terrains calcaires du Jurassique moyen (Bajocien) abaissés, ayant résisté à l'érosion et isolés au milieu d'une plaine humide reposant sur des formations argileuses du Jurassique inférieur (Hettangien à Toarcien).

Fig.6: Coupe géologique à travers la Côte de Delme et le Haut du Mont

Les événements tectoniques qui sont à l'origine de ce système de failles normales se sont produits en contexte distensif. D'après la notice géologique de la carte de Nomeny, il pourrait s'agir des contre-coups du rejeu de structures profondes hercyniennes, orientées SO-NE, telles que les failles de Nomeny-Sailly traversant le Saulnois, ou de Metz située à une trentaine de kilomètres plus au nord, lors de l'épisode de rifting et d'ouverture du fossé rhénan durant l'Oligocène à l'ère Tertiaire (Maubeuge, 1972). Cependant, à la faveur de nouvelles données de forages, des études plus récentes ont montré que le système de failles de la Côte de Delme traversait la totalité du Trias, atteignant donc le socle (Gély et Hanot, 2014). Dans ce cas, il ne s'agirait pas de fractures superficielles affectant uniquement la couverture jurassique mais plutôt de structures anciennes profondes ayant été réactivées au Tertiaire.

Sur l'origine des structures tectoniques de la couverture sédimentaire secondaire, voir aussi la page " du circuit "Synclinaux et anticlinaux en Moselle - Déformations de la couverture sédimentaire secondaire".

D'autre part, l'observation depuis la table d'orientation à l'extrémité NNO de la Côte de Delme permet une lecture du paysage alentour et notamment, lorsque l'horizon vers le nord-est (en direction de St.-Avold) est bien dégagé, une vision sur la boutonnière de l'anticlinal de Lorraine (ou du Warndt - fig.7) ainsi que l'ennoyage vers le sud-est des terrains du Muschelkalk du plateau de la Côte de Lorraine sous les argiles keupériennes de la plaine du Pays des Étangs.

Fig.7: Bloc-diagramme montrant les structures observables depuis le sommet de la Côte de Delme
(d'après la Carte stéréogéologique de l'Est de la France et des Pays limitrophes A. Hampé, 1983)

En regardant vers le nord-ouest cette fois, en arrière du village de Vulmont se dessine une petite butte (Haut de Chenever et la Côte) correspondant à une autre inversion de relief. Le pied du relief coïncide en effet avec le passage de la faille de Nomeny-Sailly (orientée NE-SO) et le compartiment nord de la faille où s'érige la colline correspond au compartiment affaissé (terrains du Lias) alors que le compartiment surélevé (terrains du Trias) se situe à une altitude plus basse, au niveau de la plaine (fig.8A). Si les conditions atmosphériques le permettent, la Côte de Moselle doit pouvoir s'observer au loin dans la même direction (fig.8B).

Fig.8A: Faille de Nomeny-Sailly et inversion de relief
(flèches: mouvements relatifs des compartiments de part et d'autre de la faille)

Fig.8B: La Côte de Moselle vue depuis la Côte de Delme (cliché © BRGM)

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  1. L'ancienne carrière de Liocourt

Les terrains qui constituent le sous-sol au sommet de la Côte de Delme sont accessibles à l'affleurement au niveau d'une ancienne carrière située en contrebas du sentier vers le sud depuis la table d'orientation, en longeant le bord occidental de la butte.

Au pied d'un bois de conifères, presque à hauteur du village de Liocourt, s'étend un front de taille d'une dizaine de mètres de haut tout au plus et de 300 mètres de long cumulés environ (fig.9).

Fig.9: L'ancienne carrière de Liocourt

Des éboulis accumulés au pied  des parois masquent, sur une hauteur de 2 mètres environ, la base de la série de strates calcaires qui affleurent ici. Cette accumulation permet toutefois une récolte aisée d'échantillons de roches et de fossiles.

Deux ensembles se distinguent sur le front de taille (fig.9).

(1) Le premier, situé à la base, puissant de 2 à 3 m, est formé de bancs décimétriques de calcaires granuleux et d'interbancs marneux peu épais. Dans la partie supérieure de ce premier ensemble, les bancs sont irréguliers, à surface ondulante ou mamelonnée (semelle d'érosion ou structure de type HCS? = hummocky cross-stratification - fig.12) et présentent un aspect lenticulaire, soulignant vraisemblablement le caractère épisodique et brutal de la sédimentation de ces bancs calcaires, à l'issue de tempêtes par exemple.

Les structures bosselées de type HCS traduisent un mode de mise en place en régime hydrodynamique élevé.  En arrivant près de la côte, les tempêtes venues du large entraînent la formation d'une colonne d'eau massive générant de puissants courants de fonds capables d'emporter des sédiments littoraux en direction du large. Les structures de type HCS s'enregistrent ainsi au sein de dépôts détritiques créés par de tels courants.

