Arts et Laïcité

Le corpus proposé ci-dessous questionne trois axes inhérents aux dialogues établis entre les œuvres d’art et la laïcité, à leur statut et à leur réception par le spectateur. Il est proposé d’identifier pourquoi ces œuvres font débat au regard de la relation des images et du sacré; de la question du corps entre figuration et défiguration et de la place de la représentation des figures du pouvoir. Trois domaines qui invitent à questionner finement le rapport à l’observation, l’évolution des œuvres au regard des contextes, l’engagement de l’artiste.

Chaque œuvre fait l’objet d’une fiche dédiée à ces questions afin de poser des éléments d’analyses et contextuels, puis inviter à proposer des pistes d’enseignement. Des références bibliographiques, des liens renvoyant à des sites et articles en lien avec les axes développés sont de même proposés. 

Ce corpus propose un support de débat où la parité, la diversité des supports et des moyens d’expression, les époques et les aires géographiques invitent à dialoguer avec la création dans le respect des principes de la laïcité.

Ressources : Sébastien CHAMPION Chargé de Mission d’Inspection / Marie ROUSSEAU IA-IPR Inspectrice d’Académie – Inspectrice Pédagogique Régionale

Georges De LA TOUR, Le Nouveau-Né, 1648, huile sur toile, 76 x 91 cm, MBAR.
Masque funéraire de Toutânkhamon, XIVe siècle av., or, pierres semi-précieuses, Musée du Caire.
La Pala d’Oro, 976-1342, émaux, or, perles et pierres précieuses, 3,34 x 2,12 m Basilique saint Marc, Venise.
 Robert LONGO, Sans titre (mur des Lamentations) de la série God Machines, 2011, fusain, 305 x 805 cm
Maurizio CATTELAN, La Nona Ora, 1999, résine polyester, cheveux naturels, accessoires, pierre, moquette.
Statuette Nkisi, avant 1892, Afrique centrale, 60 x 18 x 14 cm, Muée du Quai Branly, Paris.
Matthias GRÜNEWALD, Retable d’Issenheim, 1512-1516, tempera et huile sur bois de tilleul, 169 x 307 cm, Musée Unterlinden, Colmar.
Vénus de Willendorf, 24000-22000 av.), 11 cm, calcaire oolithique, Musée d’histoire naturelle, Vienne.
MICHEL-ANGE, David, 1501-1504, marbre, 517 x 199 cm, Galleria Dell’Academia, Florence.
Colosse de Constantin, 312 -315, Marbre, Palais des Conservateurs, Rome.
Édouard MANET, Olympia, 1863, huile sur toile, 130,5 x 191 cm, Musée d’Orsay, Paris.
Kader ATTIA, Ghost, 2007, feuilles d’aluminium compressées, 100 x 50 x 70 cm, Centre Pompidou, Paris.
Jérôme BOSCH, Le Jardin des délices, 1503-1504, huile sur bois, 220 x 389 cm, Musée du Prado, Madrid.
Bill VIOLA, Tristan’s Ascension, 2004-2005, vidéo.
Statue équestre de Marc-Aurèle, 173-177, bronze, place du Capitole, Rome.
Andy WARHOL, Mao Tse-Tung, 1972, sérigraphie sur toile, 91,4 x 91,4 cm, Tate Gallery, Londres.
Lütfi Abdullah et atelier, Le Siyar-I Nabi ou Histoire du prophète,  vers 1595 Enluminures sur papier, 35.5 x 27 cm, Palais de Topkapi, New York Public Library, bibliothèque Chester-Beatty et autres collections publiques et privées.
Jacques-Louis DAVID, Le Sacre de Napoléon, 1805-1807, huile sur toile, 621 x 969 cm, Musée du Louvre, Paris.
Shirin NESHAT, Rebellious Silence, série Women of Allah, 1996.
Frank GEHRY, Fondation d’entreprise Louis Vuitton, 2014, Paris.