À l’échelle du nanomètre, les lois physiques et thermodynamiques qui gouvernent les propriétés de la matière sont souvent modifiées. Ainsi, l’eau confinée condense plus difficilement et deux liquides miscibles peuvent ne plus l’être, ou vice versa, dans un nano canal. Un chercheur du LCH (CNRS/ENS Lyon/Université Claude Bernard) s’est récemment attelé à étendre la théorie thermodynamique classique pour modéliser des propriétés essentielles comme la tension du surface, impossible à mesurer à cette échelle. Cette importante avancée théorique est parue dans la revue PNAS et devrait permettre d’optimiser de nombreux systèmes utilisés dans les nanotechnologies.
Communication du CNRS-INC le 29 mars 2021. Publication du Laboratoire de chimie dans le revue PNAS le 19 janvier 2021.