L’obsession de Kalachnikov
Quelques semaines avant d’assister à la représentation d’AK-47, Perrine Perrin, la metteuse en scène et directrice de la compagnie « Les Patries Imaginaires », est venue à la rencontre des élèves de 1ère L, futurs spectateurs.
Le 13 janvier, les élèves vont assister à un spectacle de théâtre documentaire, du réel mis en scène, crée à partir d’un roman de Oliver Rohe (« Ma dernière création est un piège à taupes »). Un récit fragmenté qui parle d’une arme (l’AK-47) et de son inventeur (Mickaïl Kalachnikov). Un spectacle vivement défendu par Perrine Maurin qui aime l’écriture de Oliver Rohe et qui déteste profondément le nombre d’armes de plus en plus important, dans la vie, au cinéma, dans les jeux vidéos…
Mickaïl Kalachnikov est un russe né en 1919 qui a eu l’obsession, toute sa vie, d’inventer une arme simple mais qui aurait une supériorité technique. Sans aller à l’école, sans diplôme, l’arme sort en 1947. L’AK-47 est un modèle de perfection, ne s’enraye jamais et ne coûte pas cher, c’est aussi l’arme du peuple, de la libération des peuples colonisés ou opprimés.
L’auteur du roman s’est interrogé sur la présence de ce fusil dans les les clips, les jeux. Des apparitions que l’on pourrait trouver banales mais qui restent choquantes pour Olivier Rohe, écrivain qui vient d’un pays en guerre, le Liban.
Perrine Maurin a véritablement captivé son public. Il va falloir maintenant attendre un mois avant d’assister à la représentation.