Fig.10: Faciès du Calcaire à entroques avec unités granodécroissantes
(E = niveau grossier à entroques, G = unité à granoclassement positif, HCS = hummocky cross stratification)

Le faciès correspond parfois à une entroquite, c'est à dire un calcaire formé d'une accumulation d'entroques, des bioclastes provenant d'échinodermes et d'articles de squelettes de crinoïdes en particulier (fig.10 et 12B). Ces bioclastes sont mêlés à des ooïdes. La texture est de type grainstone à liant sparitique. Cette roche peut donc être qualifiée de bio-oosparite. Souvent, à l'intérieur des bancs à entroques, une superposition de dépôts granoclassés positivement s'observe, la base débutant par un niveau grossier bioclastique (fig.10). Ces observations tendent à confirmer l'occurence de tempestites dans cet ensemble.

Outre les entroques de crinoïdes (genre Isocrinus ou Pentacrinites ?), d'autres fossiles sont présents dans ces niveaux : bivalves divers dont les genres Trichites (dans les interbancs marneux) et Ctenostreon, bélemnites, quelques coraux...

Dans la partie inférieure de cet ensemble, le faciès change laissant apparaître des dépôts plus réguliers, plus épais (fig.12A) de calcaires fins oolitiques (oosparite).

Dans la stratigraphie régionale et d'après les informations de la notice de la carte géologique de Nomeny, ces niveaux caractérisent la formation du Calcaire à entroques du Bajocien inférieur (Jurassique moyen - fig.11).

Pour la partie inférieure du premier ensemble, le milieu de dépôt pourrait correspondre à un environnement marin d'avant-plage de plate-forme : dépôts de type shoal oolitique soumis à l'action des vagues de beau temps.

La sédimentation marneuse qui marque la partie supérieure du premier ensemble traduit vraissemblablement des conditions de dépôts plus calmes, subissant par moments les effets des houles de tempêtes venues du large et responsables des dépôts grossiers calcaires (offshore supérieur sous la limitre de l'action des vagues de beau temps mais au-dessus de la limite des vagues de tempête).

Fig.11: Position des terrains de la carrière dans la stratigraphie régionale (log © BRGM)

(2) Formant un surplomb de 3 à 5 m d'épaisseur, le sommet des fronts de taille est occupé par un calcaire rognoneux mal stratifié à passées marneuses. La stratification perturbée peut résulter de la bioturbation, bien présente ici, ou de la déformation due aux bioconstructions coralliennes apparaissant sous la forme d'une accumulation de colonies de polypiers en boules ou lamellaires (fig.12). Ces niveaux se révèlent parfois très fossilifères et comportent les reliques d'une biocénose associée au milieu récifal : coraux (masses recristallisées), bivalves costulés (genre Chlamys par ex.), échinides réguliers (radioles en forme de massue), gastéropodes (genre Amberleya (Eucyclus), serpules, térébratules... (fig.12A). À noter l'occurence de niveaux bioclastiques grossiers à entroques où abondent les articles de cirres de crinoïdes (en forme de grain de riz) et qui ponctuent par moment la sédimentation récifale dominante (fig.12B).

Fig.12A: Détail du front de taille et quelques fossiles du Calcaire à polypiers inférieur (noter l'aspect ondulé ou mamelonné des bancs dans la partie supérieure du Calcaire à entroques - photo de gauche)

Fig.12B: Niveau grossier à entroques du Calcaire à polypiers inférieur

Cet ensemble supérieur est à rattacher à la formation du Calcaire à polypiers inférieur (Bajocien inférieur - fig.11). Le Calcaire à polypiers inférieur marque l'installation des premières constructions à coraux du Jurassique en Lorraine dont la morphologie correspond à des formes d'éclairement et de profondeur moyens (transition offshore supérieur - avant-plage) sur la plate-forme installée à l'emplacement de la région (Lathuilière et al. 2003).

Cette série correspond effectivement, pour partie, à celle constituant habituellement l'assise de la Côte de Moselle.

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  1. Les sources de la Côte de Delme

Le cheminement sur la bordure occidentale de la Côte de Delme peut se poursuivre au-delà de Liocourt en prenant le sentier sous les bâtiments d'un élevage avicole, en direction de Puzieux (fig.1). De ce côté le relief descend en pente douce en direction de la plaine du Saulnois ; l'autre versant, face au Pays des étangs, étant beaucoup plus abrupt (courbes de niveau très serrées sur la carte topographique). L'ensemble s'apparente ainsi, respectivement, à un revers et à un front de cuesta.

