Accueil » Ressources pour le lycée » Terminale S » Progressions - TS Obligatoire
Pour comprendre cette évolution on va tout d’abord caractériser le domaine continental et plus précisément les chaines de montagne. Accroche : évolution de l’altitude du Mont-Blanc Chapitre I : la caractérisation du domaine continentalI. L’opposition croute continentale-croute océanique
Activité pratique 1 : tracé d’une droite isochrone avec un tableur et exploitation Les différences d'altitude moyenne entre les continents et les océans s'expliquent par des différences crustales. La croûte continentale, principalement formée de roches voisines du granite, est d'une densité plus faible que la croûte océanique. L'âge de la croûte océanique n'excède pas 200 Ma, alors que la croûte continentale date par endroit de plus de 4 Ga. Cet âge est déterminé par radiochronologie. II. la croute continentale dans les chaines de montagnes
Activité pratique 2 : Expliquer l’origine d’un Moho plus profond dans les chaines de montagnes en utilisant le logiciel simulAiry Supports :
L'épaisseur de la croûte résulte d'un épaississement lié à un raccourcissement et un empilement. On en trouve des indices tectoniques (plis, failles, nappes) et des indices pétrographiques (métamorphisme, traces de fusion partielle). III. Un scénario de l’histoire de la chaineConvergence : Les résultats conjugués des études tectoniques et minéralogiques permettent de reconstituer un scénario de l'histoire de la chaîne.
Chapitre II : la formation des chaines de montagnesActivité pratique : sortie pour recherche d’indices dans une chaine de montagnes afin de reconstituer son histoire (ou étude documentaire) I. les traces d’un ancien océan
Les chaînes de montagnes présentent souvent les traces d'un domaine océanique disparu (ophiolites) et d'anciennes marges continentales passives. II. les traces d’une ancienne subductionActivité pratique : les roches de la subduction Les matériaux océaniques et continentaux montrent les traces d'une transformation minéralogique à grande profondeur au cours de la subduction. La différence de densité entre l'asthénosphère et la lithosphère océanique âgée est la principale cause de la subduction. En s'éloignant de la dorsale, la lithosphère océanique se refroidit et s'épaissit. L'augmentation de sa densité au-delà d'un seuil d'équilibre explique son plongement dans l'asthénosphère. En surface, son âge n'excède pas 200 Ma. III. Les traces d’une collision
La «suture» de matériaux océaniques résulte de l'affrontement de deux lithosphères continentales (collision). Tandis que l'essentiel de la lithosphère continentale continue de subduire, la partie supérieure de la croûte s'épaissit par empilement de nappes dans la zone de contact entre les deux plaques.
Chapitre III : le moteur de la subduction et ses conséquences sur la croute continentaleI. Le moteur de la subductionII. Les conséquences de la subduction sur la croute continentaleActivité pratique : les roches magmatiques des zones de subduction Magmatisme et formation de croute continentale… |
Prérequis / acquis (évaluation diagnostique) : Accroche : Photos de chaînes de montagnes Problèmes posés : A quoi sont dus les reliefs continentaux ? Comment se forment-ils et comment évoluent-ils ? I. Les particularités de la croute continentale et les reliefs continentauxRappels : Composition de la croute océanique et de la croute continentale : Observation gabbro, basalte/granite : vus en 1°S A. La densité de la croute continentale et notion d’isostasieActivité 1 : Comparaison de densité et utilisation d’un logiciel de simulation pour comprendre comment la lithosphère continentale est en équilibre surl’asthénosphère au niveau des chaines de montagne La lithosphère est en équilibre (isostasie) sur l'asthénosphère. Les différences d'altitude moyenne entre les continents et les océans s'expliquent par des différences crustales. La croûte continentale, principalement formée de roches voisines du granite est d'une densité plus faible que la croûte océanique. B. L’épaisseur de la croute continentaleActivité 2 : Exploitation de données sismologiques pour Comparer l’épaisseur des croutes continentales et océaniques au fond des océans et au niveau de reliefs continentaux Objectif méthodologique :
Les différences d'altitude moyenne entre les continents et les océans s'expliquent par des différences crustales. La croûte continentale… est d'une épaisseur plus grande que la croûte océanique. C. Un modèle global pour expliquer les reliefs continentaux et leur âgeActivité 3 : Utilisation de la méthode de la droite isochrone pour comparer l’âge des différentes croutes et aboutir à un modèle global permettant d’expliquer les reliefs continentaux L'âge de la croûte océanique n'excède pas 200 Ma, alors que la croûte continentale date par endroit de plus de 4 Ga. Cet âge est déterminé par radiochronologie. Au relief positif qu'est la chaîne de montagnes, répond, en profondeur, une importante racine crustale. Problème : Comment expliquer que dans les chaines de montagne, il y ait un tel épaississement de croute continentale ? II. Les mécanismes à l’origine d’un épaississement crustal continentalA. Les indices tectoniques de ce mécanismeActivité 4 : Réalisation d’une sortie sur le terrain pour
L'épaisseur de la croûte résulte d'un épaississement lié à un raccourcissement et un empilement. On en trouve des indices tectoniques (plis, failles, nappes) B. Les indices pétrographiques de ce mécanismeActivité 4 : Réalisation d’une sortie sur le terrain pour :
L'épaisseur de la croûte résulte... C. Scénario de l’histoire d’une chaine de montagneActivité 4 : Réalisation d’une sortie sur le terrain pour
Les résultats conjugués des études tectoniques et minéralogiques permettent de reconstituer un scénario de l'histoire de la chaîne. |