C’est Benoit Labourdette qui a inventé ce concept très simple: utiliser un téléphone portable ou un appareil photo numérique ou une tablette en position vidéo pour tourner de petits films courts et créatifs.
Voir différentes expériences, concours, créations sur son site : ICI
Quelques éléments pour mettre en place un atelier Pocket Film dans sa classe
Définition : Un Pocket Film est un film créé grâce à son téléphone portable…(la plupart des gens ont en effet dans leur poche une petite caméra et du coup la possibilité de filmer…)
Matériel et organisation
-On privilégiera un travail par petits groupes de trois ou quatre élèves sur un temps court (10 minutes pour les consignes, 15 minutes en autonomie pour la réalisation du film, 15 minutes pour la restitution collective.
Matériel :
- autant de téléphone portable ou d’appareil photo ou tablette numérique, que de groupe avec leur câblage USB pour transférer sur l’ordinateur
- un ordinateur et vidéoprojecteur pour visualiser l’ensemble qui vient d’être réalisé avec des enceintes audio de bonne qualité
- On peut également imaginer que les différents groupes vont travailler tour à tour sur une journée avec l’appareil numérique ou la tablette de la classe dans un local attenant (le couloir ou une salle) et que l’on visionnera tous les films en fin de journée.
Cadrage de l’atelier
–Le tournage doit se faire en un seul plan séquence, c’est à dire d’une seule traite. On fait tout pendant le tournage : image, son, montage, générique. S’il y a un problème, on reprend tout depuis le début, d’où, une préparation en amont et une grande concentration !
-On commencera le film par un titre et le terminera par un générique avec les prénoms de ceux qui l’ont réalisé.
–Restitution : il est très important de visionner les différents plans séquences à la fin de l’atelier, rendant ce travail, concret, productif et valorisant. C’est au moment de la confrontation au regard des autres que le film va exister, réellement.
-Conseils de tournage :
- Choix du décor : il est important, il est à chercher et à soigner en fonction de ce que l’on a choisi de raconter.
- Qualité de l’image : pour que le spectateur reçoive une image plutôt « agréable », il faut, à priori, qu’elle « ne bouge pas » trop. Il faudra donc, positionner au minimum, le zoom de la caméra : le champ filmé étant plus large, les « à-coups » dus au fait de tenir la caméra se sentiront beaucoup moins. Si on veut un gros plan, on se rapproche physiquement de la caméra.
- Qualité du son : le micro doit être placé au plus près de la source sonore, que ce soit une voix, un bruit, un instrument de musique. Le micro étant incorporé à l’appareil numérique, si des personnages parlent ou si il y a une voix-off, il est nécessaire qu’ils soient très proches de la caméra.
Des idées de films
- A partir d’un objet : le groupe choisit un objet, le filme, lui donne la parole…l’objet se transforme ainsi en personnage…on entend une voix-off qui est celle de l’objet entrain de rêver, de nous parler de lui…
- Le portrait d’un personne, dont on entend la voix et dont ne verra que les mains…
- Un film d’animation avec plusieurs objets ( images) qui interagissent…musique à capella (les mains des manipulateurs restent hors champs)…
- Un documentaire sur un bâtiment avec une voix-off…raconter l’histoire réelle ou inventée de l’école.
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