Cette différence de morphologie s'explique en fait par la présence d'une couverture de formations superficielles récentes du Quaternaire (accumulation d'éboulis) sur le flanc occidental de la Côte de Delme et absente du côté est.

Le trajet le long du chemin qui surplombe des champs et prairies permet d'observer ces éboulis de pente (blocs de calcaires mêlés à des limons bruns-roux) et les nombreuses sources (une dizaine - fig.13) dont les eaux jaillissent et circulent à travers, sur les flancs du relief, à la faveur du contact en profondeur des calcaires aquifères du Bajocien et des terrains argileux peu perméables du Lias. En s'approchant au plus près des captages, facilement repérables dans le paysage, il est possible d'entendre le bruit de l'eau qui circule avec une certaine véhémence parfois (écouter le bruit de l'eau).

Fig.13: Sources, captages et éboulis de pente sur le versant occidental de la Côte de Delme

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  1. La Réserve naturelle de la Côte de Delme

La Côte de Delme héberge une pelouse calcaire remarquable qui abrite une flore xérophile et thermophile (orchidées, anémones pulsatiles, brome érigé, brachypode penné, diverses aromatiques...) mais aussi montagnarde du fait de l'altitude (400m) sélective vis-à-vis de certaines espèces telles que la gentiane ciliée, le trèfle de montagne ou le chardon penché. En tout, ce sont 300 espèces végétales qui ont été recensées. La faune est également bien présente avec près de 200 espèces d'insectes et papillons et une cinquantaine d'oiseaux et mammifères.

Ces pelouses sèches naturelles de plaine ont subi une forte régression au XXe siècle du fait de l'urbanisation et de l'agriculture intensive. Ces espaces constituent pourtant un réservoir de la biodiversité qu'il convient de protéger et de préserver. Ainsi en 2007, la région Lorraine a créé la Réserve naturelle régionale de la Côte de Delme permettant la protection d'un espace de 100 hectares environ (voir la plaquette de présentation de la réserve). Un troupeau de 150 moutons maintient les pelouses et le biotope en l'état.

La gestion du site est assurée par le Conservatoire d'espaces naturels de Lorraine dont le siège social se situe à Sarrebourg (censarrebourg@cren-lorraine.fr).

Des panneaux d'information sur la réserve sont également implantés sur le site, notamment à proximité de la table d'orientation près de Juville (fig.2).

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  1. Les anciens fours à chaux du Haut du Mont à Tincry

La colline boisée du Haut du Mont surplombe le village de Tincry au sud et celui de Prévocourt à l'est. Son intérêt réside dans la présence, à l'entrée ouest de la forêt, de vestiges d'anciens fours à chaux, autrefois alimentés par les nombreuses carrières ouvertes sur la butte (fig.3).

Ces sites à l'abandon témoignent de l'activité des carriers du Saulnois qui perdura jusqu'au XIXe siècle.

La chaux vive était le matériau produit par les fours à chaux artisanaux de Tincry. Celle-ci était obtenue à partir de la cuisson de roches calcaires que l'on extrayait, en carrière, des formations du Jurassique moyen qui forment l'ossature du sous-sol du Haut du Mont. Le combustible utilisé était le bois et le charbon de bois fournis par la forêt.

La chaux vive produite était ensuite "éteinte" en l'additionnant d'eau acheminée dans des bassins de décantation (voir principe de fabrication de la chaux et les processus décrits dans les fiches de Dugny ou de Sorcy ).

Jusqu'au XIXe siècle la chaux était un matériau prisé car très utilisé dans la construction où elle intervenait dans la fabrication des mortiers et des enduits. En agriculture, elle constitue également un engrais.

L'essor de cette industrie au cours du temps a négativement impacté les ressources forestières, ce qui a conduit à l'abandon des fours à chaux artisanaux au cours du XIXe siècle (Mathis, 2009).

Le principe de fonctionnement d'un four à chaux est relativement simple (fig.14) : les blocs calcaires sont acheminés depuis la carrière par brouettes ou wagonnets. Ils sont ensuite déversés par le haut (ou gueulard) à l'intérieur du four à chaux. Un chauffournier assure la mise en place correcte des matériaux dans le cylindre du four, alternant lits de charbon de bois et lits de pierres. Lorsque la colonne du four est pleine, la mise à feu au bas du four débute le processus de transformation. La chaux vive produite est ensuite récupérée par une trappe, l'ébraisoir, située au bas de la colonne du four. L'addition d'eau permet d'obtenir la chaux éteinte prête à être commercialisée.

Fig.14: Les vestiges des fours à chaux de Tincry et principe de fonctionnement

Sur le Haut du Mont les calcaires proviennent de carrières implantées dans les formations bajociennes du Calcaire à polypiers inférieur (à mi-pente sur la butte) d'une puissance d'environ 12 m ou dans le Calcaire à polypiers supérieur de 16 m d'épaisseur pour les carrières situées au sommet de la butte.
L'Oolithe cannabine habituellement présente entre les deux formations dans la région de Nancy est absente ici. Le sommet du Calcaire à polypiers inférieur est toutefois marqué par un banc à Lucines (du nom d'un bivalve) se terminant par une surface taraudée.

Aujourd'hui l'accès aux carrières est devenu dangereux et même interdit, du fait de l'altération des fronts de taille générant un risque d'éboulements. De plus, les affleurements sont dorénavant, pour beaucoup, recouverts par la végétation ou les éboulis, limitant leur intérêt (fig.15).

Fig.15: Les anciennes carrières de Tincry dans le Calcaire à polypiers inférieur.

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  1. Le centre d'art contemporain de Delme

Une sortie sur la Côte de Delme peut éventuellement être complétée par une visite du Centre d'Art contemporain - la Synagogue de Delme. La présentation ci-après est extraite du site internet officiel du Centre d'Art contemporain - la Synagogue de Delme.

" Le Centre d’Art contemporain - la Synagogue de Delme est situé dans une ancienne synagogue de style oriental, construite à la fin du XIXe siècle. Inaugurée en 1881, elle est conçue sur le modèle de la synagogue de Berlin. (...) Le dernier office a lieu à Delme en 1978 et la synagogue est définitivement fermée au culte en 1981, faute d’un nombre suffisamment élevé de pratiquants. La guerre et l’exode rural ont eu raison de la vie cultuelle des lieux.
En 1992, la commune de Delme contracte un bail de 99 ans auprès du Consistoire israélite de Moselle qui reste propriétaire des lieux. Dans le cadre d’une politique volontariste en matière d’enseignement et de culture, l’équipe municipale, sur les conseils de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Lorraine (DRAC), décide d’attribuer un nouvel usage à cette architecture et transforme la synagogue en lieu d’exposition, dont la programmation est mise en oeuvre par une association. (...)

La synagogue de Delme a pour vocation d’accueillir des artistes de renommée internationale, mais aussi de jeunes artistes, pour leur offrir parfois une de leur première exposition personnelle dans une institution et ainsi porter la création émergente.
Outre les trois à quatre expositions temporaires organisées chaque année à Delme, le centre d’art contemporain - la synagogue de Delme gère depuis 2002 un programme de résidences d’artistes dans le Parc Naturel Régional de Lorraine, au sein du village de Lindre-Basse. Trois artistes par an viennent trois mois chacun pour un travail de recherche ou la production d’un projet précis."

Fig.16: Le Centre d'Art contemporain - la Synagogue de Delme (© http://www.cac-synagoguedelme.org)

En 2017, une exposition temporaire de l'artiste italien Matteo Rubbi, intitulée "Voyages dans la mer perdue" (fig.17), à laquelle ont collaboré des établissements scolaires du Saulnois, illustrait fort à propos un exemple de tranversalité entre art et sciences de la vie et de la Terre : les œuvres ont toutes été créées ou inspirées autour du thème de la mer jurassique et de son peuplement disparus.

Fig.17: Affiche de l'exposition "Voyages dans la mer perdue" illustrée par des fossiles de brachiopodes

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Bibliographie

GÉLY J.-P. et HANOT F. (dir.) (2014) - Coupe géologique du Bassin parisien et du Fossé rhénan. Bull. Inf. Géol. Bass. Paris, Mémoire hors-série n°9, 1 pl.

LATHUILIERE B., CARPENTIER C., ANDRE G., DAGALLIER G., DURAND M., HANZO M., HUAULT V., HARMAND D., HIBSCH C., LE ROUX J., MALARTRE F., MARTIN-GARIN B. et NORI L. (2003) - Production carbonatée dans le Jurassique de Lorraine. Livret de terrain excursion. Conseil Régional Lorraine, G2R, GFEJ.

MATHIS D. (2009) - Géohistoire agraire d'un pays lorrain: le Saulnois. Thèse doctorat. Université Nancy 2 - CERPA.

MAUBEUGE P.-L. (1972) - Notice de la carte géologique de Metz à 1/50.000 - BRGM éd.

MAUBEUGE P.-L. (197x) - Notice de la carte géologique de Nomeny à 1/50.000 - BRGM éd.

VADET A. & SLOWIK D. (2001). Les oursins du Bajocien de Liocourt. Société d’Histoire Naturelle du Boulonnais tome 22, fascicule 1, 48 p., 8 pl.


Auteurs : Didier ZANY - Philippe MARTIN - Date de création : 15/02/2017 - Dernière modification : 13/09/2017

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Contact : Roger CHALOT (Géologie) - Christophe MARCINIAK (Réalisation)